Comme dans de nombreux pays occidentaux, les entreprises américaines ont expérimenté le télétravail à grande échelle. Pour Elon Musk, PDG de Tesla, il est temps d’y mettre fin. Dans une note plutôt farfelue envoyée par e-mail aux salariés de Tesla, il a leur a très clairement demandé de revenir au bureau ou de démissionner. La note dit que « toute personne qui souhaite travailler à distance doit être au bureau pour un minimum de 40 heures par semaine ou quitter Tesla ». Cette déclaration ferait rougir de colère nos syndicalistes français si Elon Musk était basé en France.
Tesla n’est pas la seule entreprise qui demande à ses employés de revenir sur leur lieu de travail. Google estime aussi que les échanges entre collègues ont un impact positif. De nombreux chefs d’entreprise en France et de cadres en font également l’expérience.
L’IREF a déjà évoqué les conséquences néfastes du télétravail sur l’économie. Une étude du CNAM relayé par le journal Le Monde dans son édition du 28 décembre 2020 concluait que le « travail à distance peut occasionner jusqu’à 20 % de perte de productivité s’il est appliqué à 100 % ». Une étude de l’OCDE constate elle aussi que le télétravail peut avoir, selon son intensité, des effets négatifs sur la productivité.
Le télétravail intensif est nuisible pour les entreprises et a fortiori pour l’économie. Chaque entreprise doit pouvoir décider librement de la répartition entre le nombre d’heures par semaine de télétravail et de présence au bureau. Elon Musk ne veut d’ailleurs rien interdire : il propose même d’étudier les demandes au cas par cas.
5 commentaires
Il y a au moins une personne qui ose encore le crier haut et fort.
Oui, il faut avoir beaucoup de pognon pour oser l’ouvrir… 😉
Il est une évidence incontestable et prouvée que les relations humaines en interne, sont la force vive d’une entreprise…: La machine à café , le photocopieur collectif, la cantine et autres réunions d’intérêts collectifs sur site en sont ces exemples basés sur le »bon sens » qui gère une qualité de vie tout simplement
Les relations virtuelles, génèrent à priori des défaut d’appartenance nuisible à l’équilibre psychique individuel… entrainant des comportements impulsifs désordonnés… Entre autres !
Les échanges, le travail en équipe et les réunions contradictoires sur site sont source de créativité et de remise en questions vives…. C’est prouvé et jamais contesté.
Pourquoi faire le contraire de ce que le bon sens, nous indique aux travers d’innombrables témoignages non contredits, à ce jour…?
Alors, le travail à distance se justifierait il sur des intérêts politiques particuliers ou financiers spécifiques ?
Telle est la question posée….
A suivre, avec discernement…!
Tout à fait d’accord avec Rémi
Sans être contre le télétravail, j’ai constaté concrètement pendant mes décennies de présence dans l’entreprise, que toutes ces « discussions de couloirs » souvent critiquées par la Direction sont très utiles voir indispensables à l’échange d’informations (techniques dans mon cas) entre collègues , parfois de services différents. De très bonnes idées et même solutions parfois, en sont sorties.
Il est vrai qu’il y a en a toujours qui abusent un peu mais globalement, l’entreprise est gagnante.
C’est le sommet de l’ Iceberg, vu par la direction.
PhB
Ca y est, ça se réveille, mais toujours pas en France…