Vladimir Poutine a entamé mercredi 19 juin une tournée exceptionnelle en Corée du Nord, un des rares alliés de la Russie actuellement avec l’Iran, le Bélarus, la Syrie, le Venezuela et… c’est à peu près tout, puisque le partenariat avec Pékin n’est pas dénué d’ambiguïtés, du fait que la Chine a aussi la majorité de ses intérêts économiques en Occident. Le président russe s’est félicité du « ferme soutien » apporté par Pyongyang à l’invasion de l’Ukraine. Lors de cette visite d’Etat de deux jours, un accord de partenariat stratégique devrait être signé. Le Kremlin attend aussi, en échange d’une assistance technologique et alimentaire, la confirmation de nouvelles livraisons d’obus à son armée, signe que son industrie de l’armement n’a une aussi grande capacité qu’il le prétend de monter en cadence. Pyongyang a déjà livré entre 2 et 5 millions d’obus, selon de récentes estimations de services de renseignements sud-coréens. Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais pour la Corée du nord l’allié clé reste la Chine, qui ne verrait pas d’un bon œil une montée de l’influence russe.
Dictateurs de tous les pays, unissez-vous ! Poutine se déplace en Corée du Nord
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