Vote contre l’islamisme : la leçon suisse

Au moment où les Français se demandaient s’il fallait interdire aux Blancs de parler dans une réunion organisée pour des Noirs, les Suisses leur ont donné une leçon de démocratie.

Ils ont voté pour l’interdiction de se dissimuler le visage en public. Cette interdiction visait évidemment la burqa. L’initiative de cette « votation » avait été prise par une pétition signée en 2017 par 106.000 Suisses. La dissimulation du visage restait admise dans les lieux de culte, et pour des raisons de sécurité ou de santé (par ex. casque de moto ou masque d’hygiène), pour des raisons climatiques (par ex. cagoule) ou lorsqu’elle fait partie intégrante d’une coutume locale (par exemple masque de carnaval).

Les Suisses ont mis plus de trois ans à y réfléchir. L’interdiction était contestée par le Gouvernement et le Parlement suisses, qui avaient présenté aux électeurs un contre-projet : toute personne serait tenue de montrer son visage aux autorités si celles-ci devaient vérifier son identité. Un conseiller fédéral (ministre) avait enregistré une vidéo largement diffusée pour s’opposer à l’interdiction. L’initiative populaire était solidement contestée.

La participation a dépassé les 50%. Les Suisses ont voté pour l’interdiction.

Mohamed Hamdaoui, musulman et membre du PS, député au Grand Conseil bernois a déclaré : « Ce vote est révélateur d’une prise de conscience. C’était l’occasion de dire stop à l’islamisme et pas aux musulmans, qui ont évidemment toute leur place dans ce pays ».

Une décision difficile a été prise de façon démocratique, en connaissance de cause, dans le calme, sans manifestation sur la voie publique.

Heureux Suisses !