Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » La nullité de Kamala Harris, c’est un bonus pour Trump

La nullité de Kamala Harris, c’est un bonus pour Trump

par
4 872 vues
prop_4_pendules.png

La mauvaise prestation de Trump lors du débat avec Kamala Harris, début septembre, lui avait fait perdre beaucoup de points dans les sondages et avait donné un coup de fouet à la campagne de la vice-présidente. Depuis, on assiste à incroyable retournement de situation. L’ancien président remonte presque tous les jours dans les sondages et il est donné gagnant par pratiquement tous les instituts. Le plus inquiétant pour Harris, c’est que Trump fait beaucoup mieux qu’en 2016 et qu’en 2020 à la même époque (début octobre). Or, en 2016, il a gagné les élections et en 2020, il n’a perdu que de justesse. De nombreux analystes s’accordent à dire qu’il doit surtout ces bons résultats à la candidate démocrate elle-même. Elle est en effet très mauvaise. Son programme économique est encore très flou, hors les hausses d’impôts et les aides et subventions distribuées un peu à tout le monde. Elle évite en général de donner des entretiens à la presse et lorsqu’elle y consent, c’est avec un journaliste qui lui est acquis. Même dans ces conditions, elle patauge. Lors d’une récente interview télé, on n’a rien entendu d’autre que les généralités et platitudes habituelles. Sauf cette réponse, lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle ferait différemment du président Biden : « Il n’y a rien qui me vient à l’esprit », a-t-elle dit ! C’était une corde pour se pendre, car Biden est l’un des présidents les plus impopulaires qui ait jamais été. Il termine son mandat avec un taux d’approbation de 41 % et seulement 28 % des Américains considèrent que leur pays est sur la bonne voie…

Mme Harris et ses conseillers pensent très probablement que les électeurs (surtout les indécis et les indépendants) auront peur de voter pour Trump. Pari risqué. Ils pourraient avoir encore plus peur de voter pour pour une mauvaise progressiste doctrinaire.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

6 commentaires

tadei jean philippe 12 octobre 2024 - 11:09 am

parce que TRUMP ne fait pas la meme chose, il ne prend pas des journalistes acquis à sa cause pour ses entretiens? cela m’ étonnerais, votre lettre est très intéressante mais quelquefois partie pris

Répondre
Nicolas Lecaussin 12 octobre 2024 - 6:32 pm

Il faut lire l’article…Ainsi que d’autres consacrés à Trump
Merci à vous

Répondre
Maellys93 13 octobre 2024 - 5:08 pm

Trump a beaucoup de défauts pour les américains.
Mais son mandat a été plutôt « pacifique ».
L’électeur populaire est sensible à cela.
En tout cas, son mandat n’a pas été entaché par de graves conflits comme celui de Biden.

En règle générale les conflits génèrent des « pénuries ».
Force de constater que les « pénuries » occasionnent l’augmentation des prix et …
de la bourse!
Et qui en profite?
Les classes aisées et cultivées qui votent démocrates.
La paix ou la croissance des fonds boursiers.
Il faudra choisir.
En définitive cette élection va donner un indicateur sur le niveau d’humanité des américains.

Répondre
Filouthai 14 octobre 2024 - 7:34 am

Non il ne fait pas la même chose.
Il n’affronte que des pisse copies de gauche opposés à ses idées et son programme. Kamala est une nullité, été comme ses pieds et incompétente sur tous dossiers.
Trump est un des plus grands dirigeants de ce 21° siècle. C’est parce qu’il dérange les gens sans cervelle et les pourris qu’il a déjà connu trois tentatives d’assassinat pendant sa campagne électorale. C’est dire s’il dérange l’état profond.

Répondre
jacques lemiere 12 octobre 2024 - 11:53 am

la démocratie pratique, on vote pour le moins pire… j’ai perdu des amis car je leur disais que trump est un symptôme et non le mal… non à trump ne fait pas un programme..

Répondre
Mathieu Réau 12 octobre 2024 - 3:58 pm

C’est tout le problème de la gauche : elle ne peut pas envisager déplaire à l’électeur. Et encore moins croire que le camp d’en face séduise.
Personne ne fait d’efforts lorsqu’il pense la victoire déjà acquise.

Répondre