L’idée de la Communauté politique européenne (CPE) a été présentée pour la première fois en mai 2022 par le président Emmanuel Macron. Cette communauté, a-t-il soutenu, devrait inclure l’Union européenne (UE), l’Espace économique européen (EEE) et 10 autres pays de la région pour arriver à une large plate-forme des initiatives nationales. Selon le GIS, la menace posée par la guerre en Ukraine a renforcé l’urgence de créer de telles organisations. A condition qu’elles soient efficaces et qu’elles respectent la volonté des pays.
Le principe fondamental de la CPE est prometteur car il pourrait également mettre en évidence les opportunités de collaboration à long terme et renforcer la position de l’Europe sur la scène mondiale tout en préservant la diversité du continent qui devrait être la source de sa force. Cependant, pour que cette plateforme réussisse, elle doit éviter d’être utilisée à mauvais escient par Bruxelles et les pays les plus puissants d’Europe qui pourraient défendre leurs propres intérêts aux dépens des États plus petits. On le sait, le président Macron est un ardent centralisateur européen qui voit l’Europe comme une entité dirigée d’en haut, avec des procédures standardisées, réglementées et une administration puissante. La subsidiarité n’a que peu d’importance pour lui, l’harmonisation étant le principe directeur. Nous avons ici un modèle à la fois socialiste (péréquation) et typiquement français (centralisation et concentration sur la force de l’État). Ce n’était pas l’idée originelle de l’intégration européenne. Dans la vision de ses fondateurs, la diversité des populations européennes, son riche patrimoine culturel et ses solutions sociales et économiques étaient considérés comme un atout. L’intégration visait simplement à combiner les énergies dans des domaines bien choisis. L’Europe, composée de petites et moyennes puissances, doit tirer parti de sa force pour rester compétitive à l’échelle mondiale. Son avantage concurrentiel doit être aiguisé par une compétition interne amicale, ancrée dans la diversité du continent.
Les fondateurs de l’UE étaient des démocrates-chrétiens, partisans fermes d’une implication limitée de l’État dans l’économie de marché et de cadres étatiques ordonnés qui incluent la protection des personnes socialement fragiles. Les principes de subsidiarité et d’autodétermination étaient essentiels pour les fondateurs, la liberté et la responsabilité individuelles étaient les piliers de l’Europe qu’ils envisageaient. Ce sont des principes fondamentaux qui devraient être à la base de cette CPE.
3 commentaires
est-ce qu’il y a déjà une seule idée de Macron qui n’a pas fini en catastrophe financière ? Il faut arrêter avec ces minables torchons parisiens qui n’ont plus d’existence que pour le fric et les vacances
L’europe actuelle est une aberration et fera mourir tous les Pays qui la compose !
Seule, l’Europe des NATIONS pourra subsister ce qui est loin d’être le cas! Chaque Pays doit rester maître de ses décisions dans TOUS les domaines.
Le général de Gaulle avait tout compris !
Aux français de réagir avant la fin de la NATION FRANCE !
Avec toutes formes de CPE dans l’actuelle UE, c’est le point final de la prise de pouvoir du néo bolchevisme déjà en place et qui pourrit la vie de l’ensemble des peuples de l’UE. Il faut avant tout démanteler l’organisation actuelle où ce sont des hauts fonctionnaires qui dirigent et décident de tout. L’UE est en train de sombrer et le réveil va être brutal. A force de vouloir composer avec les « abrutis » actuels on finira dans le mur. Une chose est sure, les vassaux ne sortent jamais vainqueurs.