Greta Thunberg appelle les Américains à voter Joe Biden. Pourtant, elle aurait dû regarder attentivement le débat entre les vice-présidents, Kamala Harris et Mike Pence, surtout lorsque ce dernier a affirmé que depuis leur sortie des Accords de Paris, les Etats-Unis ont baissé les émissions de CO2 plus que les autres pays signataires. Aucun journaliste n’a prêté attention à cette affirmation qui est pourtant vraie. Selon le rapport IEA (Agence internationale de l’énergie), les émissions de CO2 liées à l’énergie aux États-Unis ont chuté de 2,9 % en 2019, ce qui représente la plus forte baisse au niveau d’un pays.
Cela est dû surtout à la fracturation hydraulique combinée au forage horizontal, qui a déclenché un regain de production de gaz naturel dans le Midwest et le sud-ouest. En conséquence, la consommation de charbon a chuté.
Les émissions de CO2 du charbon ont diminué de plus de 50% de 2007 à 2019, note le rapport, et de 15 % rien qu’en 2019. Entre 2016 et 2019, la part de l’électricité produite par le gaz naturel est passée de 33,7% à 38,1 % ; et par la production non carbonée (y compris le nucléaire et l’hydroélectricité) de 35,5% à 38,2%. La production de charbon pendant cette période a chuté de 30,3% à 23,3%.
L’augmentation de la production d’électricité à partir du gaz naturel a représenté 60 % de la baisse des émissions de CO2 provenant de l’électricité du pays depuis 2010. La baisse des émissions de CO2 liée à la consommation d’énergie du pays a diminué à peu près au même rythme au cours des trois premières années de la présidence Trump que de 2009 à 2016.
Ce ne sont pas les réglementations et les subventions publiques qui font baisser le CO2, mais les innovations et les autres sources d’énergie.
6 commentaires
Le CO2, un gaz, certes.
Malgré tout ce qu'on nous met dans la tête concernant le CO2, personne, à ma connaissance, n'a réussit à démontrer que celui ci est un gaz à effet de serre. Il suffit de considérer la composition des gaz atmosphériques, que l'on peut trouver très facilement, pour avoir de sérieux doutes. En effet, on y voit leur répartition : entre autres : Oxygène 30%, C02 0,041%. Un taux ridicule rendant parfaitement improbable un effet de serre. L'effet de serre allégué semble être une magnifique arnaque dont le seul but est de nous culpabiliser afin de nous faire payer une taxe carbone sans broncher. Ça marche comme sur des roulettes, tout le monde se fait un souci d'encre pour diminuer les émissions de CO2. Bien joué de la part de nos "élites".
Je suis tout à fait d'accord avec vous M. Picot,
Avec une teneur tellement faible au niveau de sa concentration, ce ne sont pas les activités humaines qui vont changer réellement la donne. Un seule éruption volcanique génère beaucoup plus de gaz délétères et Dame Nature s'en accommode.
Ceci n'empêche pas d'être respectueux avec l'environnement en évitant le gaspillage et limitant la charge entropique.
Comme pour se chauffer il est toujours préférable de transférer de l'énergie (pompe à chaleur) que de la puiser dans les carburants fossiles (pétrole, gaz,…) ou pire en utilisant directement l'électricité comme source de chaleur.
100% d'accord, avec vous deux, chers Messieurs. Mais je pense que cette supercherie/arnaque sera démasquée bientôt.Avant qu'elle ne nous ruine totalement.
Oublions le CO2
Il ne faut pas entrer dans ce jeu des rechauffistes qui accusent le CO2, source de toutes les molécules organiques. Et même en admettant le rôle marginal du CO2 dans les échanges thermiques dans l’atmosphère reste à expliquer comment une molécule du carbone du charbon produit plus de CO2 lorsqu’elle réagit avec l’O2 que la molécule du méthane du gaz naturel?
C+O2=CO2
CH4+O2=CO2+2H2O
Il y a vraiment plus de CO2 lorsque l’on brûle du charbon?
Erratum
CH4+2O2=CO2+2H2O
Vous oubliez de noter que la quantité d’énergie lors de la combustion n’est pas la même entre les différentes sources d’énergie.
Bonne soirée.