Les règles de la zone euro, qui limitent le déficit public d’un pays à 3% du PIB, sont “caduques”, a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien publié vendredi par le Financial Times. “L’Europe, c’est son moment d’accélération et d’exécution. Parce qu’il n’y a plus le choix. Parce que c’est le dernier péage. Après, c’est la sortie d’autoroute”, a-t-il insisté, semblant ignorer que c’est surtout l’accumulation de déficit vertigineux, avec 6 % du PIB en perspective cette année, qui risque d’envoyer la France dans le fossé.
Le Pacte de stabilité et de croissance qui lie les pays qui ont l’euro comme monnaie unique leur impose, afin de préserver la valeur de cette dernière, de limiter le déficit public à 3% du PIB, sauf circonstances exceptionnelles, pour éviter un emballement d’une dette publique insoutenable ou léguée aux générations suivantes. La France peine chroniquement à le respecter et fait l’objet d’une procédure pour déficits excessifs, qui peut mener à des sanctions européennes si elle ne revient pas dans les clous dans les délais impartis.
Cet interview illustre la doctrine du président, comme d’ailleurs de la plupart des dirigeants politiques français ainsi que de la haute administration, selon laquelle l’argent public est quasiment infini et gratuit ; si un Etat s’avère incapable de reprendre le contrôle de son déficit, comme c’est le cas dans un pays bardé d’agences publiques inutiles, de Cerfa, de codes de 4.000 pages avec annexes, et aux plus fortes dépenses de la planète en proportion du revenu national, alors décréter que cette exigence est dépassée paraît évidemment une solution de l’ordre de la méthode Coué.
Le président a aussi plaidé pour que l’Union européenne se dote de solutions de financement “innovantes”, par exemple avec de nouveaux emprunts communs comme durant la pandémie de Covid-19, pour investir dans la défense, l’intelligence artificielle ou la transition énergétique. En clair, la dette française doit être mutualisée, prise en charge par les voisins raisonnables. L’Allemagne, allergique aux déficits publics, est farouchement contre.
10 commentaires
Mozart de la finance ? Insultant pour Mozart
Macron est-il “le Mozart de la Finance” ? Pour les uns, oui, pour les autres, non !
Quand les intérêts de la dette se chiffrent par centaines de milliards (intérêts cumulés depuis 1973 selon l’IFRAP : 1700 milliards d’euros), reversés au profit de la Grande Phinance Mondiale, oui, pour eux, c’est Mozart.
Pour les français, par contre, utiliser nos impôts au profit des riches des pays riches, c’est l’inverse.
Le président français a de bonnes idées mais de mauvaises pratiques. Il plaide pour l’investissement mais dans le même temps il emprunte de manière délirante pour équilibrer des dépenses de fonctionnement incontrôlées dont une bonne partie due à ses initiatives malheureuses.
Un déficit de 3% recurent c’est une dette qui ne cesse de s’agraver. Ce déficit maxi de 3% est une annerie si il n’est pas assortit d’un déficit maxi et d’un délai maxi pour son retour à zéro!
Mais que faut-il avoir en tête pour tenir des propos aussi éloignés de la réalité ? Assurément ne rien avoir compris des mécanismes économiques et des obligations nées d’un emprunt contracté. Présumons que dans l’esprit de Macron l’Allemagne est encore un pays leader qui tracte l’économie européenne alors qu’en réalité c’est une économie qui fait les frais d’erreurs répétées avec l’immigration massive décrétée par Merkel , la totale dépendance au gaz russe et l’abandon du nucléaire. Rappelez moi comment nomme-t-on ce métier de rue peut recommandé qui consiste à envoyer les gens travailler pour en collecter ensuite les revenus sous couvert d’une protection assurée ? Franchement certains hommes éclairés m’y font songer.
Ce type est un grand malade, totalement inconscient et irresponsable!
Cette raison dite, il va pouvoir continuer à dépenser sans compter durant les 2 prochaines années.
Etes vous sûr qu’il sait compter ? Cet individu a bien fait progresser cette dette , il est tellement déconnecté qu’il en est ridicule ………vivement 2027 pour qu’il sorte des écrans , perso je ne le supporte PAS !!!!
il dit ce qu’il doit dire dans sa position..et avec son ambition..rester président..
Il n’y a plus de limite à sa consommation de la blanche, pour lui et pour toute sa cours de mignons, avec nos impôts.