Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
Etudes et Monographies
L’Allemagne connaît un taux de chômage des jeunes (16-25 ans) trois fois moins élevé que celui de la France (7.7 % contre 26.2 %). L’une des causes de cette différence est le système d’apprentissage allemand.
• L’apprentissage en Allemagne est décentralisé et il est conçu par les entreprises en fonction de leurs besoins.
• En Allemagne, le nombre d’apprentis est beaucoup plus élevé qu’en France : 1.570.000 contre 421.000.
• Contrairement à la France, l’Etat et le ministère de l’Education allemand jouent un rôle très mineur dans l’apprentissage des jeunes.
Afin de baisser le chômage des jeunes, la France devrait s’inspirer du modèle allemand en confiant la formation des jeunes exclusivement aux entreprises.
Plus de dépenses publiques, c’est moins de croissance
Une étude de l’IREF en collaboration avec Contribuables Associés retrace l’historique des politiques de « stimulus ».Elles n’ont eu pour résultat que de multiplier la dette publique, et une nouvelle…
Réformer et améliorer le système de Santé grâce au privé et à la concurrence
La couverture des soins de santé pose un problème financier majeur en France. La branche maladie est historiquement la plus déficitaire des branches de la Sécurité Sociale. L’obligation de maîtrise des déficits publics impose donc d’évaluer les performances du régime français et de proposer des économies tout en offrant une bonne qualité des soins.
L’IREF vous propose ici une étude comparative des régimes d’assurance maladie dans 4 pays : France, Pays-Bas, Allemagne et Suisse. Ce comparatif est d’autant plus pertinent que certains pays, comme l’Allemagne et les Pays-Bas ont récemment entamé des réformes visant à renforcer le rôle du secteur privé et de la concurrence pour permettre un désengagement de l’Etat dans le secteur de l’assurance maladie.
Les réformes allemandes et néerlandaises ont permis l’émergence d’une concurrence entre les caisses d’assurances. La qualité des soins n’a pas diminué et dans le cas des Pays-Bas, la qualité a même augmenté depuis la réforme de 2006.
En Allemagne, les personnes avec des revenus à partir de 4 050 euros brut/mois sont libres de choisir un système d’assurance santé totalement privé.
Le résultat de l’étude met surtout en évidence la supériorité du système néerlandais qui fonctionne à l’image d’un partenariat public-privé dans lequel l’Etat prélève des cotisations destinées à fournir des soins de qualité aux moins de 18 ans ainsi qu’aux ménages à faibles revenus.
Ce régime particulier a permis :
• De réduire le déficit public,
• De réduire le coût de fonctionnement de l’assurance maladie,
• D’améliorer la qualité des soins et le niveau de satisfaction des assurés.
• D’assurer mieux que le système français les personnes ayant les revenus les plus faibles
A la vue de ces résultats, il apparaît que le régime de santé français fournit des services de qualité inférieure tout en ayant des coûts plus élevés que les régimes néerlandais et allemand.
Les Pays-Bas ont réduit de plus de 3% leurs coûts administratifs sur la période 2001-2010. Et avant crise, la baisse des coûts avait été de près de 10% aux Pays-Bas et de 3% en Allemagne. Dans le même temps, la France n’a jamais réussi à réduire ses coûts, qui représentent en moyenne 4% des dépenses totales de santé.
Les cotisations patronales et salariales sont deux fois plus élevées en France qu’aux Pays-Bas. Les employeurs français font face à un surcoût de 70 % plus élevé en matière de santé que leurs homologues allemands et néerlandais.
L’assuré français paye plus pour la santé que l’assuré allemand ou néerlandais.
La faiblesse du régime français réside dans la faible responsabilisation des assurés ainsi que dans la complexité et le poids des services administratifs destinés à assurer son fonctionnement. L’IREF propose la mise en place d’un système de santé libre et concurrentiel.
Plus un système scolaire est libre, meilleurs sont ses résultats. C’est la conclusion de l’Etude que vient de réaliser l’IREF à partir des classements PISA et Eurydice.
– Sur les 5 systèmes éducatifs européens se classant dans l’élite de Pisa, 100% sont des systèmes éducatifs orientés vers la liberté éducative.
– Sur les 20 systèmes éducatifs européens se situant au-dessus et dans la moyenne de l’OCDE (groupe 1 et 2), 60% des systèmes éducatifs sont orientés vers la liberté éducative, soit 12 systèmes éducatifs.
– Sur les 19 systèmes éducatifs orientés vers la liberté éducative, 63% se situent au-dessus et dans la moyenne de l’OCDE, soit 12 systèmes éducatifs et 37% se situent au-dessous de la moyenne de l’OCDE, soit 7 systèmes éducatifs.
Se passer de l’Etat : non seulement c’est possible, mais çà peut rapporter gros. Une récente étude publiée par la New Direction Foundation mesure l’impact chiffré des privatisations en France, en Espagne et en Italie. Le PIB français pourrait augmenter de 3 % et la dette diminuer fortement.
Un an après : la « Boîte à outils » de François Hollande détruit l’emploi
En 2012, l’Etat ponctionnait aux Français près de 44,9 % de la richesse nationale. Les nouvelles taxes créées par le gouvernement devraient accroître ces prélèvements de plus de 50 Milliards d’euros selon le dernier rapport des prélèvements obligatoires. Ces nouveaux prélèvements, loin d’accompagner une éventuelle reprise de la croissance, vont au contraire pénaliser les entreprises, donc la croissance économique et l’emploi.
Comment les multinationales européennes réagissent à la fiscalité
Une fiscalité plus lourde dissuade les gestionnaires de recourir aux fonds propres apportés par les actionnaires. Le financement se fait par l’endettement, ce qui explique en partie les délocalisations. Telle est la conclusion d’une étude commandée par l’IREF au professeur Stefan Lutz, publiée sous le titre « Les effets de la taxation sur les financements et les profits des multinationales européennes » et dont voici la présentation.
Question qui ne se pose pas seulement en France, où le système judiciaire est en général critiqué, notamment pour ses lenteurs, mais dans l’ensemble des pays européens. Une étude économétrique rigoureuse commandée par l’IREF au professeur Stefan Voigt et Nora El Bialy (Université de Hambourg) aboutit à des conclusions dont nos gouvernants devraient tenir compte.
Les vouchers (chèques éducation) et les écoles libres : l’exemple suédois
Cette étude réalisée par l’IREF montre que la liberté des écoles choisie par la Suède donne de meilleurs résultats et à un moindre coût que l’école française phagocytée par l’Etat.…