Caroline L. nous reçoit dans son bureau au neuvième étage de l’immeuble que possède sa famille à deux pas du métro Blanche. Energique, elle ne mâche pas ses mots et déteste la langue de bois. C’est ce qu’elle a aimé dans notre Etude consacrée à l’évolution des loyers en France (1994-2013) et dans laquelle on démontre que, contrairement aux idées reçues, les loyers ont augmenté beaucoup moins que tout le reste (coûts de l’énergie, coûts liés à la construction, taxes et impôts, coûts de la vie…). « Vous avez tout à fait raison, nous dit Caroline en nous montrant des feuilles d’imposition. J’ai vérifié. Entre 1993 et 2014, la taxe foncière sur Paris a augmenté de 180 %, durant la même période, les loyers n’ont augmenté que de 39 % ! Et les charges de 102 % ! ».
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
L’article de Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est repris par Le Figaro Magazine ( 24 octobre) dans :
L’Etude de l’IREF consacrée à l’impact des Rapports de la Cour des Comptes réalisés entre 2007 et 2012 est largement présenté par Le Figaro Economie (24 octobre).
Pour Thomas Piketty, dont le dernier livre a été analysé et critiqué par l’IREF, les richesses mondiales ont tendance à se concentrer (les 1 % des plus riches) et afin d’y remédier (et lutter ainsi contre les inégalités), il serait bon de mettre en place une taxe mondiale sur le capital des plus riches. Piketty ignore déjà que même parmi les plus riches il existe une forte mobilité.
L’infatigable animateur de l’Institut for Economic Studies-Europe vient de publier un petit livre (86 pages) au titre plus que suggestif. On comprend tout de suite que l’argent des autres est bien l’argent des contribuables gaspillé par les décideurs politiques.
L’IREF l’a souvent démontré autant dans ses Etudes que dans ses livres : les riches d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux d’hier. C’est ainsi que les arguments de ceux qui dénoncent les inégalités sont complètement faussés par ces données. Le nouveau classement Forbes, d’octobre 2014, des 400 Américains les plus riches est constitué d’une très grande majorité d’entrepreneurs. Plus de 66 % du total, en effet, sont des « self-made billionaires », créateurs de leur propre entreprise, elle-même à la base de leur réussite et de leur enrichissement. Dans certains secteurs – les nouvelles technologies, la finance et l’immobilier – ce pourcentage est même encore plus élevé. Plus de 94 % des milliardaires du secteur des nouvelles technologies ont créé leur fortune par eux-mêmes. Parmi eux 60 % environ, proviennent même des classes moyennes. Parmi les plus connus : Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, ou Larry Page.
Et si le premier ministre italien devenait le modèle à suivre pour les hommes politiques français ? Le président du Conseil italien est en train de défendre une réforme du marché du travail (le « Job’s Act ») pour y introduire plus de flexibilité et de faciliter l’emploi des jeunes par la mise en place d’un contrat de trois ans, très souple. Cette dernière mesure ressemble au CPE (Contrat de première embauche) français dont la mise en place avait échoué face aux protestations des syndicats et d’une partie des jeunes. Renzi se heurte, lui aussi, aux menaces du monde syndical d’autant plus qu’il veut dépoussiérer le Droit du travail italien en passant de 2 000 lois actuellement en vigueur à seulement…50 normes. Mais c’est surtout la suppression de l’article 18 qui a déclenché les hostilités. Il s’agit d’un article qui impose la réintégration d’office de tout salarié dont les tribunaux auraient estimé le licenciement injuste.
Début 2013, l’IREF avait tiré le signal d’alarme sur la hausse du nombre de français qui quittent la France et surtout sur leur profil. Voici qu’un nouveau Rapport du gouvernement…
Pour une fois, c’est la France qui mène face à l’Allemagne… Il s’agit en effet du nombre de ministères : 6 de plus en France ! Car en Allemagne, il…
A voir les surenchères réformistes des candidats à la présidence de l’UMP (et donc du possible futur candidat aux présidentielles), on ne peut que se réjouir. A l’exception d’Alain Juppé, qui a le plus grand mal de se débarrasser de l’étatisme chiraquien (même s’il ose parler de la suppression de l’ISF et d’une harmonisation fiscale avec l’Allemagne), les autres – François Fillon, Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire – font des propositions économiques de bon sens et, souvent, audacieuses, pour un pays comme la France.