A l’approche des élections (7 mai), les conservateurs britanniques peuvent au moins se targuer d’une très forte création d’emplois. Chaque semaine, plus de 11 000 personnes quittent les rangs des chômeurs et, en 2014, 368 000 personnes ont abandonné l’allocation chômage pour reprendre un emploi. C’est deux fois plus que la moyenne européenne (et même deux fois plus qu’en Allemagne). Environ 557 000 emplois nets ont été créés en 2014. Aujourd’hui, 31,08 millions de britanniques ont un emploi, un chiffre qui bat même les records d’avant la crise. Et le taux d’activité des 16-64 ans atteint 73.4 %, le taux le plus élevé depuis 1971 !
Très important aussi le fait que, alors que l’emploi à temps plein a régressé au profit de l’emploi partiel, dans la majorité des pays européens, seuls le Royaume-Uni et l’Allemagne affichent un niveau d’emploi à temps plein supérieur à celui d’avant-crise. Sur le graphique ci-joint on peut remarquer la baisse du chômage au Royaume-Uni entre 2010 et début 2015 (de 8.4 % à 5.5 %) par comparaison à la hausse du chômage en France sur la même période (de 9.2 % à 10.5 %).
Sur 31.08 millions d’employés, 8.36 millions travaillent à temps partiel (environ 26 %). En France, on compte 5 millions d’employés à temps partiel (21 %) mais sur seulement 24 millions de personnes qui ont un emploi.