Le populisme italien inspire une réflexion sur la démocratie en Europe : les gouvernants ont-ils mené la politique appropriée ou ont-ils abusé des peuples infantilisés par l’Etat Providence ? La démocratie vaut mieux que cela, comme les Suisses l’ont récemment montré.
Suisse
Le discours des vœux du Président de la République a inspiré au Professeur Jean Philippe Feldman un commentaire sans concession ni outrance. Le discours s’inscrit dans la tradition volontariste : le Président le veut, donc ce sera fait.
Sauver la planète et réduire le chômage : quelle performance ! Le gouvernement annonce la création de 100.000 emplois verts. Mais un emploi vert a pour particularité de supprimer plusieurs emplois réels. L’échec des emplois verts a été calculé dans tous les pays qui les ont essayés. L’IREF a montré qu’un emploi vert en France peut coûter jusqu’à 400 000 euros, presque 8 fois plus qu’un emploi dans le privé.
« Monsieur Hollande, faites nous l’honneur d’une visite » : Ce sont les rédacteurs de la célèbre agence suisse AGEFI qui invitent ainsi le Président français à venir voir ce qui se passe dans leur pays, qui pourrait et devrait servir de « modèle ». Les comparaisons France-Suisse sont hélas cruelles pour le « modèle social français ».
Châtier les Français qui quittent le pays pour des raisons fiscales : les candidats s’en occupent activement ! Leur préoccupation n’est pas seulement financière, puisqu’il existe avec des pays comme la Suisse des accords de remboursement des impôts. Leur volonté est d’imposer une morale d’Etat : cette menace contre la liberté individuelle est dénoncée par Maître Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste administrateur de l’IREF.
Pas de consensus européen ni mondial, échec de la taxe appliquée par les Suédois, diminution des facultés d’emprunt pour les Etats : trois raisons au moins pour ne pas appliquer…
Dans un article publié il y a quinze jours par l’IREF et repris dans la presse helvétique, le professeur Victoria Curzon Price, administrateur de l’IREF, dénonçait la dévaluation du franc suisse sous la pression des industriels. Elle propose maintenant une réforme alternative : la baisse de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
En moins de deux ans, le franc suisse s’est apprécié de quelque 35 % contre l’euro et le dollar : récompense de la rigueur monétaire. Mais les entreprises suisses doivent s’adapter au Franc fort et augmenter leur productivité pour pouvoir exporter. La Banque Nationale veut les soutenir en émettant plus de Francs. En réalité, il faudrait pratiquer des taux d’intérêt négatifs. Analyse et recommandations du Professeur Victoria Curzon-Price, administrateur de l’IREF.
Dans le canton de Neuchâtel les impôts sur les sociétés sont abaissés, et les entreprises affluent : une réforme fiscale approuvée le 19 juin par une votation populaire. Par contraste, l’Union européenne veut instaurer « l’accis », une disposition tendant à éliminer tout « dumping fiscal ». Maître Jean Philippe Delsol, avocat fiscaliste et administrateur de l’IREF, décrit les avantages de la concurrence fiscale pratiquée en Suisse.
Professeur à l’Université de Genève, Victoria Curzon Price, administrateur de l’IREF, donne un nouvel éclairage à l’affaire de la concurrence fiscale entre cantons qui s’articule avec l’analyse de Jean Philippe Delsol. Au fond, Bruxelles n’aime pas que le peuple soit le vrai détenteur du pouvoir fiscal !