L’État français, si exigeant envers les autres, est rigoureusement incapable lui-même de produire des fiches de paye remontant à plus de cinq ans. Cette situation grotesque sert de prétexte pour ne pas réformer le système de retraite des fonctionnaires ! Il est vraiment temps de réformer notre Etat obèse et impotent !
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Assistants parlementaires : mettre fin à la précarité et au népotisme en s’inspirant de l’étranger
Ce dont nous avons besoin en France c’est, bien sûr, plus de transparence et de contrôle chez les députés mais aussi plus de moyens pour qu’ils mènent à bien leurs missions en toute indépendance: les députés allemands et britanniques disposent de budgets 2 fois supérieurs pour leur équipe. Les élus américains ont des budgets presque 10 fois plus élevés !
Le groupe d’experts sur le SMIC a recommandé fin novembre au gouvernement de ne pas donner « un coup de pouce » au SMIC, au-delà de la formule légale. Le gouvernement parait décidé à suivre cette recommandation, au grand dam de l’extrême-gauche. Débat surréaliste, car le calcul même du SMIC comporte un « coup de pouce » au-delà de l’inflation et l’existence même du SMIC, surtout au niveau actuel, est un non-sens économique qui créé du chômage.
Royaume-Uni et Allemagne : de plus en plus de personnes travaillent plus de 48 heures/semaine
Selon le Ministère britannique du Travail, le nombre de personnes travaillant plus de 48 heures/semaine ne cesse d’augmenter. Une augmentation de 450 000 depuis 2010 et la fin de la…
Quand les fonctionnaires de l’Etat payent un euro de cotisation pour leur retraite, l’Etat employeur en paye près de neuf. Dans le secteur privé, ce rapport est de 1 à 1,6, soit six fois moins. Or, ce sont les contribuables qui paient les cotisations de l’Etat, au profit de fonctionnaires dont les pensions de retraites sont bien plus élevées que dans le privé. La liberté d’assurance de chacun doit guider une réforme vers plus d’égalité entre tous les régimes de retraite.
Retraites des fonctionnaires : 90 % payées par le contribuable
Le statut de la fonction publique française confère à ses bénéficiaires de nombreux avantages par rapport aux salariés du privé. Le cas des cotisations retraites est exemplaire, comme le révèle une analyse de l’IREF. Pour 1 euro cotisé par les fonctionnaires, l’Etat, c’est-à-dire le contribuable, en paye presque 9.
La crise migratoire occupe l’actualité, en particulier l’insertion des réfugiés dans une société bien différente de celle dont ils sont issus. Comme l’ont montré deux chercheurs de l’IREF en décembre 2015, dans une étude sur « L’accueil des migrants et les barrières à l’entrée sur le marché du travail », la meilleure façon d’intégrer les étrangers est de leur donner la possibilité de travailler. Or, le système français est semé d’embûches.
A l’heure où, à l’approche d’une échéance électorale majeure que viendra précéder de peu une augmentation aussi dérisoire qu’opportune, il n’est question que du relèvement du point d’indice de la fonction publique (sans d’ailleurs que personne ne sache comment le financer), il nous a paru utile de remettre un certain nombre de choses en place pour tenter de laisser quelque chance à l’émergence de la vérité face à un certain nombre de débats et de déclarations proprement stupéfiants.
Bruxelles a proposé le 8 mars une modification de la directive de 1996 sur les travailleurs détachés. La France et d’autres pays de l’Ouest se plaignent d’un « dumping social », tandis que les pays de l’Est plaident pour le maintien de la directive, au nom d’une concurrence légitime. Cette concurrence est salutaire, si elle fait prendre conscience aux Français que le vrai problème est celui du coût excessif de leur protection sociale.
Plusieurs décisions récentes concernent la feuille de paie : dématérialisation et simplification. Elles masquent l’essentiel : faire connaitre aux salariés le vrai coût de la protection sociale et réduire ce coût. Le gouvernement se contente de réduire le nombre de lignes, simple opération de diversion.