Une idée reçue circule depuis la crise de 2008 : les plus riches auraient profité de la crise pour s’enrichir encore plus alors que les autres auraient trinqué pour eux. Rien de plus faux. Aux Etats-Unis, entre 2007 et 2008, les revenus des 400 individus les plus riches (classement Forbes) ont chuté de plus de 40 % et le nombre de millionnaires a baissé aussi de 39 %.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Le gouvernement s’apprête à rétablir l’autorisation préalable de l’administration pour mettre des salariés en chômage partiel. Cette autorisation avait été supprimée par le gouvernement précédent. Alors que le chômage ne cesse d’augmenter et que le droit du travail français est le plus rigide au monde, les socialistes en rajoutent une couche.
La gestion et les résultats du groupe France Télévision ont été critiqués dans plusieurs rapports récents, dont celui du Sénat (mai 2012). Dans un article intitulé « L’argent des contribuables gaspillé en direct » (juillet), l’IREF a révélé de grandes différences entre la gestion du groupe français et la BBC.
Lors de l’émission « Des paroles et des actes » (28/09) sur France 2, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a répondu à la remarque sur le SPD qui s’est débarrassé de l’idéologie marxiste en arguant que cette idéologie était « toujours utile à ceux qui veulent comprendre l’évolution du monde ». Non, Monsieur Ayrault, le marxisme ne nous aide surtout pas à comprendre le monde.
Ceux qui croient aux idées libérales sont d’habitude d’une nature optimiste. On ne peut pas être autrement lorsque l’on fait confiance aux individus, à l’initiative privée et au marché. Mais, cette fois-ci, il y a vraiment peu de raisons d’être optimiste. Le budget présenté par les socialistes, appelé, à tort, « d’austérité », donnera probablement le coup fatal à une économie dans le coma. Les hausses d’impôts pour tout le monde, ménages et entreprises, assorties d’une fausse baisse des dépenses publiques ne pourront qu’aggraver une situation déjà catastrophique. On a toutes les raisons de s’interroger sur les connaissances économiques et fiscales de ceux qui nous gouvernent, voire sur leurs capacités à comprendre le monde extérieur. Alors que tous les pays baissent les impôts, y compris la Suède, et taillent drastiquement dans les dépenses publiques, la France continue sur la voie d’une plus forte pression fiscale. Les départs des entrepreneurs vers d’autres cieux vont s’accélérer et ceux qui vont rester feront tout ce qui leur possible pour économiser. Il ne sera pas question d’embaucher. Le chômage, déjà l’un des plus élevé parmi les pays membres de l’OCDE, continuera à augmenter. Les socialistes diront sûrement que c’est la faute au marché et au…libéralisme économique. Les Français vont-ils les croire ? Rien n’est moins sûr. Mais l’avenir économique de la France s’annonce très angoissant…
La fameuse phrase de Bill Clinton est largement reprise par les Républicains en campagne. Car Obama ne peut surtout pas se targuer d’avoir redynamisé l’économie américaine et sauvé les emplois.…
Dans un article intitulé « Allègement des programmes : deux poids deux mesures ?« , la journaliste de Libération, Véronique Soulé, cite le rapport de l’IREF sur les manuels d’économie et suggère…
15 Français en 4 mois. Dans une interview accordée au quotidien britannique The Guardian (14/09) à propos de la taxe à 75 % instaurée par le gouvernement socialiste, Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et administrateur de l’IREF, précise que, rien que les 4 premiers mois de l’année 2012, une quinzaine de personnes ont déjà demandé auprès de son cabinet à quitter la France. C’est trois fois plus que pendant toute l’année 2011.
Aujourd’hui ce n’est pas la race qui est en cause, mais la position sociale. Bernard Arnault et la famille Peugeot ont été insultés par la presse de gauche parce qu’ils sont riches et entrepreneurs, créateurs d’emplois et bienfaiteurs de la nation. Rares sont ceux qui ont pris leur défense : l’IREF ose le faire !
Entretien de Nicolas Lecaussin (IREF) avec Sophie Pedder, auteur de l’ouvrage Le déni français (Lattès, 2012). Cette journaliste dirige le bureau parisien de la célèbre revue The Economist. Elle ne comprend pas pourquoi la France ne veut pas voir les mesures qui s’imposent et qu’ont prises des pays aussi divers que la Suède, l’Allemagne, voire même l’Italie et l’Espagne.