Marine Le Pen était l’invitée de BFM TV, jeudi 11 mars au soir. Dans sa grande tournée des médias, elle montre désormais un visage amical, modéré. Elle fait passer ses idées avec un grand sourire et parle avec tendresse de ses chats. Mais quelques éléments nous ont interrogé. Tout d’abord Marine Le Pen s’est mise à parler de libertés publiques : « le gouvernement a un rapport aux libertés problématique ». Elle questionne les restrictions à la liberté de mouvement, à la liberté de réunion. « Les grandes libertés publiques et individuelles, ne peuvent jamais être prise à la légère », affirme-t-elle.
Cette approche politique du libéralisme surprend. Surtout quand, dans une tribune parue dans l’Opinion, le 21 février dernier, elle appelait à rembourser la dette Covid, à orienter les investissements publics vers les technologies et les infrastructures, se faisant presque le chantre de l’orthodoxie budgétaire. Elle semble vouloir montrer qu’elle est compétente sur un sujet qui l’a longtemps desservie, l’économie. Nous attendons donc avec impatience la publication de son programme économique afin de vérifier si le RN et sa présidente se sont convertis au libéralisme.
2 commentaires
Marine Le Pen montrerait-elle une fibre libérale ?
Le souci c’est que pour être solide en économie, il faut s’y mettre sérieusement. Elle ne l’a pas fait et ne le fera jamais.
Ce qui veut dire que ce qui sort de sa bouche est aussi solide qu’un château de cartes parce qu’elle ne sait pas pourquoi ce qu’elle dit est vrai ou faux, et qu’elle pourra donc retourner sa veste sur n’importe quel sujet à n’importe quel moment (et sans même s’en rendre compte).
Marine Le Pen montrerait-elle une fibre libérale ?
Bonsoir ! Mme Le Pen a enfin compris que pour espérer l’emporter, en France, il ne fallait pas hésiter à changer opportunément d’avis, si nécessaire, et oublier bien vite ses engagements une fois au pouvoir !
Et cela dure depuis combien de temps ? Et nous, braves électeurs, excités par les médias, nous continuons à nous quereller au sujet de nos choix ! … Ou bien nous n’allons plus voter ! Mais comme il suffit de 15 à 20 % des suffrages exprimés au 1er tour pour avoir de réelles chances de l’emporter au second, tous les candidats s’en fichent !
Trois d’entre eux nous ont bien promis « qu’il n’y aurait plus de SDF avant la fin de leur mandat », ou que « les paradis fiscaux c’était terminé », ou encore que « leur ennemie était la Finance » !….etc.
La démocratie ne s’en remettra peut-être pas. Sauf à ce qu’une loi prévoit enfin une possible destitution de tout élu ne respectant manifestement pas ses promesses électorales. Rêvons !
La boutade d’Edgar Faure aurait-elle fini par s’imposer inconsciemment à tous- « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent  » !