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L’écologisme a fait tomber les partis eu pouvoir au Sri Lanka

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Le verdict a été sans appel ; deux ans après que le pays a frôlé la famine et été mis en cessation de paiements en raison de la nécessité d’importer en urgence de grandes quantités d’aliments pour compenser l’effondrement des rendements agricoles suite à un plan écologique radical interdisant engrais et pesticides, les partis au pouvoir à l’époque au Sri Lanka ont subi une déroute aux législatives.

Marxiste de formation mais depuis largement converti à l’économie de marché, Anura Kumara Dissanayake, 55 ans, qui avait été élu il y a deux mois à la tête d’un pays épuisé par la pire crise économique de son histoire et une brutale cure d’austérité, a remporté haut la main les élections. Il s’est engagé à réduire les taxes sur les produits de première nécessité et à éradiquer la corruption, s’attirant un large soutien de la population ; le Front de libération du peuple (JVP), a remporté 159 des 225 sièges à pourvoir au Parlement. Grâce à ce score, la NPP, qui n’occupait que trois sièges dans l’assemblée sortante, y détient désormais la majorité des deux-tiers requise pour engager une modification de la Constitution.

Le parti du précédant chef de l’Etat, Ranil Wickremesinghe, n’a obtenu que 4,5% des voix. Chefs d’entreprises et hommes d’affaires ont notamment été rassurés par sa décision de ne pas jeter aux orties l’accord passé en 2023 avec le Fonds monétaire international (FMI) pour tenter de remettre le pays sur les rails. L’économie du Sri Lanka s’était effondrée en 2022, contraignant son gouvernement à faire défaut sur sa dette publique, alors estimée à 46 milliards de dollars. Plusieurs semaines de manifestations populaires contre les pénuries et l’inflation qui ont suivi ont causé en juillet 2022 la chute du président de l’époque, Gotabaya Rajapaksa.

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