Il en faut en réalité 6 fois plus. Dans son rapport l’IGF a sous-estimé l’effort à exiger chaque année de l’Etat. Pour sa part, l’IREF a estimé à 30 milliards l’objectif à viser. Pour l’atteindre, diminuer le sureffectif des fonctionnaires d’Etat : environ 800.000.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
C’est un essai de révisionnisme historique et économique. Le professeur Florin Aftalion nous fait revivre les évènements des années 1930 sous l’angle de l’analyse économique. Et l’on comprend que la réalité n’a rien à voir avec la fiction que les étatistes nous racontent. Non, le New Deal n’a pas été une bonne chose pour l’Amérique mais une catastrophe pour son économie.
10 % : Taux de chômage de la France, ce qui lui vaut désormais une place de choix. Bien sûr, c’est moins que l’Espagne, ou que la Grèce, pays où le travail au noir est un sport national. Mais si l’on considère les pays les plus riches de la zone euro, la France est à la première place avec un taux de chômage de 10 % de la population active. Le taux de chômage en Allemagne et aux Pays-Bas est à 5.4 %, en Autriche à 5 % et en Belgique à 7 %.
Bizarrement, le résultat du référendum irlandais n’a pas fait la Une des journaux français. Et pour cause. Les Irlandais ont voté à plus de 60 % pour la poursuite des cures d’austérité dans leur pays et en Europe. Ils ont bien compris que pour sortir de la crise économique, il faut moins d’Etat et moins de dépenses publiques. Leur vote devrait servir d’exemple.
Pour expliquer la forte hausse des loyers, Martine Aubry accuse le marché qui est, comme on le sait, le principal bouc émissaire de nos politiques. Mme Aubry aurait dû lire…
En plus de l’impôt sur les sociétés qui atteint 39 % pour les PME, nos entreprises sont soumises à des dizaines de taxes adoptées par les décideurs politiques. Le MEDEF estime leur nombre à 120. Ces taxes peuvent être d’un montant assez insignifiant ou bien être très élevées comme la taxe qui remplace la taxe professionnelle et qui pèse pour 15 Milliards d’euros.
L’expression à la mode laisse penser que la Bourse en général, et les cours en bourse d’une grande entreprise, sont à l’origine des « plans sociaux ». En fait, plusieurs exemples montrent qu’il y a corrélation négative entre cours de bourse et licenciements. L’ennemi de l’emploi n’est pas la Bourse, mais l’Etat.
Le gouverneur républicain du Wisconsin, Scott Walker, a été obligé de remettre son mandat en jeu pour cause de…réformes. Elu gouverneur il y a 18 mois, Scott Walker a engagé immédiatement une série de coupes drastiques dans les dépenses publiques de cet Etat et s’en est pris aux syndicats publics extrêmement puissants. Il a d’abord obligé les syndicats à se réenregistrer chaque année et a rendu facultatives les cotisations des salariés.
Une étude du Centre for Policy Studies montre clairement que les pays avec la plus forte croissance économique sont aussi les pays avec moins d’Etat et avec une fiscalité moins…
La tradition continue. Le pouvoir politique rencontre les organisations syndicales pour discuter des réformes « sociales » à faire. D’un côté, des élus choisis par le peuple, de l’autre, des…