Décidément, la question de l’IA fait perdre les pédales à l’État qui persiste à intervenir à tous les niveaux. Jeudi 6 février, Emmanuel Macron a signé un accord de partenariat sur l’IA avec les Émirats arabes unis, notamment dans l’objectif de créer un campus spécialisé. C’est désormais au tour d’Élisabeth Borne, ancien Premier ministre refourgué au ministère de l’Éducation nationale, de lancer un appel d’offres à hauteur de 20 millions d’euros pour développer une IA destinée aux professeurs… dans un « usage éthique ».
En plus de cela, les élèves du secondaire auront droit à une initiation express à l’IA dès la rentrée 2025, à savoir des modules entre 30 min et 1h30 sur la plateforme Pix. L’objectif affiché ? « Sensibiliser les élèves aux biais et aux limites de l’IA ». Voilà qui devrait, sans aucun doute, forger des esprits critiques…
Quant aux enseignants, ils bénéficieront eux aussi d’une formation. Ils seront invités à explorer « les enjeux autour des données utilisées par l’IA » ainsi que son « impact environnemental ». Autant dire que ces thèmes seront d’un grand secours pour les élèves qui peinent déjà à acquérir les bases en mathématiques et en orthographe. Leurs performances déclinent et l’État, incapable de résoudre les problèmes qu’il a lui-même créés, préfère investir des sommes considérables dans des dispositifs périphériques.
Les professeurs ne rejettent pas la technologie, bien au contraire : nombreux sont ceux qui utilisent déjà divers outils numériques pour enrichir leurs cours, et ce n’est certainement pas d’un énième dispositif impulsé par le haut qu’ils ont besoin. L’enjeu réel est, au contraire, l’autonomie des établissements scolaires, qu’il s’agisse des progarammes, du recrutement et des financements. Pourquoi ne pas faire confiance aux acteurs de terrain, bien plus proches des réalités locales que les technocrates des ministères ? C’est en redonnant aux établissements une véritable liberté de décision que l’on pourra réellement relever le niveau scolaire et initier, le cas échéant, les élèves à l’IA de manière appropriée.
10 commentaires
Au regard de l’évolution informatique qui devient imbuvable et hors de portée de bon nombre sauf à s’acquitter de prélèvements multiples directement sur les compte, on peut s’attendre au pire avec ce qu’ils nomment l’IA qui dans les faits n’est que de l’informatiques derrière laquelle il y a toujours des individus mal intentionnés qui comme les politiques ont trouvé la formule magique pour piller directement les comptes des autres tous les mois. L’escroquerie mondiale et nouveau fléau mondial à grande échelle instauré par le monde politique qui devrait donner l’exemple !
Quand à Macron ils signe un nouveau contrat avec le monde musulman et lâche quelques dizaines de milliards pour favoriser la mise sous tutelle de la France par ce même monde musulman. De tous temps le monde collabos n’a reculé devant rien jusqu’à la déflagration finale.
Le c etait mieux avant a toujours du succes chez les reactionnaires…..😅😅😅😅😅
Bonjour ,
À 64 ans, j’utilise déjà l’IA depuis un certain temps. Il est vrai que c’est très intéressant, mais investir 20 millions euros pour des formations de 30 minutes, c’est complètement ridicule ! Ils ont vraiment de l’argent à dépenser…
Je pensais que les enfants étaient plus autonomes pour apprendre que les personnes âgées.
Macron a un nouveau job ayant perdu le pouvoir. Dépenser de l’argent encore et toujours que nous n’avons pas juste pour s’afficher sur les écrans. La dette ? Ce n’est pas son problème. Inconséquence pathologique qui va durer encore 2 ans.
le macron et sa bornée doivent être destitués d’urgence
Je préfère l’Intelligence Humaine des Enfants, des Ados avec leurs Parents……
Question que nos députés ne se sont pas posée: les élèves du secondaires qui utilisent déjà l’IA ( à l’insu du plein gré de leurs professeurs) ont-ils besoin d’une formation pour leur expliquer de travers ce qu’ils ont déjà parfaitement assimilé sans l’aide de personne?
Vous exagérez : ce n’est pas demain la veille que l’état perdra ses pédales…
Ne rouspétez pas, cet argent dépensé pour l’IA aurait pu l’être pour enseigner le wokisme et ses théories délirantes si ses partisans débiles de la gauche avaient été écoutés. Bien que le coût de cet enseignement soit exorbitant, il en restera certainement un petit quelque chose d’utile.
J’aime bien l’usage éthique employé par Mme Borne. Rappelons lui que les quatre principes de l’éthique sont l’autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice. Commençons par le commencement : l’autonomie d’un élève suppose qu’il ait reçu un enseignement suffisant sur les fondamentaux pour acquérir la fameuse autonomie. Au vu des résultats actuels, l’important n’est pas l’IA mais que les élèves soient un jour en capacité d’en maîtriser l’usage. Toutefois le “quoi qu’il en coûte” étant devenu la doctrine, feignons de croire qu’il servera enfin à quelque chose.