En janvier Nicolas Sarkozy a demandé à la SNCF de mettre en place « une indemnisation supra-légale exceptionnelle » en faveur des salariés licenciés de Sea France, « afin de leur permettre d’apporter ces fonds » à la coopérative ouvrière (Scop), seul projet de reprise de cette compagnie de ferries en liquidation judiciaire. Aux employés d’Arcelor, le président-candidat vient de déclarer : «La SNCF va passer commande de 40 rames, 30 sûres et 10 en option». Le carnet de commande est plein «jusqu’en 2018, combien d’usine en France peuvent-elles en dire autant?» Comme les présidents des régimes socialistes à l’Est de l’Europe, Sarkozy règle facilement les problèmes économiques : il lui suffit de donner des ordres aux entreprises.