66 % contre 25 % . C’est la différence entre ce que représentent les charges publiques qui pèsent sur les entreprises françaises et ce qu’elles sont en Irlande. En France, une entreprise paye 65,8 % de son chiffre d’affaires en impôts sur les bénéfices, charges sociales et autres taxes. En Irlande c’est 26,5 %.
Les chiffres clés
Tout le monde parle des trois pays – la Grèce, le Portugal et l’Irlande – aidés par l’Union européenne comme s’il s’agissait du même problème. Pourtant, on oublie une chose…
Sans l’Etat, l’essence coûterait trois fois moins cher
50 centimes : c’est ce que devrait coûter normalement le litre d’essence sans plomb 98. Mais à la pompe il est affiché 1,56 €. La différence ? Ce sont les taxes prélevées par l’Etat : TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) + TVA. Elles représentent 68 % du prix total payé par le client. Le gouvernement s’inquiète de la hausse du prix des carburants et s’engage à prendre des mesures.
Rémunérations des emplois publics : deux fois plus en France qu’en Allemagne
7 % : C’est ce que la rémunération des emplois publics représente en proportion du PIB chez les Allemands. En France, la part des emplois publics est bien plus importante. D’après les dernières statistiques (2008) de l’OCDE, les dépenses de rémunération publique représentaient 13 % du PIB chez nous : presque le double du chiffre allemand. Visiblement les Allemands sont sous-administrés : on les plaint !
Un écart de 107 Milliards d’euros entre la France et l’Irlande
107 milliards c’est l’écart entre les performances des commerces extérieurs de la France (déficit de 64 milliards) et l’Irlande (excédent de 43 milliards).
25 % des impôts perçus : c’est ce qu’il en coûtera au fisc français quand sera mise en application l’écotaxe sur les poids lourds. Rappelons qu’elle concerne les camions de plus de 3,5 tonnes qui empruntent le réseau routier. Cette taxe existe déjà en Allemagne, et les coûts de perception se montent à 15 % des impôts levés. Pourtant, il n’y a pas moins de camions ni de routes en Allemagne qu’en France.
2 à 1 . C’est le chiffre du match économique Allemagne-France. Ce match a retenu l’attention de toute la presse, tant le contraste entre les deux pays est saisissant au niveau du chômage, de la croissance et de la dette. Mais l’arbitre INSEE n’est pas d’accord. Après avoir accordé un but à l’Allemagne, il l’a refusé. En clair : l’INSEE vient de revenir sur ses propres estimations concernant les écarts de coûts du travail dans les deux pays.
2 pour 10.000 1 140 opérations financières sur les 5.200.000 réalisées dans le monde entier de 2005 à 2009 ont comporté des risques, soit 2 pour 10.000. Le montant global…
1.5 % : C’est le taux de croissance du PIB français en 2010 Une nouvelle fois, la France est distancée. La hausse de son PIB a été de 1.5 %…
Chute des investissements étrangers en Europe en 2009
– 19,9 % C’est la chute des investissements étrangers en Europe en 2009.
L’euro nous protège de la crise et nous assure le bien-être économique. C’est ce que nous avaient dit ses défenseurs lors de son adoption. Force est de constater qu’il ne nous a pas épargné la crise et qu’il ne nous assure pas non la prospérité économique. Pire encore, il semble ne pas rassurer les investisseurs étrangers.