Plus de sept Grecs sur dix sont pour des privatisations massives. Il faut dire que, en plus d’avoir une fonction publique pléthorique (environ 35 % de la population active), l’Etat grec détient encore des entreprises publiques évaluées à – environ – 44 Mds de dollars et de l’immobilier représentant entre 200 et 300 Mds de dollars.
Dans le Wall Street Journal
Comme en Argentine il y a deux ans, le gouvernement irlandais a décidé d’instaurer un prélèvement à 0 6 % sur les fonds de pension qui gèrent les retraites privées des Irlandais. Et cela pour une durée minimum de 4 ans. Le but est de remplir les caisses de l’Etat et des banques touchées par la crise. C’est une mesure on ne peut plus condamnable car il s’agit là de l’épargne pour la retraite de millions de personnes.
D’un côté on nous dit que la croissance revient dans la zone euro, que l’Eurostock connaît son cinquième mois de hausse consécutive ou bien que la BCE sera entre de bonnes mains sous la présidence de Mario Draghi. De l’autre, il y a le spectre de l’inflation qui pointe son nez de plus en plus et aussi les taux d’intérêt qui se remettent à monter.
Avez-vous créé une association ? Voulez-vous organiser un colloque ? Un séminaire sur n’importe quel sujet ? Si vous avez besoin de fonds, il vous suffit d’en demander à Bruxelles. C’est la source inépuisable pour ce genre de projet. Il faut juste remplir un dossier et les chances pour obtenir des subventions européennes frôlent les 90 %.
L’euro n’est pas aimé par tous les électeurs
Il est intéressant de constater que plus l’euro est haut par rapport au dollar et plus les politiques soutiennent que la monnaie unique nous a protégés de la crise, moins l’euro est aimé par les peuples européens. De nombreux partis politiques qui font campagne contre l’euro obtiennent de bons scores aux élections.
A peine le gouvernement portugais demande une aide européenne que la BCE relève son taux directeur d’un quart de point.
Lorsque la Pologne s’était engagée dans la thérapie de choc au début des années 1990, les politiques et les analystes bien-pensants ont raillé la « thatchérisation » de ce pays anciennement communiste. Aujourd’hui, ces mêmes « spécialistes » devraient moins rire. La Pologne a été parmi les seuls pays d’Europe à avoir connu une croissance positive même en pleine crise économique mondiale. Et ce pays ne compte pas s’arrêter là.
Réforme fiscale : il faut regarder ce qui s’est passé en 1986
La nostalgie pour la Loi sur la réforme fiscale de 1986 est de retour à Washington ces jours-ci, et ce n’est rien d’étonnant. Le projet de loi 86 sur l’impôt, qui a économisé des centaines de milliards de dollars en allégements fiscaux et a porté l’impôt à des taux plus bas, a été un triomphe. A Washington aujourd’hui on est immobilisé par les intérêts particuliers et un triomphe serait le bienvenue.
La pauvreté va décider en faveur de l’énergie nucléaire
Ceux qui croient que l’économie, plutôt que les individus ou les événements, est la force motrice de l’histoire, vont avoir leur foi soumis à rude épreuve dans les prochaines semaines.Il n’existe aucun moyen pour un pays pauvre à devenir un pays riche, sans une forte augmentation de la consommation d’énergie. Les gouvernements de la Chine et de l’Inde doivent encore sortir plus d’un milliard de personnes de la pauvreté.
Les accords sur les prêts européens ne sont pas vraiment équitables
Ainsi, l’Irlande obtient maintenant ce que les économistes appellent un effet pervers des incitations : elle gagne le bénéfice de l’aide à court terme de son prêt si elle accepte de nuire à ses perspectives de croissance à long terme en apportant son taux d’imposition plus proche de ceux qui ont étouffé la croissance de la zone euro depuis des décennies. « L’Irlande a demandé de faire un geste, mais nous n’avons pas obtenu satisfaction.