Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Nos forêts brûlent : Une enquête parlementaire est indispensable

Nos forêts brûlent : Une enquête parlementaire est indispensable

par
287 vues

Écologiste vert : espèce arrogante, stupide et parfaitement irresponsable qui prétend gérer les forêts à partir des villes où elle réside et qui n’a toujours pas compris qu’avec la bêtise humaine, le feu est le plus grave des dangers pour les forêts qui accueillent des activités touristiques ou économiques.

Cette espèce follement invasive sévit particulièrement dans les grandes métropoles et les zones les plus densément urbanisées et bétonnées des pays les plus riches, là où bien sûr on sait mieux qu’ailleurs que le plus important dans une forêt, ce ne sont pas les arbres mais les petites bêtes qui se cachent au ras du sol.

Aux États-Unis, la Californie a acquis sur ce plan un savoir-faire particulier qu’attestent les gigantesques incendies qui la parcourent régulièrement. Grâce à la multiplication des Verts, la France fait tous les efforts nécessaires pour combler son retard en ce domaine, avec la complicité active de gouvernements tétanisés par le dogme écologiste et plus attentifs au contenu des urnes qu’à l’intérêt général.

Par principe, les écologistes verts ne sont évidemment jamais ni coupables, ni responsables des désastres qu’ils provoquent et d’ailleurs personne n’oserait, dans la bien-pensance béate qui nous baigne, leur reprocher quoi que ce soit. Qui donc requerra et lancera l’enquête parlementaire qui, pour l’avenir, remettra enfin le bon sens au centre de notre réflexion politique en faisant clairement émerger les responsabilités et qui montrera qu’un simple vote de complaisance arraché à l’emporte-pièce sous les éructations d’une poignée d’ayatollahs inconscients peut signer l’arrêt de mort d’une forêt ?

À propos, Mesdames et Messieurs les Verts, où donc êtes-vous passés ? On ne vous entend guère ces derniers temps ! Pourtant, vous qui ne cessez de nous alerter urbi et orbi sur notre maison qui brûle, la forêt d’à côté en flammes, normalement cela devrait vous parler. Dites-moi : tout bien compté, les incendies de ce mois en France et leurs suites sur les décennies à venir, cela correspond aux nuisances de combien de voitures à moteur thermique sur une année ? Pourtant, ce sont les moteurs thermiques que, sous vos imprécations, notre chère Europe a décidé d’interdire, pas les incendies de forêt. Pire encore, abomination des abominations, on soupçonne que ce sont les étincelles surgies lors du freinage d’un train mal entretenu – le symbole même du véhicule écologiquement vertueux – qui aient embrasé les buissons alentour. Mais peu vous chaut parce que vous savez que dans d’autres régions et avec vos semblables, en bloquant, en différant, en repoussant, en altérant les mesures du plus élémentaire bon sens, on prépare activement la venue et le développement des prochains sinistres, vis-à-vis desquels on s’étonnera une fois de plus de ne jamais avoir en nombre et en disponibilité les hommes et les matériels nécessaires. Une dernière question, excusez-la mais elle me chauffe vraiment la langue : à quoi sert donc de végétaliser toutes vos villes, si vos forêts partent en fumée ?

Or à y réfléchir, le plus important n’est sans doute pas, comme tant de vos élus tentent désespérément de nous le faire croire, une question de sous et de moyens, mais de courage politique. Vous savez, la vertu qui, depuis des décennies, a déserté notre pays au profit des arrangements et des atermoiements les plus sordides, dans lesquels ne se reconnaîtront jamais tous ceux qui, hier, ont vu partir en flammes la forêt de leur enfance.

Ne changez surtout pas, on vous adore !

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

13 commentaires

PAL 21 juillet 2022 - 5:26

Il faut distinguer « écologie », discipline réaliste et bénéfique suivie par tous ceux qui veillent à la bonne santé de leur milieu de vie, de « écologisme », dogme aveugle, pour lequel la fin verdâtre quasi religieuse justifie tous les moyens. Malheureusement, le terme « écologiste » recouvre les deux attitudes. Il manque un adjectif comme « écologue » qui répondrait à la première. Ça clarifierait le discours.

Répondre
A 21 juillet 2022 - 4:40

@ PAL
@ PAL

Je ne conteste pas la justesse de votre observation, mais reconnaissez qu’on entend bien davantage les chahuts et les vociférations des écologistes » indisciplinés » que les enseignements de ceux qui savent, , dont on aimerait qu’ils mènent une veille active pour ramener dans le droit chemin leurs brebis égarées.

Cordialement: Th.B

Cordialement: Th.B

Répondre
Musslin 21 juillet 2022 - 6:05

Ramenez le combat entre traditions et développement économique aux seuls Verts est un peu court.
Les Verts sont essentiellement des gauchistes antinucléaires et pour élargir leur influence ils ont trouvé une façon d’élargir leur audience…Le refus du changement économique.
Leur gourou était le très douteux Rabhi fan de l’oas et de Petain et de la ruralite.

Répondre
Bernard GUILHON 21 juillet 2022 - 1:50

Historiquement, un des premiers écologistes, et le plus célèbre, pétri de toutes les vertus, ne fumant pas, ne buvant pas, végétarien abhorrant la viande, toujours entouré d’animaux domestiques qu’il chérissait, vous ne devinez pas? Il s’appelait Adolf Hitler. Nos escrologistes actuels, qui dictent leurs exigences à des politiques soumis sont ses dignes successeurs.

Répondre
A 21 juillet 2022 - 4:34

@ BERNARD GUILHON

Manifestement, vous ne craignez pas de remettre un jeton dans la machine! Attention à la surchauffe…

Cordialement: Th.B

Répondre
Daniel 1945 21 juillet 2022 - 7:57

Depuis Benalla et le Stade de France, qui peut encore croire et attendre quelque chose d’une enquête parlementaire ?

Répondre
LEXXIS 21 juillet 2022 - 4:31

@ DANIEL 1945

Je partage tout à fait avec vous votre indignation, surtout lorsqu’on pointe les fonctions actuelles de la personne dont la seule fin était. d’empêcher l’enquête d’aboutir. Même promus, aux plus hautes fonctions, ces gens -là (exprès!!!) ne se doutent pas du mal qu’ils font à la démocratie et du rôle qu’ils jouent dans le développement de l’abstention.

Cordialement: Th.B

Répondre
Obeguyx 21 juillet 2022 - 8:52

Les « écologues » sont de parfaits « proctologues » et on comprend pourquoi on l’a toujours dans le « fondement ». Inutile de chercher la parade aux feux de forêts. La solution existe et elle avait été trouvée il y a près de 2 siècles. Relisez l’Histoire et ayez le courage de prendre la seule décision qui s’impose. Pour le reste, c’est d’ailleurs exactement la même chose. Les atermoiements de nos politiques font tordre de rire le reste de la planète. En attendant, nos forêts crament, nos industries sont pillées, le peuple est asservi et j’en passe, mais nous sommes sauvés : il y aura une enquête Parlementaire ! Parlement : constitué de 2 verbes : parler et mentir. On connait déjà le résultat !!!

Répondre
LEXXIS 21 juillet 2022 - 4:27

@ OBEGUYX

Même si j’ai souvent des doutes quant à la pertinence et à la qualité du contrôle parlementaire (notamment sur les lois de finances), je pense néanmoins que les enquêtes parlementaires conservent leur utilité dans la mesure où elles révèlent souvent des éléments que l’Exécutif ne tenait pas à voir apparaître au grand jour et elles fixent pour l’avenir des repères utiles qui éviteront d’avoir à réinventer la roue lors quelques années plus tard on réexaminera la question.
À condition bien entendu que l’on ne nomme pas à la tête de la Commission quelqu’un – cela s’est vu récemment sous le précédent quinquennat – dont le seul but est d’abord de gêner, ensuite de freiner et si possible de faire capoter l’enquête.

Cordialement:Th.B

Répondre
FJ.Pierre 21 juillet 2022 - 3:02

Avant de mettre un « machin » inutile en place, ne serait-il pas plus judicieux de faire participé pécuniairement les signataires de la pétition qui à bloqué les travaux d’aménagement de cette forêt. La prochaine fois, avant de signer, comme des moutons irresponsables, une nouvelle pétition aux conséquences lourdes, ils apprendront à réfléchir aux conséquences de leurs actes. Bien évidement, les politiques qui ont validé cette pétition devront supporter la moitié de la valeur des dégâts, à commencer par la ministre de l’écologie de l’époque. Il n’est absolument pas équitable que ce soit encore le contribuable ou les propriétaires des forêts qui prennent en charge les conséquences de décisions désastreuses provoquées par des écologistes de salon et prises par des politiques incompétents.
Les écologistes ne cessent de traiter les forestiers comme des « prédateurs » de la forêt. Si on compare ces soit disant « prédateurs » aux signataires de la pétition et aux politiques, on peut considérer que ce sont des « petits joueurs », car ils n’ont jamais réussit à détruire autant d’hectares de forêt en si peu de temps !!!

Les écologistes sont à l’écologie, ce que les ivrognes sont à l’œnologie !!! (Patrick Moore, co-fondateur de Greenpeace)

Répondre
Laurent MOTTE 21 juillet 2022 - 6:01

Merci pour ce bel article.
A propos des « petites bêtes qui se cachent au ras du sol » le feu aura malheureusement tout détruit, les forets, les maisons (pour celles qui ont brulé), les entreprises des hommes (campings, exploit du bois, et autres), et toute la faune qu’on cherche par ailleurs à préserver mais le feu n’aura laissé aucune chance aux rampants (escargots, …) aux insectes, aux lapins, à toutes les bêtes des bois, aux petits oiseaux ne sachant pas encore voler, etc.
un vrai désastre.
Espérons que ça serve de leçon à tous, à ceux qui font de l’intégrisme écolo bien sûr, mais aussi à tous ceux qui possèdent du terrain boisé dans les Landes et ne l’entretiennent pas, et aux organismes spécialisés qui ne (sur)veillent pas assez à l’entretien de la forêt et des coupes feux.
Tous les gens concernés peuvent balayer devant leur porte.

Répondre
Richard 21 juillet 2022 - 6:55

Pourquoi les feux de forêt ? A cause de l’Etat…
J’habite en Provence, je connais et redoute les feux de forêt.
Qui s’occupe de la forêt française ? L’ONF et ses 10 000 fonctionnaires, ceux des bureaux étant particulièrement désagréables, arrogants et imbus d’eux-mêmes. Je les connais.
Pourtant, l’ONF est en faillite !
Les effectifs de l’ONF devraient être divisés par 20 et la forêt française publique (et incitations pour le privé) découpée en concessions à exploiter et rentabiliser par les entreprises privées :
bûcheronnage, ameublement, pâte à papier, etc.
Il y a légion d’entreprises qui recherchent ces chantiers, seule l’ONF les bloque par ses règlements imbéciles, ses normes absurdes et surtout sa paperasserie paralysante.
La forêt serait ainsi « aérée » par son entretien et peu propice à des feux ou au moins à des feux intenses.
Tout le monde y gagnerait. Mais c’est sans doute pourquoi la si arrogante bureaucratie française préfère payer des fonctionnaires incompétents à ne rien faire. Surtout, pas de vagues… Mais des incendies en pagaille !
En conséquence, nos forêts brulent. Nos habitations risquent de brûler. Nous risquons de mourir brûlés.
Merci à Macron et les incapables qui l’ont précédé.

Répondre
Obeguyx 22 juillet 2022 - 8:10

Mon Cher LEXXIS, je ne doute pas de la valeur du système parlementaire de la constitution de « 58 ». Mais après les innombrables modifications d’icelle, le Parlement n’a plus de valeur, et s’il faut que j’attende des années pour espérer qu’il en sorte quelque chose (alors que LA solution existe), vu mon âge (72 ans) je serai mort avant et quitte à mourir, j’aime autant prendre les armes (à condition d’en trouver, ne faisant pas partie de la racaille ni des élus) et mourir debout ou en finir rapidement. Et comme disait mon excellent ami, Maire d’une commune pendant 5 mandats consécutifs en finissant chacune de ses interventions : « Mort aux cons!!! ».

Répondre