Homme de lettres, grand sportif et passionné du jeu d’échecs, Denis Grozdanovitch souligne d’emblée l’importance de l’activité ludique qui a quelque chose de sacré et qu’il faut préserver à tout prix. De suite il réhabilite le joueur d’échecs, communément caricaturé à cause de sa profonde concentration comme un être renfermé, insensible à son environnement.
Brigitte Clavel
Dans la Rome du Ier siècle, l’empereur Domitien, toujours plus avide de puissance et de richesses, est vite rattrapé par la perversité et la tyrannie. Dès les premières pages on découvre Publius, alias Tacite, la peur au ventre.
L’éponyme HHhH de ce livre n’est autre que l’abréviation de « Himmlers Hirn heisst Heydrich », ce qui signifie « le cerveau de Himmler s’appelle Heydrich ». Le titre aurait aussi bien pu être « Anthropoïde », opération militaire qui doit abattre ce monstre nazi que Laurent Binet décrit avec un réalisme stupéfiant, dicté à la fois par un souci de vérité historique et un sentiment haineux implacable.
Prophétie ? Lucidité ? Un temps pour la guerre et un temps pour le remords ? Telles sont les constats de cette très jolie nouvelle de Philippe Claudel.
Quatre siècles séparent Montaigne d’André Comte-Sponville mais notre philosophe contemporain a bien l’intention de redonner vie à l’auteur des Essais trop méconnu aujourd’hui selon lui.
Impossible de passer sous silence ce témoignage d’Alexandre Siniakov !
Le thème théologique de la grâce face au libre arbitre inspire à Anne-Claire Volongo un roman des plus inattendus qui remet à l’ordre du jour la condamnation irrévocable des Jansénistes par Louis XIV.
« Ils voyagèrent vers des pays perdus » par Jean-Marie ROUART
Le ton est vite donné : avec un style percutant, plein d’imagination et d’humour J-M Rouart, semblable à ses personnages tiraillés entre France libre et pétainisme, refait l’Histoire. Le livre…
Ce roman d’une étonnante actualité a quelque chose de fédérateur pour ne pas dire salvateur. Rien ne manque à cet environnement éclatant d’actualité ni à cette fresque de personnages aussi…
Une petite communauté de lumières dans un immense enfer de ténèbres, tel est le dernier beau récit d’Andreï Makine qui laisse derrière lui, malgré toute sa poésie, un sentiment de tristesse infinie.