Les élections ont ceci de cruel qu’elles mettent fin à la fonction des députés qui n’ont pas réussi à convaincre les électeurs de leur confier un nouveau mandat. Ainsi, six mois après les élections législatives, soixante députés Renaissance sont toujours au chômage sur les cent quatorze qui ont dû quitter l’Assemblée nationale. Parmi les chanceux, certains ont retrouvé du travail ou ont monté leur propre entreprise, d’autres ont été nommés à des postes publics qui se trouvent être fort prestigieux, comme Amélie de Montchalin, Christophe Castaner ou Brigitte Bourguignon. Certains députés laissés sur le carreau trouvent d’ailleurs un peu injuste de n’avoir pas bénéficié du même accompagnement, qui leur était au reste promis par Emmanuel Macron.
Qu’on se rassure, ces demandeurs d’emploi ont largement de quoi vivre, puisque le contribuable leur garantit une indemnité de plus de quatre mille euros brut pour au moins six mois et jusqu’à deux ans. Cela leur permet de se réhabituer à l’idée d’obéir à une hiérarchie, d’accepter des ordres et de suivre des horaires. Outre ces obstacles liés à une certaine réadaptation au monde du travail, l’expertise acquise lors de leur mandat est difficile à valoriser, d’autant que les profils comme les leurs sont nombreux. Certains se plaignent enfin du prix des trains, qui les dissuade parfois de se rendre à un entretien. Il faut qu’ils reviennent à la vraie vie ! François de Rugy, président de l’Assemblée nationale pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, a en effet mis fin au train gratuit à vie pour les députés.
Vu les difficultés qu’ils ont à retrouver un emploi, certains anciens députés Renaissance aimeraient qu’on facilite leur réinsertion professionnelle par des mesures spécifiques. Là n’est pas la solution, qui consisterait plutôt à libérer le marché du travail, ainsi qu’à revoir le statut de la fonction publique pour qu’il cesse d’offrir des garanties aussi déséquilibrées avec le privé. Ils auraient dû y penser pendant qu’ils étaient députés.
6 commentaires
Très bonne chose qu’ils redeviennent des citoyens de base , beaucoup de chômeurs n’ont pas ce montant d’indemnité
D’autre part s’ils avaient de réelles compétence ils trouveraient du travail , sans doute moins bien payé car les loi sur charges sociales par ces mêmes incompétents empêchent les employeurs d’être compétitifs avec des salaires supérieurs à 2 000.00 €. Au fait, avant d’avoir été élu ils étaient probablement » assistant » d’un parlementaire .
Qu’ils apprennent d’abors à travailler dans le privé . Comme en Allemagne
En plein accord DUPOND. Il faut en plus interdire dans la constitution aux fonctionnaires d’être députés ou d’exercer une quelconque fonction politique car ce sont des incapables qui ont tué le secteur privé et la France en votant des taxes, des taxes sur les taxes, des prélèvements, des charges, des augmentations d’impôts en permanence, pour s’engraisser sur le dos des contribuables !
Ils devraient être contraints de rembourser les indemnités perçues et trouver un boulot au SMIG pour leur faire voir ce qu’est l’entreprise privée.
Et les français qui trouvent cette situation normale …???? A tomber de désespoir !?
Ah, les pauvres bougres, il leur suffirait seulement de « traverser la rue » pour (re)trouver un boulot dixit leur DRH en Chef.
Pendant ce temps-là, ils nous coûtent un « pognon de dingues » en allocations chômage.
Dura lex, sed lex.
Je ne comprends pas on recherche des assistantes maternelles fort bien payees par milliers ainsi que des travailleurs grassement rémunérés .n hesitez pas à aller à pole emploi ,pas besoin de prendre le train .et arrêtez de pleurer sur votre sort vu les lois que vous avez voté pour affaiblir encore plus le peti peuple.
Bonjour, ces soixante ex-député LREM, pourraient par exemple constituer une commission d’enquête sur l’escroquerie carbo-climatique en bande organisée et sur les ONG à prétexte verts dont les financements par des puissances étrangères sont douteux ? Merci. Bien à vous
Ne plus être et avoir été…Dur, dur. Ils ne pourront plus plastronner devant leurs connaissances.