Le gouvernement semble avoir inventé un nouveau concept : le pense-bête “ratages”. Rater les tests ? Fait. Rater les masques ? Fait. Rater les vaccins ? Fait. Rater la relance ? Fait. Rater l’école ? Fait, depuis mardi matin. On espérait pourtant, qu’après un an de préparation, un an d’expériences, l’Éducation Nationale allait être capable d’assurer ce qu’elle appelle la continuité pédagogique. Mais non, la malédiction de l’échec a encore frappé : une partie des plateformes numériques de l’Éducation nationale étaient en panne quelques heures après leur mise en service. Les espaces numériques de travail n’avaient manifestement pas été conçus pour supporter autant de connexions en même temps et n’étaient pas suffisamment protégés contre les cyber-attaques.
Une nouvelle tentative de centralisation qui se solde par un nouvel échec. Les instituteurs et professeurs avaient-ils besoin d’un outil national et agréé pour faire leur travail ? L’an dernier, ils avaient innové avec les outils à leur disposition : Zoom, boîtes mail, Skype, cours collectifs, cours personnalisés, cours en autonomie… L’État aurait pu, tout simplement, laisser la machine fonctionner, plutôt que d’engager de nouvelles dépenses publiques. A se mêler de tout, l’État finit par n’être capable de rien.
« Ma classe à la maison » : le gouvernement va d’échec en échec
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