Etes-vous de ceux qui n’arrivent pas à déchiffrer la politique économique de François Hollande ? Il faut que vous sachiez que le Président croit aux miracles qui, se produiront en 2014. Quatre miracles au moins, concernant les impôts les emplois le poids de l’Etat et la croissance.
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Le rapport Pisa mesure périodiquement le niveau des connaissances des élèves dans différents pays. La France se classe au 25ème rang sur 65. En dépit d’un effort financier très lourd, la médiocrité des résultats tient à la structure du monopole public et aussi au statut de la fonction publique dont bénéficient les enseignants.
Tous s’accordent sur la nécessité d’une remise à plat des prélèvements obligatoires. Ils sont aujourd’hui perçus à juste titre comme excessifs, d’autant plus qu’ils sont iniques et incompréhensibles. Une révolution fiscale et sociale consisterait à remédier à tous ces maux par une baisse des charges, une simplification du système et plus de transparence et d’équité au titre des prélèvements obligatoires, ceux-ci devant être mieux répartis dans les rouages sociaux. Les espoirs à cet égard sont sans doute vains.
L’IREF est invité en tant qu’expert aux Rencontres parlementaires consacrées à la croissance verte qui ont lieu le mercredi 27 novembre. C’est une excellente occasion de présenter aux députés et sénateurs qui seront présents, les travaux de l’IREF dans le domaine de l’écologie et de leur rappeler les coûts faramineux engendrés par les différentes politiques menées dans ce domaine.
Ce que l’on constate, c’est l’affichage des bons sentiments. Tous les politiques – de gauche et de droite – se donnent la main pour préserver la planète et encourager le développement durable et la croissance «verte». Toute note discordante est, bien entendu, rapidement condamnée et son auteur qualifié « d’extrémiste irrécupérable ». Le philosophe, Pascal Bruckner, compare ce comportement au «fanatisme de l’Apocalypse». On veut «sauver la Terre», mais on punit l’Homme.
Ce concept, longtemps débattu par les décideurs publics et les économistes, fait un retour en force, depuis que le gouvernement ne cesse d’envisager le revirement de la prospérité sans mener une rigoureuse « politique de rigueur » ; qui se trouve réduite au passage à la seule hausse des taxes et impôts. Les dernières inquiétudes de l’Assemblée nationale sur une chute conséquente des recettes de l’impôt pour 2013 relance la question : la France a-t-elle atteint le haut de la courbe de Laffer ?
Le taux de chômage ne cesse d’augmenter en France. Un peu partout, mais surtout dans des régions déjà frappées depuis des années par le marasme économique et le chômage massif. En regardant de plus près les statistiques concernant ces régions et en les comparant avec des zones équivalentes en Grande-Bretagne, on peut se demander ce que fait l’Etat providence ? Comment notre « modèle social » se porte-t-il dans ces régions ? Et puis, comment se fait-il que la situation est moins catastrophique de l’autre côté de la Manche ?
Depuis longtemps la France a pris l’habitude de condamner le commerçant qui se défend contre ses agresseurs plutôt que d’accuser ces derniers. La Justice protège ainsi le coupable contre les excès éventuels des réactions de la victime, au nom de l’équilibre nécessaire requis par la légitime défense. Mais désormais, c’est dans la mentalité publique que se répand cette attitude qui sévit au niveaux social comme économique.
Les prêteurs sont les voleurs, les créateurs de richesse et d’emplois sont les exploiteurs, les épargnants sont les profiteurs, les pays vertueux sont les fauteurs de troubles.
La France a accueilli cette semaine le Sommet dédié à la « lutte contre le chômage des jeunes ». C’est une excellente initiative pour un pays où le taux de chômage des 16-25 ans atteint un taux de 26.1 %. A condition que notre pays s’inspire de ce qui se fait ailleurs, surtout en Allemagne où le taux de chômage des jeunes est 3 fois moins élevé qu’en France : 7.7 %.
Malheureusement, le gouvernement souhaite surtout continuer sur la voie de l’assistanat et profiter de ce sommet pour obtenir des fonds européens en particulier pour le financement de sa nouvelle trouvaille, la « garantie-jeune », une sorte de RSA pour les 18-25 ans. Mais ce Sommet est l’occasion pour l’IREF de rappeler que depuis 30 ans les politiques font toujours la même chose concernant les jeunes : on lance des dispositifs d’aide qui les enfoncent dans la dépendance et le chômage. Voici un rappel – non exhaustif – des systèmes mis en place pour « s’occuper » des jeunes.
Rentabilité, efficacité et pragmatisme sont des adjectifs que l’administration française a depuis longtemps rayés de son vocabulaire. La volonté de réduire les gaz à effet de serre est louable, sauf lorsqu’elle se bute aux réalités économiques, qui sont souvent à contre-courant des objectifs abracadabrantesques de nos gouvernements en matière d’environnement. Ce n’est pas en subventionnant des filières non rentables, en incitant à manger local et/ou biologique et en triant ses déchets que l’on sauvera la planète.
Par exemple, les subventions dans les secteurs éolien et solaire sont des aberrations permettant à de nombreuses entreprises non pas de prospérer mais de survivre. De ce point de vue, notre politique énergétique n’a aujourd’hui aucun sens, et, une fois n’est pas coutume, c’est l’Allemagne qui nous en apporte la preuve. Il nous faut maintenant arrêter de céder aux lobbys et réfléchir à des solutions de long terme et financièrement viables pour faire face aux différents défis environnementaux et énergétiques.
La fiscalité est désormais si élevée et elle reste si difficile à comprendre, qu’elle est rejetée presque à l’unanimité. Mais, malgré quelques reculades, le gouvernement s’obstine à vouloir taxer encore plus. Jusqu’à quand ?