Doit-on garantir la propriété des idées, ne serait-ce que pour un certain temps ? La propriété intellectuelle est d’abord une question de principe. Elle est ensuite un enjeu économique important…
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Non, le gouvernement ne parviendra pas à retrouver ses objectifs de déficit public dans les délais fixés par Bruxelles. Et pourtant les 3% de déficit, que la France aurait dû…
La loi ALUR ou comment entraver l’économie et la construction de logements
La loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové dite « ALUR », initiée par Madame Cécile DUFLOT et publiée au Journal officiel du 26 mars 2014, entre en…
Le Pouvoir s’affole. Il fait preuve de réalisme aussi…peut-être. Les recettes brutes du budget 2013 ont été inférieures de plus de 20 milliards d’euros aux recettes prévues. Trop d’impôt a tué l’impôt. L’Etat n’a pourtant pas compris qu’il fallait libérer les contribuables.
Le nouveau gouvernement fera-t-il mieux alors que le chômage, la dette publique et le déficit budgétaire vont à vau l’eau.
Déjà le CICE a été une sorte de marché de dupe puisqu’il ne s’agissait que de rendre aux entreprises 20 Mi€ d’impôts et charges supplémentaires sur les 30Mi€ qui leur avaient été extirpées depuis deux ou trois ans. Le tout en faisant passer l’argent par la grande lessiveuse administrative de redistribution dont on connait le cout et l’inefficacité.
Une atmosphère drôle et surnaturelle à la fois se dégageait de cette excitation autour du remaniement après les élections municipales. Tout le monde attendait la chute inéluctable du Premier ministre et la nomination d’un autre. Mais, bizarrement, tout le monde semble s’accommoder de cette pratique bien française qui est à la fois un aveu d’impuissance, un transfert d’irresponsabilité et un abus de pouvoir. Le Président de la République se sert une nouvelle fois de son Premier ministre comme d’un « fusible ». Il s’en débarrasse alors que c’est bien sa politique qui a été contestée par les Français. Dans notre pays, qui est le seul, parmi les démocraties occidentales, à avoir un double exécutif, le Président se déclare irresponsable devant l’échec subi par son camp dans les urnes et se permet de passer outre la Constitution en virant en quelques minutes le Premier ministre et en en nommant un autre.
L’IREF avait eu l’inconvenance dans une de ses études de critiquer la gestion de la Banque de France, en la comparant à celle de la BundesBank. La Cour des Comptes n’y était pas allée par quatre chemins dans ses critiques non plus. Mais cela à valu à l’IREF une lettre d’un dirigeant de notre Banque bien-aimée. Alain Mathieu, administrateur de l’IREF, rétorque : la Banque gaspille son capital.
Les syndicats à la française se sont toujours complus dans l’idéologie de la lutte des classes, ce qui n’est plus le cas pour les syndicats étrangers. Mais le discrédit qui frappe la classe politique ne va-t-il pas s’étendre au monde syndical, dont les finances et les rouages demeurent occultes ?
La mort de l’ancien leader syndical, Marc Blondel, peut être interprétée comme un signe : la fin du syndicalisme marxiste et dogmatique.
Les gens au pouvoir se croient tout permis. Des écoutes sans doute, mais aussi du chantage, des menaces et de la diffamation : des armes que le ministre Arnaud Montebourg n’a pas hésité à brandir contre le patron de Numéricable, coupable de s’être opposé au choix du gouvernement par son achat de SFR. L’Etat et la vertueuse République française perdent actuellement toute honorabilité.
Il ne suffit pas qu’au sommet de l’Etat, le mensonge soit devenu la règle avec les écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat, Me Herzog, que le secret professionnel des avocats soit violé sans scrupule, – s’y ajoute encore cette arrogance des politiciens prêts à utiliser tous les moyens, jusqu’au chantage, pour combattre l’un de leurs adversaires.
Mesures antipollution : un tiers d’abus de pouvoir, un tiers de gabegie et un tiers de démagogie
Et peut-être même un quatrième tiers d’électoralisme, pour capter la sympathie des électeurs verts ! En fait, le pouvoir n’a que mépris pour les usagers, pour les contribuables et pour les citoyens.
Le graphique ci-dessous rend compte parfaitement de l’échec du modèle social français. Il compare l’évolution du taux de chômage dans 4 pays (France, Grande-Bretagne, Allemagne et Etats-Unis) depuis début 2009…