L’épargnant français aime le livret A, parce qu’il est un compte liquide (maigrement) rémunéré dont les intérêts sont exonérés d’impôts. Mais l’Etat s’approprie et détourne cette épargne vers la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette pratique est scandaleuse aux yeux du Professeur Jean Yves Naudet , dans un article paru dans la Nouvelle Lettre du 18 décembre.
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Sous la plume du journaliste Pierre-Antoine Delhommais, qui fait toujours preuve d’une louable indépendance d’esprit, le quotidien Le Monde publie une vraie ode à la gloire de « l’ultralibéral » Milton Friedman. Mieux vaut tard que jamais, commente à son tour Nicolas Lecaussin.
Faillite des collectivités locales en France, aux Etats-Unis, au Japon. Faillite des Etats européens. Mais à quelque chose malheur est bon, c’est un peu partout le retour à la raison. A quand le tour de la France ? Pour Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, « impossible n’est pas français » : gardons l’espoir.
Médias et hommes politiques exacerbent tout ce que la France peut nourrir de jalousie, d’aigreur et d’égalitarisme. Notre pays est le dernier de l’Union européenne à conserver un impôt sur la fortune des personnes physiques. En France, on s’offusque que certains contribuables aient pu être remboursés de sommes qui ne sont pas à la mesure du porte monnaie quotidien de chacun. Cette traque à la richesse représente un enjeu qui n’est pas seulement financier, mais aussi économique, social, voire philosophique. Analyse de Jean-Philippe Delsol.
L’âge de la retraite et les années de cotisation pour des pensions à taux plein sont au cœur de l’actualité sociale et politique. Quelle que soit l’issue des débats actuels, le sort des retraités et des cotisants français sera-t-il définitivement scellé ? Certainement pas.Les réformes proposées par le gouvernement appartiennent à la catégorie des soins palliatifs : elles accompagnent le malade dans ses derniers moments, mais n’évitent pas l’issue fatale. Voilà quarante ans, de réformette en réformette, qu’on fait de l’acharnement thérapeutique sans vouloir se rendre à la cruelle réalité : le système par répartition est condamné. Les syndicats, les retraités et les assurés ont raison de manifester contre une nouvelle couche de peinture sur le vieux raffiot de la Sécurité Sociale, qui ne tient plus que par la peinture. Ils devraient cependant faire preuve de plus de lucidité et savoir qu’il y a une solution et une seule pour arrêter la course à la hausse des cotisations et à la baisse des pensions : en finir avec la répartition, et passer à des systèmes de retraite qui ont fait leurs preuves, tant à l’étranger qu’en France même. Des systèmes où chaque Français, chaque famille française, aurait la possibilité de constituer son propre fonds de retraite.
Le projet de loi de finances pour 2010 présenté en Conseil des ministres le 30 septembre 2009 ne contient pas de réforme fiscale d’envergure, mais la fiscalité verte fait une entrée remarquée avec la création de la taxe carbone et l’incitation à faire appliquer au plus vite la norme Bâtiment Basse Consommation énergétique (BBC).
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2010 tend à donner une base la plus large possible aux prélèvements sociaux, sans pour autant en augmenter le taux … pour le moment !
Arnaud de Puyfontaine, chargé du pôle industriel des Etats généraux de la presse vient de remettre son Rapport à l’Elysée et au ministère de la Culture. Ce Rapport omet une chose essentielle : le monopole inacceptable depuis 1947 des NMPP (Nouvelles Messageries de la presse parisienne), véritable Etat dans l’Etat pourvu des plus incroyables privilèges.