Quelle heureuse coïncidence ! A l’occasion du 60e anniversaire du ministère de la Culture, les Editions Robert Laffont publient, dans leur prestigieuse collection Bouquins, des dizaines de textes (articles, essais, chroniques, interviews) de Marc Fumaroli parmi lesquels les plus engagés sont regroupés sous le titre Polémiques. Fumaroli a été l’un des plus acerbes et des plus lucides critiques de ce ministère créé en 1959 par de Gaulle, à la tête duquel sera nommé André Malraux.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
C’est à peu près au même moment que l’on découvre le rapport de Bercy (IGF) sur le temps de travail et le projet de loi pour la restructuration de la fonction publique. Simple coïncidence ? Probablement pas, mais le plus important ce sont les actes qui vont suivre. Va-t-on assister à une vraie réforme de la fonction publique française qui en a tellement besoin ?
Très prompts lorsqu’il s’agit de traiter le président Trump de « menteur », les journalistes ont été beaucoup plus discrets lors de la publication du rapport du procureur Mueller le 24 mars dernier.
« Plus c’est gros, plus ça passe » semble être l’expression préférée de nombreux intellectuels et personnalités en France. Un de leurs meilleurs représentants est le « futurologue » Jacques Attali qui, avec le temps, semble de plus en plus disposé à nous offrir ses services de grand sage de la nation. Il sait mieux que quiconque ce qui se passe et il est absolument convaincu d’être investi d’une mission divine sur Terre. D’ailleurs, sa rubrique hebdomadaire dans le magazine l’Express s’intitule « Perspectives ». Inquiétant, très inquiétant.
Les débats sur le Brexit déchaînent les passions, pas seulement au Royaume-Uni. En France, on préfère l’ironie et la mise en garde à ceux qui prôneraient une sortie de l’Europe à l’anglaise. On accuse les Britanniques de ne pas se plier aux exigences de la Commission tout en oubliant les pressions de l’Europe et de M. Michel Barnier, qui, en bon chiraquien, a toujours été beaucoup plus en faveur d’une Europe dirigiste que libérale.
Les donneurs de leçons nous ont dit que les dangers venaient de l’Amérique de Trump le « fou », du Brésil dirigé par le « fasciste » Bolsonaro ou bien de l’Autriche à la tête duquel il y a un autre « fasciste », le Premier ministre Kurz … C’est pourtant bien en France qu’on peut voir des scènes de guerre civile avec des groupes extrêmement violents d’anarcho-gauchistes qui cassent et pillent en toute impunité ! En plein centre de la capitale !
La nouvelle est passée inaperçue. Aux Etats-Unis, les recettes fiscales fédérales ont été de 171 milliards de dollars en février, selon le Congressional Budget Office (Bureau du budget du Congrès). C’est 10 % de plus que les recettes encaissées au mois de février 2018.
Tax Foundation est un think tank basé à Washington, fondé en 1937. Ses experts publient régulièrement des articles et des rapports consacrés à la fiscalité et à l’impact des taux d’imposition sur l’économie. Une de leurs publications est un Index annuel de la compétitivité fiscale dans 35 pays membres de l’OCDE qui compare l’IR, l’IS, la TVA, l’impôt foncier… et aussi l’instabilité fiscale dans ces pays.
Pour Lénine, tous les moyens sont bons pour que la critique du capitalisme et l’avènement du communisme, tels que proposés par Marx, soient suivis d’effet. Au prix de la terreur et la violence, il faut se débarrasser des classes qui « exploitent le peuple » et instaurer la dictature du prolétariat. Il faut, d’abord, faire table rase du passé et planifier la nouvelle « société socialiste multilatéralement développée ». Ce que veut Lénine en 1917, c’est un nouveau monde qui serait, forcément, le « paradis sur terre » pour le peuple. Ces belles promesses ont entraîné des événements parmi les plus tragiques de l’Histoire et, pourtant elles font toujours rêver. C’est le cas, entre autres, de l’ancien ministre Nicolas Hulot qui, depuis qu’il a quitté ses fonctions, semble avoir passé la plus grande partie de son temps à potasser les classiques du totalitarisme.
« Plus d’emplois, c’est aussi le besoin de plus d’immigrés légaux » Si l’on se fie aux clichés et aux commentaires des médias bien-pensants, on pourrait en douter. Mais oui, c’est bien le président Trump qui a prononcé cette phrase. Dans un pays où les offres d’emplois (7.3 millions) dépassent largement le nombre de demandes (6.3 millions) et où, malgré le shutdown du gouvernement et le ralentissement économique mondial, plus de 300 000 emplois ont été créés en janvier, le besoin de main d’œuvre est plus important que jamais.