La Californie et New York sont respectivement les premier et troisième Etats les plus riches des Etats-Unis. Une richesse qui s’est concentrée principalement dans leurs grandes villes, San Francisco, Los Angeles et New York City. Néanmoins, la crise du COVID combinée à un trop grand nombre de restrictions existant avant les événements actuels risquent de mettre en péril la position dominante de ces Etats et de leurs métropoles.
Des Etats de moins en moins attractifs pour les Américains
La Californie et l’Etat de New York ont un solde migratoire net négatif important : les habitants qui les quittent sont plus nombreux que ceux qui s’y installent. Selon les données du Census bureau entre 2018 et 2019, les chiffres se montent à 203 414 personnes pour la Californie et 180 649 pour New York, faisant de ces deux Etats les principales zones d’émigration en nombre de personnes au sein des Etats-Unis. Inversement, les deux Etats qui ont attiré le plus d’Américains dans cette même période sont la Floride et le Texas avec respectivement 133 910 et 125 660 personnes.
Si les raisons de ces migrations peuvent être multiples, il est possible de constater une corrélation avec les politiques des Etats dans le domaine des libertés aussi bien économiques que personnelles. Selon le classement du Cato Institute, la Floride est l’Etat le plus libre des Etats-Unis, New York est le moins libre, suivi de près par la Californie en 48ème position tandis que le Texas se trouve à la 21ème position. Une analyse qui tend à recouper le classement de Forbes des meilleurs Etats pour les affaires, dans lequel le Texas et la Floride occupent respectivement les 2ème et 4ème places tandis que New York est à la 28ème place et la Californie à la 31ème. Un point particulier qui peut expliquer cette dynamique est le poids de la taxation : selon la Tax Foundation, la Californie et New York sont parmi les pires Etats en la matière (respectivement, 48ème et 49ème), là où la Floride et le Texas sont 4ème et 12ème. Ces deux derniers n’ont pas d’impôts sur le revenu.
Au-delà de l’aspect purement fiscal, des mesures ont eu un très mauvais effet sur le climat des affaires et les entrepreneurs dans les Etats incriminés. Par exemple, la California Assembly Bill 5, qui a beaucoup fait parler d’elle aux Etats-Unis. Cette loi oblige les entreprises à reclassifier un grand nombre de contrats qu’elles passent avec les auto entrepreneurs, en contrats de travail à temps plein. L’impact s’est révélé extrêmement négatif sur l’économie locale, poussant certains résidents à émigrer au Nevada, plus libéral.
La COVID comme accélérateur de ce processus
La situation en Californie et à New York présentait déjà des aspects problématiques avant la crise de la COVID, qui les a amplifiés. Le confinement sévère imposé par les gouverneurs de Californie et de New York ont amené un nombre non négligeable de résidents de grandes villes à aller s’installer dans d’autres Etats (par exemple le Texas), moins chers et moins contraignants. La généralisation du télétravail, qui pourrait se maintenir en partie après la crise, fait craindre un exode définitif.
Des signaux négatifs pour les grandes métropoles commencent à se faire sentir. Comme le fait remarquer le Wall Street Journal, New York City connaît sa pire crise budgétaire depuis les années 1970 où elle avait frôlé la faillite. Elle sera en déficit de 9 milliards de dollars au cours des deux prochaines années et devra probablement licencier 22 000 fonctionnaires si de nouvelles recettes ou économies ne sont pas trouvées.
Vers une dynamique favorable aux Etats républicains
Les villes de New York, Los Angeles et San Francisco sont connues pour être des bastions du parti démocrate, contrôlé par la gauche américaine. Contrairement au Texas et à la Floride, sous emprise républicaine. Sa politique, plus libérale économiquement, donne à la droite américaine un avantage sur le parti démocrate gangrené par son aile gauche, plus interventionniste et particulièrement puissante dans les grandes métropoles. L’évolution de la situation, que nous venons d’évoquer, semble beaucoup fragiliser et dévaloriser cette influence. Laisser une plus grande liberté aux entreprises et individus est une attitude qui a prouvé son efficacité, leçon qu’ont tendance à oublier les politiques des grandes villes et de certains Etats. La crise de la COVID risque de le leur rappeler durement.
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L'OCCUPATION BOLCHIASSE DE LA CALIFORNIE ET DE NEW YORK
LES VRAIS AMERICAINS QUITTERONT DE PLUS EN PLUS CES DEUX ETATS TOTALITAIRES OU LES PATRIOTES N'ONT PLUS AUCUNE CHANCE DE L'EMPORTER AU LIEU DE MIGRER COMME DE VULGAIRES MELONS ILS FERAIENT MIEUX DE SE RECENSER ET DE CREER LA LEURS PROPRES ETATS