Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est interviewé (14 déc) par Radio Classique sur la grève des taxis contre l’ouverture à la concurrence des transports.
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L’article de Jean-Philippe Delsol et Lucas Léger a été publié (17/09) par le quotidien Les Echos sur son site. Il fait suite à notre étude sur la réforme des Taxis…
Les chiffres de l’Etude de l’IREF consacrée à la libéralisation du marché des taxis sont cités par Le Figaro Eco (13/09).
Ouverture à la concurrence des transports particuliers : environ 70 000 emplois créés
L’Etude que vient de réaliser l’IREF le confirme : si le marché du VTC était aussi ouvert à Paris qu’à Londres ou New-York, plus de 68 000 emplois pourraient être…
Taxis et VTC – Étude pour une vraie réforme du marché
On compte 17 636 taxis dans les rues de Paris, à peine plus qu’à la fin des années 1930, où leur nombre était limité à 14 000 ;
Depuis des décennies, la corporation des taxis refuse toute réforme, alors que le système de licence empêche l’arrivée de nouveaux entrants ;
De nombreux exemples étrangers montrent qu’il est possible de réformer et de faire prospérer tous les acteurs ;
L’arrivée des VTC bouleverse le marché des taxis, qui ont diversifié leur offre (maraude, livraison, transport de malades, etc.) et perçoivent les VTC comme une menace;
Si le marché du VTC était aussi ouvert à Paris qu’à Londres ou New-York, 68 000 emplois pourraient être créés ;
Le prix de la licence atteint des sommets, dont le remboursement (de tout ou partie de la licence) apparait comme nécessaire pour engager toute réforme de fond ;
Les nouvelles technologies (Smartphone, géolocalisation), à leur tour, transforment le marché du transport individuel et risquent de rendre obsolète le métier de taxi si ces derniers n’acceptent aucun changement. D’ailleurs, le prix de la licence a déjà chuté de 25 % depuis 2013 à Paris.
L’Etude de l’IREF intitulée « Pour une vraie réforme du marché des taxis » est citée dans Le Figaro Economie.
L’Etat français veut se mêler de tout. « Semez des fonctionnaires, il pousse des impôts » disait Clémenceau. Le dirigisme, c’est la fiscalité. Mais c’est aussi le désordre économique : la pression des corporations, les emplois perdus, la population moins active, l’assistanat pour les uns et le harcèlement pour les autres. La seule vraie réforme, c’est le retrait de l’Etat.