• Coût de la fabrication des billets : 34 % de plus que ses concurrents
• Frais de personnel de la Banque de France : 2 fois plus que la Bundesbank (4 000 employés de plus !)
• Salaires à la Banque de France : 24 % de plus qu’à la Bundesbank
• Coût des retraites : 300 Millions d’euros de plus pour la Banque de France
Etudes et Monographies
Qui sont ceux qui décident au ministère de l’Economie et des Finances ?
Les actualités économiques nous expliquent régulièrement que les ministres en charge de l’économie et des finances, entourés de leurs équipes, se démènent, pour éviter le naufrage de l’économie.
Or, à l’exception des ministres et de rares cas particuliers, nous ne connaissons rien ou presque de ces hommes de l’ombre, conseillers ministériels, hauts fonctionnaires et relais du pouvoir politique.
Quelles études ont-ils faites ? Quelle proportion de femmes ont-ils dans leurs équipes ? Lesquels de ces décideurs chargés d’élaborer les politiques économiques ont connu une expérience concrète dans le secteur privé ? Et combien de temps ? Et combien se sont-ils spécialisés sur la question en obtenant un doctorat ou en prenant le temps de réfléchir aux meilleures réformes à appliquer, en particulier au sein d’un think tank ?
Nous essaierons ici de répondre à ces questions.
4 points essentiels :
– 150 000 personnes travaillent au ministère de l’Economie et des Finances tandis que 148 000 personnes sont employées par le Trésor américain, alors que la population française est de 65 millions d’habitants et de 315 millions aux Etats-Unis …
– Le nombre de fonctionnaires est donc presque le même du côté américain pour gérer un budget des dépenses de 2, 449 trillions de dollars, alors que les dépenses s’élèvent à 1, 353 trillions de dollars en France.
– Pierre Moscovici est un énarque et un politicien de carrière, mais le ministre du Trésor américain, Jacob Lew, a été tour à tour conseiller politique, avocat d’affaires, haut fonctionnaire, vice-président d’une Université et enseignant, avant de rejoindre l’administration Obama.
– Alors qu’aux Etats-Unis 61,3% de l’élite administrative[[114 profils de hauts fonctionnaires étudiés en France et aux Etats-Unis.]] en charge de l’économie et des finances ont déjà travaillé dans le secteur privé pendant une durée moyenne de 5 ans, ils ne sont que 24,6% à Bercy à y avoir travaillé pendant une durée moyenne de 1,5 ans !
France, l’impact des fonds de pension sur l’emploi
La vraie réforme des retraites est le passage à la capitalisation. L’IREF en a calculé les performances chiffrées : des retraites d’un montant supérieur au dernier salaire perçu. C’est ce vers quoi se sont orientés la plupart des pays européens, comme les Pays-Bas. Mais la retraite par capitalisation est gérée par les fonds de pension qui créent des emplois car ils investissent dans les entreprises et l’immobilier.
L’IREF a calculé ce que les fonds de pension pourraient apporter à la France en termes d’emplois.
• Si les fonds de pension en France étaient aussi dynamiques qu’aux Pays-Bas, investissant alors près de 4 milliards de dollars par an, ils permettraient la création de 264 000 emplois sur la période 2013-2017
• Si des fonds de pension participaient à des investissements à hauteur de 1 milliard d’euros par an, cela représenterait la création de 88 000 emplois à horizon 2017, c’est-à-dire une baisse de plus de 2% du chômage.
• Un emploi créé par des fonds de pension en France coûterait 2 fois moins cher qu’un emploi d’avenir !
La dégradation de la note souveraine de la France par Standard & Poors fait écho au recul du pays dans le classement Doing Business 2013. Ces deux événements traduisent en réalité un même phénomène : la méfiance des investisseurs à l’égard d’une économie morose. Dans ce contexte, les expériences américaine et néerlandaise apportent une solution simple, bien qu’inattendue, qui consiste à orienter les investissements des fonds de pension vers l’économie réelle, et en particulier à destination des secteurs les plus touchés par la crise.
Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
L’Allemagne connaît un taux de chômage des jeunes (16-25 ans) trois fois moins élevé que celui de la France (7.7 % contre 26.2 %). L’une des causes de cette différence est le système d’apprentissage allemand.
• L’apprentissage en Allemagne est décentralisé et il est conçu par les entreprises en fonction de leurs besoins.
• En Allemagne, le nombre d’apprentis est beaucoup plus élevé qu’en France : 1.570.000 contre 421.000.
• Contrairement à la France, l’Etat et le ministère de l’Education allemand jouent un rôle très mineur dans l’apprentissage des jeunes.
Afin de baisser le chômage des jeunes, la France devrait s’inspirer du modèle allemand en confiant la formation des jeunes exclusivement aux entreprises.
Plus de dépenses publiques, c’est moins de croissance
Une étude de l’IREF en collaboration avec Contribuables Associés retrace l’historique des politiques de « stimulus ».Elles n’ont eu pour résultat que de multiplier la dette publique, et une nouvelle…
Réformer et améliorer le système de Santé grâce au privé et à la concurrence
La couverture des soins de santé pose un problème financier majeur en France. La branche maladie est historiquement la plus déficitaire des branches de la Sécurité Sociale. L’obligation de maîtrise des déficits publics impose donc d’évaluer les performances du régime français et de proposer des économies tout en offrant une bonne qualité des soins.
L’IREF vous propose ici une étude comparative des régimes d’assurance maladie dans 4 pays : France, Pays-Bas, Allemagne et Suisse. Ce comparatif est d’autant plus pertinent que certains pays, comme l’Allemagne et les Pays-Bas ont récemment entamé des réformes visant à renforcer le rôle du secteur privé et de la concurrence pour permettre un désengagement de l’Etat dans le secteur de l’assurance maladie.
Les réformes allemandes et néerlandaises ont permis l’émergence d’une concurrence entre les caisses d’assurances. La qualité des soins n’a pas diminué et dans le cas des Pays-Bas, la qualité a même augmenté depuis la réforme de 2006.
En Allemagne, les personnes avec des revenus à partir de 4 050 euros brut/mois sont libres de choisir un système d’assurance santé totalement privé.
Le résultat de l’étude met surtout en évidence la supériorité du système néerlandais qui fonctionne à l’image d’un partenariat public-privé dans lequel l’Etat prélève des cotisations destinées à fournir des soins de qualité aux moins de 18 ans ainsi qu’aux ménages à faibles revenus.
Ce régime particulier a permis :
• De réduire le déficit public,
• De réduire le coût de fonctionnement de l’assurance maladie,
• D’améliorer la qualité des soins et le niveau de satisfaction des assurés.
• D’assurer mieux que le système français les personnes ayant les revenus les plus faibles
A la vue de ces résultats, il apparaît que le régime de santé français fournit des services de qualité inférieure tout en ayant des coûts plus élevés que les régimes néerlandais et allemand.
Les Pays-Bas ont réduit de plus de 3% leurs coûts administratifs sur la période 2001-2010. Et avant crise, la baisse des coûts avait été de près de 10% aux Pays-Bas et de 3% en Allemagne. Dans le même temps, la France n’a jamais réussi à réduire ses coûts, qui représentent en moyenne 4% des dépenses totales de santé.
Les cotisations patronales et salariales sont deux fois plus élevées en France qu’aux Pays-Bas. Les employeurs français font face à un surcoût de 70 % plus élevé en matière de santé que leurs homologues allemands et néerlandais.
L’assuré français paye plus pour la santé que l’assuré allemand ou néerlandais.
La faiblesse du régime français réside dans la faible responsabilisation des assurés ainsi que dans la complexité et le poids des services administratifs destinés à assurer son fonctionnement. L’IREF propose la mise en place d’un système de santé libre et concurrentiel.
Plus un système scolaire est libre, meilleurs sont ses résultats. C’est la conclusion de l’Etude que vient de réaliser l’IREF à partir des classements PISA et Eurydice.
– Sur les 5 systèmes éducatifs européens se classant dans l’élite de Pisa, 100% sont des systèmes éducatifs orientés vers la liberté éducative.
– Sur les 20 systèmes éducatifs européens se situant au-dessus et dans la moyenne de l’OCDE (groupe 1 et 2), 60% des systèmes éducatifs sont orientés vers la liberté éducative, soit 12 systèmes éducatifs.
– Sur les 19 systèmes éducatifs orientés vers la liberté éducative, 63% se situent au-dessus et dans la moyenne de l’OCDE, soit 12 systèmes éducatifs et 37% se situent au-dessous de la moyenne de l’OCDE, soit 7 systèmes éducatifs.
Se passer de l’Etat : non seulement c’est possible, mais çà peut rapporter gros. Une récente étude publiée par la New Direction Foundation mesure l’impact chiffré des privatisations en France, en Espagne et en Italie. Le PIB français pourrait augmenter de 3 % et la dette diminuer fortement.
Un an après : la « Boîte à outils » de François Hollande détruit l’emploi
En 2012, l’Etat ponctionnait aux Français près de 44,9 % de la richesse nationale. Les nouvelles taxes créées par le gouvernement devraient accroître ces prélèvements de plus de 50 Milliards d’euros selon le dernier rapport des prélèvements obligatoires. Ces nouveaux prélèvements, loin d’accompagner une éventuelle reprise de la croissance, vont au contraire pénaliser les entreprises, donc la croissance économique et l’emploi.