L’agence de notation Moody’s maintient ainsi la note de la France à «Aa2» mais assombrit sa perspective qui passe de «stable» à «négative». Cela arrive en plein débat à l’Assemblée nationale sur l’effort de 60 milliards d’euros envisagé par le gouvernement dans son projet de budget pour 2025 afin de ramener le déficit public à 5% du PIB et tenter de reprendre le contrôle d’une dette colossale. Ce déficit devrait terminer l’année à 6.1, voire 6.5 % du revenu national, ce qui veut dire en fait que 40 % des salaires des fonctionnaires sont actuellement payés par les investisseurs internationaux. Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management juge dans une note que « les écarts de notes octroyées par l’agence entre la France et beaucoup de pays moins bien notés sont maintenant très difficiles à justifier », avec des performances macroéconomiques françaises souvent inférieures.
La France emprunte sur les marchés, alors qu’elle est déjà sous tension en raison de ses difficultés budgétaires et de l’instabilité politique issue des élections législatives anticipées de juin-juillet. Ses taux d’intérêt sont désormais au niveau de ceux de pays comme le Portugal ou l’Espagne, réputés plus risqués. « Nous sommes aujourd’hui, en Europe, un des pays les plus isolés en termes de déficit et de dette », et « nos partenaires européens nous regardent », avait admis mardi le ministre de l’Économie et des Finances Antoine Armand, sur TF1.
En raison de cinquante années de déficit ininterrompu, série sans précédent depuis Louis XIV et sans équivalent dans le monde moderne, la charge de la dette publique française est aujourd’hui le deuxième poste budgétaire derrière l’éducation avec plus de 50 milliards d’euros et elle pourrait devenir le premier d’ici à 2027.
2 commentaires
Merci à monsieur MACRON, brillant financier (?) qui a conduit notre pays à la faillite dans quasi tous les domaines. Mais il s’en fout, se regardant au lever dans son miroir en grande admiration de lui-même.
Chaque samedi de 10H à 11H, j’écoute Philippe de Villiers sur Europe 1, ses analyses, son humour noir et ses brillants commentaires sur la VRAIE Histoire de la France d’aujourd’hui confrontée à la suprême bêtise administrative et bureaucratique, à la lâcheté et aux postures de cabot de ce petit prétentieux de président.
Le spectacle est un désatre et du rez-de-chaussée au poulailler les spectateurs de ce théâtre sifflent sa pitoyable comédie.
Au secours, Molière !
Au lieu d’être la Mozart de la finance Macron est plutôt le Beethoven de la dette.