7 millions de Français sont salariés par l’Etat et ses satellites. Presque autant dépendent de l’argent public. Au total, la moitié des Français est à la charge de la collectivité. C’est une véritable drogue : le goût du travail et l’esprit d’initiative se perdent. Le nouveau pouvoir veut encore élargir la sphère publique : les hommes libres peuvent encore réagir.
La société française est désormais et plus que jamais dominée par la puissance publique, et d’une certaine manière, gangrenée par elle. La sphère publique s’est développée au point d’asservir les esprits, et bien des Français ont abandonné leur liberté, leur vergogne et parfois toute décence et tout respect humain.
Ceux qui vivent de l’Etat en permanence
Le secteur public au sens strict (Etat, collectivités locales, fonction hospitalière…) compte environ 5,2 millions de salariés. Au cours des 30 dernières années ses effectifs ont augmenté de plus de 36% quand ceux du secteur privé croissaient de 16,4% (rapport de la Cour des comptes du 16 décembre 2009). Ces 5,2 millions de fonctionnaires représentent environ 22% de l’emploi total alors que dans les pays de l’OCDE, ce chiffre tourne autour de 15%, soit 7% de moins. Autrement dit, nous aurions un bon million de fonctionnaires en trop par rapport aux autres pays…
Il faut y ajouter l’ensemble des salariés du secteur parapublic, composé de structures juridiques qui sont contrôlées majoritairement par l’Etat ou par les collectivités locales. C’est environ 2 millions de salariés de plus. De la sorte, cela représente au total 30% des salariés français (24 millions de personnes).
Mais il faut aussi prendre en considération le fait que l’argent public paye indirectement, au travers de subventions ou de prix de journée, une grande partie des 1,6 millions d’emplois dans le secteur associatif. Et encore que l’argent public contribue aussi largement, à hauteur de 70% au revenu des agriculteurs ; notamment dans le cadre de la politique agricole commune de l’Europe. Enfin et non le moindre, les budgets publics assument encore beaucoup des dépenses de personnel d’entreprises privées concessionnaires de services publics, en particulier dans le domaine du transport, et les mêmes budgets publics financent la plus grande part du prix des services concernés que l’usager ne supporte que pour une faible part (20 à 30% généralement dans les transports publics urbains).
Ceux qui sont soutenus occasionnellement par l’Etat
Ne faut-il pas également prendre en compte ceux que l’Etat soutient occasionnellement, mais pour des périodes parfois très longues ? Il y a 3 millions de chômeurs, qui pèsent sur ceux qui travaillent. Nombre de ces chômeurs ne font que profiter d’un système laxiste à l’envi. L’un s’est arrêté de travailler aux frais de Pôle Emploi parce que son époux changeait de lieu de travail, l’autre a négocié une rupture conventionnelle pour convenance personnelle, …
Des arrêts maladie pas toujours fondés prennent parfois le relai des interruptions de travail rémunérées par le chômage. Qui n’en connaît pas quelques uns qui traînent 10 à 15 ans, de chômage en préretraite, de maladie en formation payée par la collectivité, avant de prendre leur retraite, simplement parce qu’ils ne veulent plus reprendre un travail, ils n’en trouvent pas à leur goût, pas au niveau qu’ils estiment indûment être le leur, alors qu’à force de ne plus travailler ils ne sont plus capables de rien.
Perte du goût du travail et de l’esprit d’initiative
Ainsi, entre ceux qui vivent en permanence de l’Etat et ceux qui en tirent des revenus « accidentels », c’est près de la moitié des rémunérations qui est ainsi à la charge de la collectivité.
Avec l’argent se répand aussi l’esprit : le statut de la fonction publique, qui rend les emplois inamovibles à vie, et les innombrables privilèges tirés de l’aide publique, fixent désormais la ligne d’une société où perdent la volonté de travailler et l’esprit d’initiative. Détail révélateur : même ceux qui envisagent de créer ou reprendre une entreprise ne veulent plus le faire sans être d’abord au chômage pour bénéficier des avantages qu’ils peuvent en retirer ; plutôt que d’entreprendre en toute liberté et responsabilité, ils se font chasseurs de primes et vivent en subordonnés de cette grande machine à produire de la pauvreté qu’est devenu l’Etat.
Lorsque 56% du PIB sont absorbés par les dépenses publiques, le privé se dissout lentement mais sûrement. Plus que jamais, comme le disait Bastiat, « l’Etat c’est la grande fiction sociale à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Bientôt la société toute entière prendra l’habitude de vivre au crochet des autres, jusqu’au jour où le système ne pourra plus fonctionner, parce qu’il y aura de moins en moins de gens qui travaillent plus pour supporter de plus en plus de gens qui travaillent moins. Le système s’enrayera définitivement lorsque les derniers qui entreprennent et gagnent par eux-mêmes ne supporteront plus d’être sur imposés et honnis à la fois. Et il sera sans doute trop tard !
La réaction des hommes libres
Le nouveau président élu veut créer toujours plus d’emplois de fonctionnaires, 60 000 dans l’enseignement, et multiplier les faux emplois comme les emplois jeunes. Mais c’est peut-être cela que veulent nous imposer les socialistes de tous bords : une société soumise et égalisée par le bas, réduite à quémander ses indemnités journalières et ses menus plaisirs à Big Brother. C’est à cela qu’il faut à tout prix résister si nous voulons tout simplement être encore des hommes, c’est-à -dire des hommes libres. C’est une question économique mais c’est surtout, bien plus encore, une question d’éthique personnelle, d’attitude, de dignité. Il reste peut-être une chance que les socialistes ne gouvernent pas seuls après les prochaines législatives. Faisons tout pour les empêcher d’être omnipotents.
16 commentaires
ce n’est pas un million…
… mais au moins un million et demi de fonctionnaires qui devraient dispoaraître. N’oublions pas non plus que cette catégorie de personnes est celle qui produit les retraites de plus longue durée, ce qui complique encore le problème compte tenu de l’arrivée d’un président qui prétend bloquer la hausse naturelle de la date de départ à la retraite. Comme trop d’impôt tue l’impôt, trop d’Etat tue l’Etat. Abyssus abyssum invocat.
GABEGIE
La gabegie (comme disait DE GAULLE) est partout ! De moins en moins de travailleurs et de plus en plus de profiteurs. Les 10 & 17 juin votons FORT contre toutes ces promesses de dépenses … quand on n’a pas l’argent on ne dépense pas, comme dans un ménage.
LE « SOVIET SUPRÊME » !
Excellent article comme d’habitude. Il faut être socialo-verdo-communiste pour ne pas comprendre que la FRANCE est cuite.
Il ne restera bientôt plus assez d’entreprises privées pour créer des richesses au sens noble et ainsi permettre de régler les salaires et les charges de nos fonctionnaires toujours en plus grand nombre..???
500 000 sous De GAULLE, 24 millions à ce jour, selon l’article de Ph. DELSOL, si l’on compte ceux qui dépendent en fait de l’état…!! Cherchez l’erreur…?!
Continuons à martyriser nos PMEPMI/TPE, dont les marges diminuent depuis des années, jusqu’à disparition complète..!
Mais certains ne comprennent toujours pas pourquoi LA FRANCE est en panne…!!?
Décidément, la seule ressource inépuisable est bien, dans ce Pays, la « connerie »…!
LE « SOVIET SUPRÊME » !
Allons Monsieur, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, la France n’est pas cuite. Il suffirait de très peu de chose : un peu moins de charges, des lois plus simples et plus claires pour faire fonctionner les entreprises et plus personne ne songerait à liquider le service public.
J’ai connu des moments où l’économie florissait et où celui qui choisissait un emploi dans le public se faisait moquer par les autres. Maintenant que l’économie tousse un peu il y a haro sur ce public qui devient le bouc émissaire et que l’on jalouse.
Pour moi, quelqu’un qui travaille ne vole pas sa paye. Il la sue.
Marc Andreucci
Les salaires pris en charge par l’Etat
Très intéressante, cette étude. Elle démontre qu’une minorité de Français se voit prélever de force ses revenus pour nourrir 50% d’une population d’assistés de gré ou de force. Il est clair qu’un jour cette minorité va se rebeller. Ca risque de donner une ambiance à la grecque…
Maintenant, Nicolas, j’aimerais bien que vous élargissiez votre tour vers les salariés « privés » dont les salaires dépendent directement des commandes de l’Etat, du relationnel de l’Etat ou de la protection de l’Etat : CAC 40, médias, BTP, avionneurs, sociétés d’informatique, commissaires aux comptes, médecins, avocats, fiscalistes, etc. Combien resterait-il au final de vrais salariés vivant de leur valeur ajoutée ? C’est ce que j’aimerais savoir.
Jean-Philippe de Lespinay
Salariés à la charge de l’Etat
Quand on sait que 80% de ces salariés votent à gauche, c’est-à -dire pour le parti qui veut toujours plus de fonctionnaires, Nicolas Sarkozi avait peu de chance d’être élu. Il partait en effet avec un handicap de plus de 2 millions de voix.
Salariés à la charge de l’Etat
Vous n’en savez rien de pour qui ont voté les travailleurs du secteur public. Et si vous cherchiez un peu vous auriez quelques surprises, mauvaises surprises (30% FN…)
Quand aux autres, il serait puéril d’espérer les voir voter pour celui qui veut leur prendre leur pain, n’est ce pas? Voteriez vous pour celui qui voudrait vous prendre votre emploi?
Allons, allons, restons lucides un peu.
Combien de salariés vivant de
Combien de salariés vivant de leur valeur ajoutée? Aucun ou presque aucun. Car rares sont les gens qui créent de la valeur. A ma connaissance seuls les gens du secteur primaire créent (Paysans, mineurs, pécheurs). Tous les autres ne font que transformer. Ils sont en quelque sorte les « parasites » de ceux, rares qui créent.
Quand à dire que 50% des travailleurs seraient des assistés, si je vous comprends là il s’agirait de ceux qui vivent du secteur public qui vivraient aux dépends d’une minorité, (parlez vous du secteur privé?)… Vous y allez un peu fort. Déjà si d’un coté il y a 50% alors la « minorité » serait donc aussi de 50%, drôle de minorité, et par ailleurs ceux qui vivraient « assistés » auraient ils une sueur différente des autres? Car ils travaillent! Si si! Ils travaillent, paient leurs cotisations, comme tous les autres.
Pensez vous vraiment que de supprimer tout le secteur public rendrait gratuit le travail qu’il fournit? Qu’il ne faudrait pas payer les privés qui prendrait en charge le travail que fait actuellement le public?
« L’as paga lou capèu? » (tu l’as payé le chapeau ?)
Et vous monsieur, pouvez vous vous enorgueillir de ne jamais avoir bénéficié de cet argent public?
Ne serait ce que vos vaccins à votre naissance?
Votre éducation?
Votre santé?
Les routes sur lesquelles vous circulez?
Les fils par lesquels circule ce que vous venez d’écrire?
Toutes ces choses que vous biberonnez tout au long de votre existence et sur lesquelles vous venez maintenant cracher.
Est ce bien honnête de votre part?
Alors je vous pose la question : L’as paga lou capèu?
Merci de votre commentaire
Merci de votre commentaire que je ne partage pas complètement bien sur.
Il faut distinguer les dépenses régaliennes qui sont du ressort de l’Etat,de celles qui devraient être assurer directement par chacun d’entre nous pour que nous puissions en choisir le sprestataires, le niveau de qualité… A cet égard, je pense que les dépenses de santé devraient relever de l’assurance, d’une assurance que chacun d’entre ous pourrait choisir, comme pur les assurances automobiles. De même, il serait préfrable que les dépense sd’éducation soient à la charge des parents ou des étudiants, avec un système permettant de payer le cout (emplois étudiants, bourses, chèque scolaire..).
Je n’ai donc pas du tout l’impression d’être en contradiction avec moi-même. Il y a trop de personnes payées directement ou indirectement par l’argent public et cela nuit à l’efficacité de la société et à l’esprit d’initiative.
Merci de me lire.
Jean-Philippe Delsol
Merci de votre commentaire
Je ne vous comprend pas bien. Car toutes les dépenses peuvent être considérées comme soit régaliennes soit d’ordre privé selon le biais par lequel on les regarde. Toutes.
Mais n’est il pas naïf de penser qu’il suffirait que chacun choisisse et paye ses prestations pour que chacun ait des prestations? Votre analogie avec les assurances automobiles est très intéressante : deux voitures sur dix ne sont pas assurées…
Je n’ai pas bien compris ce que vous souhaitiez pour l’éducation. Essayez de clarifier un peu votre phrase. Mais quoi qu’il en soit, que ce soit indirectement par nos contributions finançant l’éducation nationale ou directement par nos factures à l’éducation privée il faudra bien payer pour l’éducation de nos enfants, non? A moins que vous pensiez que seuls ceux qui ont des enfants en age d’être scolarisés devraient assumer ces dépenses en fonction de leurs désirs et de leurs moyens? Si c’est votre idée, et c’est votre droit de l’avoir, il serait bon de noter que cela a été le cas pendant des siècles et que seuls les enfants de nobles et de bourgeois recevaient une éducation… Ce fut un tel échec qu’il a alors été jugé bon de créer l’éducation nationale.
Enfin, j’ironise car il faut bien rire un peu, d’une certaine façon vous devriez être comblé. En effet nous avons déjà cette possibilité de choisir les prestataires et le niveau de qualité pour nos dépenses de santé : ça s’appelle une mutuelle.
Pareil pour les retraites il existe des complémentaires.
Pareil pour l’éducation, ma fille ainée passe le bac en juin, après il me faudra financer son inscription, son logement et son petit train de vie. Je ne vois pas d’aides venir pour tout ça et j’assumerais de mon mieux avec mes moyens, chose que je n’aurais pas à faire si j’étais sans enfant… Comblé je vous dit !
Marc Andreucci
essai d’explicaiton
Je n’ai sans doute pas été bien compris parce que je n’ai pas du m’exprimer clairement.
Il ne s’agit pas de se passer des services rendus par l’Etat, mais de faire en sorte qu’ils soient rendus par le secteur privé à des prix moindre parce que je pense que les services publics sont par nature moins efficaces et plus couteux. C’est d’ailleurs pourquoi il faut les cantonner aux service régaliens: la sécurité, la représentation étrangère, la justice… Dans les autres domaines le secteur privé peut prendre le relais sans pour autant le faire au détriment des plus pauvres. Il s’ait aussi de redonner plus de liberté aux citoyens: une liberté de choix qu’ils n’ont pas quand il n’y a qu’un seul service,-public-, qui leur est proposé.
Prenons l’exemple del’éducation. On peut imaginer, comme cela se passe dans de nombreux pays, que les parents ou tuteurs recoivent de l’Etat pourles enfants des bons scolaires qu’ils pourront remettre à l’école de leur choix, l’école étant payée par l’Etat en contrepartie de la remise de ce bon. Ainsi les parents peuvent choisir l’école de leurs enfants sans aucune atteinte à l’égalité de tous devant l’éducation.Mais les professuers craignent la concurrence que cela engendrerait car les mauvais ne pourraient pas ocnserver leur poste. Et c’est pourquoi ils refusetn.
De la même manière, dans la culture, il vaudrait mieuc fiancer les gens qui choisissent les spectacles où ils veulent aller plutôt que de laisser les collectivités poubliques choisir pour nous les troupes et les salles qu’elles subventionnent.Le système de bons culture a été expérimenter et marche bien, par exemple en Rhône Alpes.
Ca ne sont que des exemples. Il y en a d’autres.
J. Ph. Delsol
essai d’explicaiton
LÃ je vous comprends mieux.
Effectivement la possibilité de choisir ne nuit pas. Il est vrai que les parents qui payent une école privée pour leurs enfants payent quand même pour la publique. Le choix de l’école existe, certes, mais pas celui de n’en payer qu’une.
En ce sens je pense comme vous que les parents qui payent une école privée devraient bénéficier d’un abattement fiscal au prorata de se que l’état engage dans l’éducation.
Or il n’en est rien.
Ceci dit, imaginons qu’à l’extrême tous les parents finissent par choisir et payer une école privée. L’école publique deviendrait vide d’enfant et obsolète, la part des finances de l’état consacrée à l’éducation deviendrait donc nulle et donc l’abattement fiscal aussi. Amusant non?
Mais choisir telle ou telle école implique qu’il y en ait plusieurs. Or, ces opportunités sont des alternatives de citadins. Dans nos campagnes seule l’école publique existe et est bien maltraitée. Pourtant rien ni personne n’interdit d’y installer une institution privée mais je suppose que ce ne doit pas être rentable car nous n’en voyons pas fleurir.
On en revient bien là aux fondamentaux des services publics. Du moins à mon sens ce que sont, ou devraient être, ces fondamentaux :
Faire ce que l’on a besoin et que nous jugeons indispensables alors que ce n’est pas rentable et qu’aucun privé ne peut en assumer la charge. En d’autres termes : il nous faut « ça », « ça » coute plus que ce que « ça » rapporte donc personne ne propose « ça » alors nous payons pour faire « ça ».
Tout le reste pourrait être d’ordre privé avec contrôle de l’état pour garantir l’égalité des citoyens, y compris la sécurité, la justice, la défense même.
Reste que je ne suis pas persuadé que les économies seraient si importantes à service égal. J’en veux pour exemple celui de l’eau, peut être pas représentatif mais je n’en ai pas d’autre qui me vienne à l’esprit spontanément : Son prix a été multiplié par 10 entre le passage de l’état, les communes, au privé. Les impôts locaux n’ont pas baissés pour autant et ce n’est toujours que de l’eau qui arrive à nos robinets.
Vouloir s’affranchir de l’état est un rêve que nous avons tous mais pas tous pour les mêmes raisons! Hi! Hi!
Marc.
c’est pas toi qui
trop nul
+
la sécu c’est pas l’état normalement
Tous fonctionnaires?
L’article ci-dessus suppose qu’un jour, « ça va péter » parce que le privé se rebiffera contre le poids des assistés? Rien n’est moins sûr : on nationalise tout, et le tour est joué! Ca peut durer 80 ans ou moins, comme en URSS ou en RDA, et ça ne touche pas aux privilèges de la nomenklatura. Il y a encore aujourd’hui des nostalgiques de cette époque, localement ou chez nous.
cout du travail
Il faudrait mettre en exergue le cout du travail.
Pour un prix de vente de prestation intellectuelle (vente que de main d’oeuvre pure)on a la part impot, la part prelevement obligatoire, la part frais generaux, le salaire net. En comparant avec notre voisin allemand, je soupconne qu’il vaut mieux etre en allemagne.
avez-vous deja fait ce genre d’analyse?