Alors que les citoyens chahutés par la crise aspirent à la stabilité fiscale, tout se passe comme si les Etats, effrayés par leur niveau d’endettement, avaient été soudain pris d’une agitation frénétique à la fin de l’année 2009. Seraient-ils atteints de déréliction, ce sentiment de désespoir et d’impuissance ?
Suisse
Avec le retour de l’Etat assistera-t-on au retour du protectionnisme ? Le monde de demain sera-t-il celui des fabricants des chandelles, immortalisés par un pamphlet de Bastiat écrit en 1845 ?
Depuis lors, les pressions subies par ces pays les ont finalement conduits à renoncer au secret bancaire, qui leur avait valu la confiance de très nombreux investisseurs. L’Autriche, la Belgique, le Luxembourg, le Liechtenstein, Andorre et Monaco et enfin la Suisse rompaient ainsi avec une tradition séculaire qui les avaient rendus attractifs pour les capitaux du monde entier.
Après Washington, l’Europe hausse le ton contre le secret bancaire
« Le secret qui permet aux gens d’abriter leur fortune sans payer d’impôts comme il se doit, on ne peut pas le tolérer. C’est injuste pour ceux qui n’ont pas d’autre choix que de payer. C’est l’une des choses que la Suisse doit régler. Si (la Suisse) veut faire partie de la communauté internationale, elle doit être ouverte », a-t-il déclaré.
Voici un résumé de ce que vous pouvez trouver dans le rapport « Taxation in Europe 2008 »: Nous commençons par un rapport de Jan Schnellenbach sur la fiscalité en Allemagne, qui…