L’entrepreneur texan Elon Musk a dévoilé le robotaxi, dénommé Cybercab de sa société Tesla lors d’une présentation à Los Angeles, envisageant une production « avant 2027 » malgré de nombreux obstacles techniques et réglementaires encore à franchir. Le taxi, dépourvu de volant et de pédales, doit être commercialisé à moins de 30.000 dollars (27.500 euros), est rechargeable par induction et « 10 à 20 fois » plus sûr qu’une voiture conduite par un humain, a affirmé M. Musk, capitaine d’industrie reconnu comme génial, quoique controversé quand il s’aventure dans la géopolitique, notamment par son indulgence envers le Kremlin. Il a par ailleurs fait défiler des robots humanoïdes dansants, baptisés « Optimus », assurant qu’ils seraient un jour capables d’effectuer des tâches domestiques, pour un prix compris entre 20.000 et 30.000 dollars.
Tesla affiche toutefois un certain retard sur Waymo de Google (Alphabet) et Cruise du géant automobile General Motors, qui circulent depuis 2021. Bardés de caméras et de lidars (lasers de détection), les robotaxis suscitent des débats intenses sur les risques qu’ils représentent. Contrairement aux véhicules conduits par des humains, les robotaxis peuvent circuler 24 heures sur 24, sans tomber malade, sans faire grève, sans pause et des études montrent qu’ils sont moins accidentogènes. En revanche, sur une route non balisée ou en plein blizzard, ils pourraient atteindre leurs limites.
L’inventivité des industries américaines, dans le numérique mais aussi les biotechnologies, les manipulations génétiques, l’énergie et le transport terrestre, aérien ou spatial, tranche avec l’apathie de l’Union européenne, empêtrée dans des régulations impressionnantes et une interprétation très étendue du principe de précaution. Ainsi, parmi les vingt principales entreprises technologiques mondiales par la capitalisation boursière, onze sont américaines, une sud-coréenne, une taïwanaise, une chinoise et seulement deux européennes, AMSL, néerlandaise et SAP, allemande. Parmi les vingt principales entreprises mondiales, tous secteurs confondus, à plus forte valorisation boursière qui auraient été créées depuis trente ans, aucune n’est européenne.
2 commentaires
aucune n’est européenne ?? pourtant notre président parlait bien de la startup nation? nous aurait il une fois de plus menti
L’Etat français est une start-up spécialisée dans les imbroglios administratifs. Ainsi, en cinq ans concernant l’eau, il s’est passé ceci:
Des « Assises de l’eau » en 2019 ont donné lieu à des « Etats-Généraux », suivis d’un « Varenne » (on met l’adresse du ministère en charge de détruire -déconstruire ?- l’activité concernée) qui aboutirent, non pas à une « Grande Loi » mais en l’occurrence ici le « plan eau » de Macron, suivi d’une multitude de décrets, d’arrêtés et autres circulaires expliquant lesdits décrets et arrêtés et créant des observatoires, des commissions, des assemblées, qui décideront de révisions des textes pour des exceptions omises durant la rédaction « en urgence » (évidemment because climat et fin du monde) de toutes ces billevesées, et qui boucleront ensuite avec des conventions territoriales (communales, intercommunales, cantonales, départementales, régionales), puis d’une Convention nationale (citoyenne bien sûr) qui décidera d’écrire une Nouvelle Grande Loi. Et on recommence. C’est ça, l’économie circulaire : on tourne en rond.
Comme s’il n’existait pas déjà 5 agences de l’eau en France, soit une administration déjà largement dotée en agents publics et incapable de dépenser le pognon qu’elle prélève…
Et notre premier ministre annonce une « Grande loi sur l’eau », certainement pour combler le vide.
Et vous aurez remarqué que, grâce à l’action déterminée de notre glorieuse administration et au vigoureux « plan eau » de notre génial président, il pleut.