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La France est le 2e pays européen où les salaires les plus importants sont le plus fortement taxés

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L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) s’est récemment intéressée au sujet de la taxation du capital et du travail qu’ont appliquée ses Etats membres, c’est-à-dire les pays développés dont l’économie peut être comparée à la nôtre.

La pression fiscale et sociale pesant sur un salaire moyen (pour un célibataire sans enfants) s’élève à 44 % dans notre pays puis grimpe à 55 % pour trois fois le salaire moyen et même jusqu’à 64 % pour vingt fois le salaire moyen.

L’Hexagone récolte la deuxième place du podium en terme d’imposition des salaires les plus importants, seule la Belgique réussissant à faire pire (67 %) , les autres grands pays de l’Ouest, l’Allemagne ainsi que le Royaume-Uni et l’Italie étant tous situés au niveau de la barre des 50 %.

En ce qui concerne la taxation des dividendes (en tenant aussi compte de la fiscalité des entreprises qui les versent) et du fait notamment de nombreuses mesures d’exonération, l’imposition est aussi progressive : 41 % pour l’équivalent d’un salaire moyen et 51 % pour 20 salaires moyens. Grâce à la mise en œuvre du prélèvement forfaitaire unique (PFU), qui a d’ailleurs permis de réaugmenter le versement des dividendes et n’a pas coûté un sou à l’Etat, notre pays réussit à se placer à peu près au niveau de l’Allemagne (48 %) pour les hauts revenus..

Premier enseignement, qui contredit les mantras de la classe politique, la progressivité de l’impôt n’est donc pas menacée. Notons également que les charges sociales, qui entravent la compétitivité des entreprises, pèsent aussi sur le pouvoir d’achat des salariés. Contrairement à la France, le modèle ordolibéral allemand a réussi à préserver son système de protection sociale tout en allégeant ses contraintes et en laissant plus de liberté aux employés et aux entreprises.

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