L’EverGreen, le porte conteneur qui barrait le canal de Suez depuis une semaine a enfin été débloqué hier. Le trafic va reprendre mais le temps de l’indemnisation va commencer. Les…
transports
Un rapport sur l’avenir de la mobilité en grande couronne d’Ile-de-France, commandé par le ministre délégué aux transports à des parlementaires LREM et LR, préconise la mise en place d’une…
La SNCF coûte de plus en plus cher. La privatisation et la concurrence pourraient la sauver
D’après une étude de l’ancien magistrat à la Cour des comptes François Ecalle, la SNCF a coûté 12,9 milliards d’euros aux français en 2019. Ce chiffre prend en compte la dépense publique de l’État pour la SNCF mais n’inclue bien sûr pas le prix à l’achat des billets de train pour les consommateurs.
Le coût total est en très légère baisse par rapport à l’année dernière où il était estimé à 14,4 milliards d’euros. Les 12,9 milliards d’argent public dépensés pour la SNCF peuvent être divisés en trois catégories.
Le gouvernement a trouvé la solution pour maintenir Air France au fond du trou
Si l’on en croit le FMI, la France sera sur le podium des pays les plus touchés par la crise économique en 2020, avec une baisse de son PIB de 12,5 %, derrière l’Italie et l’Espagne (- 12,8 %). Restreindre volontairement l’activité économique devrait, en toute logique, être la dernière chose à faire. Tel n’est pas l’avis du gouvernement qui, par la bouche de son secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé la suppression des lignes aériennes intérieures si le train permet de réaliser le trajet en moins de 2h30. Cette mesure est imposée à Air France en contrepartie des aides octroyées par l’État pour tenter de sauver la compagnie.
Grève à la SNCF : les cheminots travaillent-ils assez ?
Nicolas Lecaussin est l’invité de Sud Radio (28 octobre) pour débattre de la grève des cheminots et de leurs privilèges. Ecouter et voir l’émission.
Aux multiples exploits français, on peut rajouter l’énorme coût des transports publics. Et parmi ceux-ci, les TER (Transport Express Régional) sont sûrement les champions. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la Cour des comptes qui confirme d’ailleurs des travaux sur le même sujet publiés par l’IREF.
Les transports en commun en milieu rural : libéraliser pour plus de mobilité
« Le train est l’avenir de la voiture… il faut tout miser sur le train… les lignes régionales font vivre nos territoires… ». Combien de fois avons-nous entendu cela, sortant de la bouche d’un politique ou dans les médias. La politique française des transports mise sur le ferroviaire, notamment sur les lignes à grande vitesse, avec de grands chantiers et projets. Et les élus locaux protestent avec véhémence dès qu’une ligne de TER ou une gare ferme. Pourtant, dans le monde rural, on préfère de loin la voiture, bien plus pratique que le train régional public qui est vide, en retard et coûteux pour la société, ou que le bus hors transports scolaires. Et il ne semble pas que cela soit près de changer, sauf si un gros effort était fait pour que l’offre s’adapte vraiment à la demande. Ce qui ne pourra se faire que si une libéralisation de ces secteurs pointe le bout de son nez.
La privatisation du Groupe ADP (Aéroports de Paris) a relancé les débats sur la manière de gérer au mieux les infrastructures utiles au transport et à l’aménagement du territoire . Récemment, un reportage de France Inter sur l’histoire de la privatisation des concessions autoroutières a révélé une note de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes datant de 2014 qui estime pertinent d’étendre cette logique à l’ensemble du réseau routier national. Enfin, certains articles de presse révèlent que la loi d’orientation des mobilités pourraient ouvrir les voies secondaires au régime de la concession. Les pourfendeurs de cette proposition dénoncent un scandale qui reviendrait à « rendre les routes payantes ». Que faut-il en penser ?
En ces jours de canicule, difficile sur le petit écran ou plus largement dans les médias de ne pas voir tel ou tel membre du Gouvernement, qui dans une crèche, dans une école primaire, dans un collège, dans un lycée, dans un EHPAD ou enfin dans tel ou tel hôpital, aux urgences ou ailleurs, pour bien montrer l’importance de la mobilisation des pouvoirs publics face à la menace caniculaire. Manifestement l’échec du gouvernement Raffarin en 2003 a porté : la leçon a bien été apprise et retenue.
Autoroutes : quand l’anti-capitaliste Thomas Porcher reconnaît les bienfaits des privatisations
Quel est l’intérêt d’un pays à privatiser une industrie ? À en croire les discussions qui portent sur Aéroports de Paris ou les autoroutes, cet intérêt concernerait en premier lieu les finances publiques.