7 novembre 1917 – 7 novembre 2017. Si Lénine ressuscitait aujourd’hui, 100 ans après la « révolution » d’octobre, il choisirait à coup sûr la France comme le terreau le plus propice à la prise du pouvoir. Les mélenchonistes et autres extrémistes marxistes seraient prêts. Il faut donc les combattre et rappeler les réalités du communisme. Souvenirs.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
L’OCDE vient de publier l’étude (2016) consacrée aux Pensions dans les pays de l’OCDE. Le tableau comparatif est absolument saisissant car il montre le terrible décrochage de la France. Avec seulement 14.7 Mds de dollars (0.63 % du PIB) d’actifs, elle est parmi les plus mauvais élèves des pays membres.
Réélu au printemps dernier, le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, vient d’annoncer de nouvelles baisses d’impôts. Le taux de l’IS passe de 25 à 21 % en 2021 et l’impôt sur les dividendes à 15 % (deux fois moins élevé qu’en France). De même, le Premier ministre ne garde que deux tranches de l’IR sur quatre avec un taux maximum à 49.5 % au lieu de 52 %. Très habilement, Mark Rutte, le leader du centre-droite, avait repris pendant les semaines qui ont précédé les élections le discours anti-immigrés de son principal adversaire tout en préservant son positionnement libéral.
Fin du tirage au sort ? Mais pour faire quoi ? La réforme pour « canaliser l’accès à l’Université » est pleine d’ambiguïtés et ne propose pas les mesures dont aurait besoin le système universitaire français. D’un côté, le bachelier devra avoir le « profil requis » pour entrer à l’Université, mais, de l’autre, il gardera le « dernier mot » pour choisir sa filière. Et il n’y a rien dans le projet du gouvernement concernant une vraie sélection à l’entrée. Car – faut-il encore le rappeler ? – l’accès à l’Université est un droit mais pas un dû ! Il ne s’agit pas de l’école primaire mais des études supérieures. Ça se mérite ! D’autant plus que presque 50 % des étudiants ne passent pas la première année de fac !
Quelle tragédie ! 100 ans après, la France doit subir Mélenchon et une opposition léniniste
Triste constat. 100 ans après la « révolution d’Octobre » (en réalité, un coup d’Etat bolchévique), l’opposition politique en France est représentée surtout par les Insoumis et leurs alliés. La plupart de leurs propositions font froid dans le dos et nous incite à être plus que vigilants.
Loin d’être une victoire, la récente décision concernant la directive de 1996 sur le travail détaché n’a pas essentiellement changé le système comme le souhaitait la France. Les transformations ont été minimes et ne vont pas affecter, au moins à court terme, le travail détaché. Ce qu’il faudrait c’est une réforme en profondeur du marché du travail français et de l’Etat.
Un article scientifique paru le 13 octobre dans la revue Social Science History (Cambridge University Press) confirme les analyses publiées par l’IREF en 2014 lors de la sortie en librairies de l’ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle.
Il faudrait montrer aux peuples européens que les changements viennent d’en bas, de l’individu et de la société civile, pas de la Commission qui est aujourd’hui une sorte d’épouvantail technocratique. Moins de bureaucratie et plus d’initiatives individuelles garderont l’esprit européen en vie.
La réforme du système scolaire britannique commence à porter ses fruits. Les « écoles libres » créées à partir des années 2010 profitent à tous les enfants et affichent de très bons résultats.
Le colloque auquel a participé l’IREF, à Prague, a été aussi l’occasion de prendre connaissance de plusieurs expériences étrangères dans le domaine de l’Education. On a d’abord entendu la présidente de l’Agence nationale finlandaise pour l’Education qui a expliqué les raisons de l’excellente place (5ème alors que la France n’est que 26ème) qu’occupe son pays dans le classement PISA. Il s’agit d’un travail permanent pour apprendre la rigueur aux élèves ; et l’on exige aussi que tous acquièrent, très tôt, la capacité de lire et d’écrire correctement.