Les mesures sanitaires imposées depuis un an montraient déjà l’incompétence du gouvernement à mettre en place une politique de crise efficace. Mais il ne se contente plus de laisser l’hôpital…
Santé
Depuis des mois, la vaccination contre le COVID-19 est présentée comme la solution pour sortir de la crise. Le développement des vaccins et leur administration à grande échelle sont devenus l’enjeu stratégique majeur mondial. S’il est trop tôt pour juger de leur efficacité exacte, ils démontrent les capacités de recherche et de logistique des différents pays. Selon les données du Wall Street Journal (en date du 15 mars), les Etats-Unis sont bien partis pour être gagnants. La campagne de vaccination étant le principal indicateur retenu par les gouvernements pour un retour à la normale, l’avantage américain n’est pas sans conséquence.
Sur le plateau du 20h de TF1 dimanche soir, Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, s’est refusé à avouer l’échec européen en matière de vaccination. Pour lui, l’Europe a…
Rapport de la Cour des Comptes : l’hôpital public ne s’est pas adapté à la crise, il a improvisé
C’est la Cour des comptes qui l’observe, dans son rapport public annuel 2021. Les sages financiers estiment que, durant la crise sanitaire, « les soins critiques ont su s’adapter rapidement face à l’urgence, au prix d’une improvisation organisationnelle et de déprogrammations massives ». Malgré un rapport plutôt complaisant qui essaye d’atténuer la réalité, la Cour des comptes pointe des problèmes conséquents.
Cette adaptation/improvisation et le manque de vision à long terme ont engendré, au-delà des déprogrammations d’opérations et de rendez-vous médicaux pouvant avoir de graves effets, une politique sanitaire qui se cale sur l’engorgement des services de réanimation. Ainsi, le troisième confinement ne s’est pas décidé en fonction du nombre de cas de Covid et de décès, mais selon la situation hospitalière.
Pour avoir un système de santé qui s’adapte réellement aux crises, il faudrait une grande réforme, et non de simples rallonges budgétaires pour éponger une dette structurelle. Il en va de la santé de tous les Français.
Mardi 16 mars, le président de la République décidait de la suspension de la vaccination avec Astrazeneca. Le principe de précaution était avancé pour justifier ce choix discutable au vu…
Non, il n’y pas eu de paupérisation de l’hôpital public, mais une bureaucratisation
Jean-Philippe Delsol est l’invité de David Pujadas sur LCI (17 mars) pour débattre de la crise sanitaire actuelle. Voir l’émission.
L’administration du vaccin Astra Zeneca a été suspendue par la France et de nombreux autres pays européens. En effet, des cas de thromboses (une forme rare d’AVC) ont été détectés…
Repenser la fiscalité des nouveaux produits du tabac et de la nicotine pour lutter contre le tabagisme
Le cas du tabagisme en France est un paradoxe : malgré une fiscalité et des prix parmi les plus élevés d’Europe, la France reste l’un des pays présentant le plus fort taux de fumeurs. Et dans le même temps la fiscalité y est considérée comme l’un des outils les plus efficaces pour lutter contre le tabagisme. Après 3 années d’augmentation de la fiscalité et des prix qui ont fait atteindre au paquet de cigarettes le seuil symbolique de 10 € en 2020, une relative stabilité fiscale est prévue pour 2021 et 2022. La réflexion sur la lutte contre le tabagisme doit elle se résumer à un choix binaire entre augmenter ou ne pas augmenter la fiscalité du tabac ?
Parce que Boris Johnson a fait appel pour organiser la campagne de vaccination à une femme ayant un profil d’entrepreneur, Kate Bingham. Celle-ci est gestionnaire de fonds à la City.…
Il y a exactement un an, les Etats, les uns après les autres et en très grande majorité, ont décidé un confinement total et la fermeture des frontières. Les conséquences de ces mesures sont pratiquement impossibles à évaluer, tant sur le plan économique que sur le plan humain. Une chute vertigineuse du PIB mondial, des milliers de milliards d’euros de dépenses publiques en plus, des dettes et des déficits qui explosent, des millions de chômeurs, ne sont que les aspects visibles de la crise provoquée par la pandémie. Il faudra sûrement des années pour retrouver la vie économique « d’avant ». Aurait-on pu éviter tout cela ? Question difficile et un peu prétentieuse car le consensus pour « fermer » a été presque mondial. Quelques arguments existent néanmoins pour soutenir que ce n’était peut-être pas la seule option…