La justice est sous le feu des critiques : irresponsabilité pénale de l’assassin de Sarah Halimi, acquittement et peines de prison faibles pour les agresseurs des policiers de Viry-Châtillon, etc. Le sentiment d’une justice déconnectée des citoyens et des policiers prédomine. Les états généraux de la justice annoncés par Emmanuel Macron peuvent être utiles à condition de partir des bons constats. Malheureusement, il est à craindre que états généraux fassent la part belle aux syndicats de la magistrature, dont l’esprit très corporatiste et conservateur ne laisse pas espérer un dialogue constructif.
Ces états généraux aborderont-ils les connivences entre les magistrats et les politiques qui affaiblissent la justice, à l’instar de l’affaire des écoutes du Parquet national financier ? Sera-t-il question de la suppression de l’ENM, comme le défend l’IREF ? Traiteront-ils, ces états généraux, du recours à des juges non-professionnels comme en Angleterre ? Évoqueront-ils la question des sanctions à l’encontre des magistrats qui commettent des fautes ? Auront-ils l’audace de demander la construction massive de places de prison supplémentaires ? Oseront-ils rappeler la plus grande empathie des juges à l’égard des prévenus qu’envers les victimes ?
2 commentaires
Les états généraux de la justice, ou l’annonce d’un nouvel échec
Il faut surtout vérifier pour laquelle des 4 raisons possibles,que je vais évoquer,les juges agissent de si faible manière, les voici dans l’ordre décroissant des possiblités.
1) Par idéologie.
2) Par ordre d’en haut : plus de place dans les prisons.
3) Soit,comme ceux du tribunal de Pontoise, ils sont menacés.
4) Enfin ils peuvent être achetés.
Les états généraux de la justice, ou l’annonce d’un nouvel échec
Réponse aux 4 points évoqués par Dudufe :
1) La vraie raison c’est effectivement l’idéologie.
2) Par ordre d’en haut : je n’y crois pas, sinon pourquoi avoir créer le parquet financier aux ordres du Président. Le nombre de places dans les prisons est un alibi pour se dédouaner du laxisme habituel.
3) Si un magistrat se sent menacé, il doit faire montre de courage ou démissionner, un point c’est tout. Le militaire au front se bat ou il se rend, le magistrat c’est pareil !!! Il est dommage qu’aujourd’hui, afin de conserver sa fonction « de droit divin » il se couche…
4) Les petits cadeaux ont toujours existés, mais le pire sont les échanges : je te donne, mais tu me donnes… je ne ferai pas plus de commentaires.