Dans un système social aussi généreux que le système français, dans lequel les prestations sociales représentent un tiers des richesses créées, il semble tout à fait normal de se donner les moyens de lutter efficacement contre la fraude : des milliards d’euros sont en jeu.
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L’article de Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, est publié par le quotidien Le Figaro dans son édition du 29 octobre.
Les politiques menées depuis ces deux dernières années contribuent à réduire dangereusement le coût du renoncement au travail, favorisant une situation curieuse, et par ailleurs unique au monde, dans laquelle rester inactif et faire des enfants assure des ressources mensuelles convenables, à peine moins élevées que celles d’une famille au profil identique mais dont le couple serait composé de deux actifs rémunérés entre 1.100 et 1.500€ chacun.
L’IREF l’a souvent démontré autant dans ses Etudes que dans ses livres : les riches d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux d’hier. C’est ainsi que les arguments de ceux qui dénoncent les inégalités sont complètement faussés par ces données. Le nouveau classement Forbes, d’octobre 2014, des 400 Américains les plus riches est constitué d’une très grande majorité d’entrepreneurs. Plus de 66 % du total, en effet, sont des « self-made billionaires », créateurs de leur propre entreprise, elle-même à la base de leur réussite et de leur enrichissement. Dans certains secteurs – les nouvelles technologies, la finance et l’immobilier – ce pourcentage est même encore plus élevé. Plus de 94 % des milliardaires du secteur des nouvelles technologies ont créé leur fortune par eux-mêmes. Parmi eux 60 % environ, proviennent même des classes moyennes. Parmi les plus connus : Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, ou Larry Page.
Cette Lettre proposée par Nicolas Lecaussin a été publiée (16/09) par Le Figaro sur son site. Lire la Lettre.
Mes chers compatriotes,
L’heure est très grave. La France ne cesse de s’enfoncer dans le marasme économique et social. Nous battons des records de taux de chômage et nos entrepreneurs fuient le pays. Le système éducatif s’effondre alors que les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires n’ont jamais été aussi élevés. Les socialistes ont clairement montré leur incapacité à réformer le pays. Mais le temps des constats et des diagnostics est largement révolu. Nous savons ce qu’il faut faire. C’est pour cette raison – et uniquement pour cette raison – que j’ai décidé de revenir en politique avec pour objectif principal de gagner les élections présidentielles de 2017. Je veux agir. C’est pourquoi cette Lettre est adressée surtout aux Français que j’ai déçus durant mon premier mandat.
Dans une Etude publiée en janvier 2013, l’IREF mettait en garde le gouvernement sur l’impossibilité d’atteindre un déficit à 3 % dans un contexte d’absence de réformes et de hausse des impôts. Plus encore, malgré les efforts demandés aux entreprises et aux ménages, l’Etude prévoyait un déficit qui continuerait à se creuser et des rentrées fiscales en baisse. On connaît la suite : le gouvernement vient d’annoncer un déficit pour 2014 à 4.4 % du PIB et – peut-être – l’espoir d’atteindre l’objectif de 3 % en … 2017.
L’Etude de Jean-Philippe Delsol consacrée à Thomas Piketty est largement citée par le site d’information Agencia Latinoamericana de Informacion. Lire.
Les contribuables continuent à payer les privilèges des retraités de la SNCF et de la RATP
Entre les trains et les escaliers mécaniques trop larges, les récents accidents et un réseau vieillissant nécessitant des investissements importants le transport ferroviaire français fait souvent la une. Cependant, le plus gros défi auquel font face la RATP et la SNCF est beaucoup moins visible ; les régimes de retraites devront être entièrement revus si l’on veut cesser les dérapages budgétaires chroniques. En effet, l’État dépense chaque année plus de 4 milliards d’euros pour combler les caisses des régimes spéciaux de ces deux entreprises.
L’article de Nicolas Lecaussin consacré à la conférence sociale a été repris par le site FigaroVox (7 juillet) et aussi par le quotidien Le Figaro (8 juillet). Documents joints