En dépit des évidences, et malgré le reflux des idées keynésiennes, certains ne désarment pas : le profit, l’appât du gain et l’ultralibéralisme expliqueraient la crise, et l’Etat affaibli ne pourrait contrôler le pouvoir des riches. Mais qui croit encore à cette fable ? L’opinion publique ouvre enfin les yeux.
Il n’y a rien de pire en France que d’être riche et libéral. C’est la conclusion de plusieurs ouvrages qui viennent de sortir, et donnent une lecture décalée de la crise et de ses origines. L’originalité de la chose, c’est que les auteurs ne passaient pas jusqu’à présent pour des doctrinaires de gauche.