Les dictatures et les autocraties ont tout un arsenal de procédés pour se débarrasser de ceux qui les contestent. Il y a, bien sûr, la manière expéditive, stalinienne, celle de l’exécution sommaire ou de la déportation rapide. Il y a aussi des formes apparemment moins brutales : on organise un procès, qui bien sûr n’est qu’un simulacre puisque le verdict est décidé avant même qu’il ne commence. Enfin, certains régimes autoritaires se contentent de déconsidérer les dissidents, en répandant des rumeurs : ils sont fous (il faut l’être pour s’en prendre au leader suprême), ce sont des espions payés par l’Occident (par les Américains surtout), ou ils sont tout simplement manipulés par les forces occultes des démocraties de l’Ouest. Ou tout à la fois. Ces pratiques sont encore courantes en Corée du Nord, à Cuba, en Chine, en Russie, en Iran…
Il y en a une que nous aimons bien, chez nous aussi : discréditer l’adversaire. Qui critique  l’islam (ou seulement les islamistes) s’expose à être traité  d’islamophobe ou de raciste. « Tous les musulmans ne sont pas des terroristes ! » s’indignent les bien-pensants. Oui, bien sûr, mais pratiquement tous les terroristes sont musulmans. C’est un fait incontestable. Ceux qui ont perpétré les attentats de New York, de Londres, de Madrid, de Paris, de Nice, de Boston ou de Bali, pour ne citer que les plus terribles, sont des musulmans. Le dire ne signifie pas condamner tous les musulmans, pas plus que critiquer la dictature de Xi Jinping, comme nous le faisons régulièrement, ne signifie rejeter en bloc la Chine et les Chinois.
De même,  parler des crimes de Poutine ne relève pas d’une quelconque russophobie mais exprime de l’horreur à l’égard d’une autocratie qui détruit et qui tue. D’ailleurs, le plus grand russophobe est Poutine en personne. C’est lui qui crée le chaos, comme l’a très bien écrit Françoise Thom, c’est lui qui enfonce son pays, c’est lui qui  envoie à l’abattoir des dizaines de milliers de Russes. On peut connaître et aimer ces cultures, celle de la Russie, celle de la Chine,  mais néanmoins mépriser les dirigeants de ces pays qui, eux, haïssent bien la France et l’Occident et n’ont aucune réticence à le proclamer.  Comme le font aussi les terroristes islamistes.
9 commentaires
Historiquement, linguistiquement, islam et islamisme c’est interchangeable. Tous les livres du XIXe siècle parlent d’islamisme parce que ce terme a été copié sur le mot « christianisme ». Dans un souci de rationalité on a rajouté le -isme qui était à la mode. La distinction entre les deux termes n’est pas une définition établie par l’Académie française, mais plutôt une distinction qui est utilisée dans le discours contemporain où chacun a sa propre définition en dehors de toute réalité historique. La distinction entre islam et islamisme n’est pas universellement acceptée, notamment par les pays musulmans, et elle peut être sujette à des débats et à des interprétations diverses. Sur un sujet aussi sensible, il me semble important d’avoir un consensus en utilisant tous les mêmes définitions qui ne peuvent varier en fonction des contextes et des perspectives de chacun, voire de ses sympathie ou antipathie. Je crois qu’il est important de trancher ce nÅ“ud gordien, de manière académique, pour clarifier les discussions, car en l’absence de définitions on est dans des discussions problématiques et simplificatrices. Pour moi islam et islamisme c’est la même chose. Mais je sais faire la différence entre un musulman et l’islam.
non désolé moi je ne sais pas faire la différence parce qu’il n’y en a pas…. tous les musulmans adhèrent au même livre qui prône la même haine des mécréants, la même charia/djihad dans la même oumma, , la même taqiya, et les mêmes adites.. c’est bon j’arrête ? vous allez ouvrir les yeux un jour sur la vraie nature de l’islam ??
ça me fait furieusement penser aux communistes français des années 50…
En 1945 la majorité des politiques ont avoué n’avoir jamais lu Mein Kampf… vous voyez l’analogie ?
Alors, chère « Elite » vous pouvez lire le coran maintenant, c’est déjà trop tard…
Clair, net et incontestable ! sauf qu’en occident … nous sommes des Don Quichotte !
Nous sommes d’accord. Il faut dire la vérité même si elle est dangereuse pour celui qui la dit.
Oui, oui, c’est tout à fait exact mais comme l’affirment certains de mes amis (proches), face à tous les crimes des dictatures communistes ou pseudo socialisantes et à leur insuccès économique et social (car il faut quand même rappeler que si la Chine -pour ne citer qu’elle- s’est développée de manière spectaculaire, c’est très largement grâce aux pays occidentaux « honnis » par le pouvour en place), « si c’est de gauche, c’est quand même « mieux » »!!!!! et ils le croient sincèrement, tellement tant de gens de gauche font une fixation malsaine sur leur idéologie par ailleurs assez vicieuse et retorse (Sartre en étant un exemple caricatural). Donc, quasiment tout est excusé d’avance ou quand ils admettent des crimes, alors aussitôt, ils leur trouvent toujours une excuse du genre « il ne pouvait en être autrement « , « l’évolution de la société l’exigeait », etc, etc.. A l’égarement idéologie se joint l’aveuglement critique ou l’absence de simple bon sens. Et dire que de telles personnes se retrouvent régulièrement au pouvoir (sans parler, bien sûr des habituels travers très vicieux de nombreux hommes politiques). Nier l’évidence ou la réalité pour mieux se conforter dans une certaine idéologie et combattre férocement et « par principe » tout ce qui peut remettre en cause cette idéologie. Les terroristes de tout poil ont de beaux jours devant eux !
et pour reprendre les termes de l’article, le crime s’épanouit toujours dans un terreau favorable, le mensonge pour les chinois, l’orthodoxie pour les russes et la haine pour les musulmans…
Il en est de même en économie : lorsque, pour sauver nos savoir-faire industriels, et l’environnement, nous réclamons des financements massifs à la relocalisation de notre industrie, qui aurait en outre le mérite de rendre un sens social / sociétal à nos vies – en même temps que des revenus – il est aisé, pour ruiner notre fierté et notre crédibilité, de disqualifier notre bon sens en protectionnisme, voire en sinophobie, car nous cesserions alors de financer la dictature et le pillage environnemental délocalisés sans état d’âme… nos mandataires sont-ils soudoyés ou alors terrorisés par ces régimes de pillage et d’esclavage ?
Ce qui est épatant avec ces gens qui se font appeler des « progressistes », c’est qu’ils nous redirigent tout droit vers le moyen âge.