Après l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Suède et la Finlande, c’est au tour du Danemark d’abaisser le taux de l’impôt sur les sociétés, qui passe à 22 %, alors que la France est à 34,4 %. Mais, de plus, cette mesure s’intègre dans un « plan de croissance » fondé sur la libération des entrepreneurs et des entreprises.
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Le populisme italien inspire une réflexion sur la démocratie en Europe : les gouvernants ont-ils mené la politique appropriée ou ont-ils abusé des peuples infantilisés par l’Etat Providence ? La démocratie vaut mieux que cela, comme les Suisses l’ont récemment montré.
Un tableau rigoureux et saisissant résume les 9 points sur lesquels se creuse l’écart entre la France et l’Allemagne. Tout le monde devrait le lire, et en conclure que la croissance, l’emploi et la compétitivité en Allemagne seraient à la portée des Français s’ils bénéficiaient du même cadre institutionnel et politique.
Sont-ils si nombreux que le prétend Arnaud Montebourg dans sa lettre à Maurice Taylor ? L’analyse de plusieurs études statistiques proposée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF, répond par la négative, surtout si l’on compare la France avec la Grande Bretagne et l’Allemagne. La France n’est plus attractive : triste vérité.
Grand tapage autour du projet Obama de relever le SMIC aux Etats Unis. Mais le SMIC américain n’est pas le nôtre : il ne concerne qu’une infime partie de la population et son niveau est très inférieur à celui du salaire moyen. En fait le SMIC est créateur de chômage.
Le gouvernement a renié les promesses de rigueur et de stabilité fiscale qu’il avait faites. La croissance disparaît, mais précisément à cause des mesures qui l’entravent. Des impôts supplémentaires, des mesures contraignantes, là où il faudrait une réduction des dépenses publiques et une libération des entreprises du carcan fiscal, syndical et réglementaire dénoncé par un certain Monsieur Taylor.
Le chômage atteint des sommets et coûte cher. Mais c’est parce qu’il coûte cher qu’il atteint des sommets. Il y a un lien entre indemnisation et durée du chômage. Faut-il une loi pour limiter cotisations et prestations et instituer un véritable impôt chômage ? Non : il faut en venir à une logique assurancielle, salariés et entreprises étant libres de contracter avec des assureurs privés.
L’Etat français considère la recherche comme prioritaire et son budget n’a cessé d’augmenter. Mais quelle recherche ? La recherche appliquée est toujours l’affaire d’entreprises innovantes. Or, en France, l’esprit d’entreprise et d’innovation n’est pas encouragé. Quant à la recherche fondamentale elle se fait bien mieux sans l’intervention de l’Etat. C’est ce que suggèrent des études américaines revues par Lucas Léger, chercheur associé à l’IREF.
Le « modèle suédois » jadis inspiré par le socialisme a versé au libéralisme et l’Etat s’est retiré de nombreux domaines. Cela se traduit en particulier par le nombre et le sort des fonctionnaires. Un tableau saisissant pour comparer cette situation avec celle de la France.
Capitalisation des entreprises : la loi de finances rectificative prise en défaut
Le gouvernement a fait voter une loi de finances rectificative n°403 pour 2012 soumettant à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux les cessions à titre onéreux d’usufruit temporaire.…