Une intersyndicale ainsi que plusieurs fédérations d’enseignants ont appelé à la grève et à une mobilisation ce mardi. Le moment est très mal choisi pour faire grève sachant que l’école…
Syndicats
La France reste le dernier pays développé où les syndicats, pourtant vidés de leur base d’adhérents, font encore la pluie et le beau temps sur les politiques économiques et sociales.
La raison : des financements publics qui leurs assurent une capacité de nuisance sans aucune mesure avec leur représentativité.
Comme nous, demandez la fin des subventions publiques aux syndicats afin de libérer l’emploi et la croissance !
Les syndicats bloqueurs de fac manifestent pour rouvrir les universités
Mercredi, des étudiants ont défilé devant les fenêtres du ministère de l’Enseignement supérieur à Paris afin de réclamer l’ouverture des facultés. Ironie du sort, ce sont les syndicats étudiants de…
Le 29 décembre prochain, la Parti communiste français fêtera ses 100 ans. Difficile à croire, mais il existe encore un parti communiste en France, une organisation politique qui a énormément perdu de son électorat mais qui garde intact son dogmatisme idéologique. Pire, malgré son nanisme politique, il réussit encore à influencer les débats d’idées, à déteindre sur d’autres partis gauchisants et écologistes.
Réouverture des librairies : une valse-hésitation pénalisante pour le secteur et les lecteurs
Qui veut la fermeture des librairies ? Dans son point du 12 novembre à J + 15, le Premier Ministre a évoqué la date du 1er décembre pour de « premières mesures d’allégement » pour les petits commerces que son gouvernement a décrétés « non essentiels » lors de la mise en place du second confinement. Ce « sur la base d’un protocole sanitaire [encore] renforcé ». Les librairies pourraient être concernées afin de mettre des livres sous le sapin sans passer par Amazon.
C’est un petit constat qui n’est plus étonnant pour personne. Durant le confinement, et même après, les services que l’on nous vend comme « publics » ont failli. En ce qui concerne la SNCF, si les déplacements étaient limités pendant le confinement, le service de déconfinement n’est pas satisfaisant. Un tiers seulement des trains a été remis en circulation, les passagers se retrouvent les uns à côté des autres malgré la nécessité de respecter les gestes barrière, des départs sont annulés sans préavis, ni par mail ni par sms, contraignant les usagers à acheter un nouveau billet, plus cher dans la plupart des cas. Un autre service, plus important pour les professionnels, a montré ses limites : La Poste, une fois de plus décevante – mais qui s’en étonnera ?
Nicolas Lecaussin est l’invité (4 mars) du magazine Capital pour débattre des syndicats français. Voir l’émission.
Cette grève aurait pu être l’occasion idéale. Non pas pour la réforme des retraites, qui n’en est pas une, mais pour celle de la réforme des syndicats français. Emmanuel Macron aurait pu profiter du blocage des transports, de la lassitude des Français et de l’urgence du changement pour casser le système syndical à la française.
Entretien avec Eric Lemaire, patron, entrepreneur, business angel et membre de La Société Civile. Ses sociétés sont basées en banlieue parisienne et sont particulièrement touchées par les grèves. Voici un patron inquiet pour ses entreprises et les emplois qu’il a créés mais aussi pour la France qu’il trouve bien partie pour la faillite économique, à moins de vraies réformes.
La question est provocatrice bien sûr et ne cherche à enlever ni aux tourments des personnes qui ont commis ce geste fatal ni à la peine et la douleur de leurs familles. Mais elle mérite d’être posée car elle est sur beaucoup de lèvres et personne ne l’ose.
Au nom du « dialogue social », les gouvernements français, de gauche et de droite, démocratiquement élus, n’ont cessé de répéter qu’ils allaient laisser les partenaires sociaux s’entendre pour trouver des solutions à telle ou telle crise ou pour faire avancer une réforme. Nouvel épisode aujourd’hui : le Premier ministre invite ces partenaires à poursuivre les négociations et trouver des solutions. Or, ce fameux « dialogue social » n’est qu’une vaste mascarade. C’est plutôt un monologue, voire un soliloque, social. Les syndicats, dans leur grande majorité, resservent les mêmes discours sur les prétendus « acquis sociaux » et refusent toute réforme, aussi timide soit-elle. Hors de question de céder. Une nouvelle fois, ils recourent aux grèves et bloquent un pays entier.