Il y a quelques jours, l’agence Bloomberg a placé le PDG de LVMH au troisième rang des hommes les plus riches au monde, avec 100,4 milliards de dollars de patrimoine. Ailleurs, ce genre de nouvelle ferait cocorico dans les médias et constituerait un titre de gloire pour tout un peuple. En France, on a réagi avec indolence, voire avec mépris. Comme si l’on avait affaire à quelqu’un qui s’est enrichi par des moyens douteux. Non, Arnault n’a pas braqué des banques. C’est un entrepreneur qui a réussi. LVMH est un symbole, une gloire de notre pays partout dans le monde et participe de sa richesse (rappelons que la France est le leader mondial de l’industrie du luxe avec… LVMH en tête !)
riches
Ceux qui emportent des livres avec eux pendant les vacances ne devraient surtout pas oublier celui-ci. Drôle et ironique, ce volume est un ensemble de notes prises par le célèbre auteur du roman American Psycho durant ces trois dernières années. C’est une véritable radiographie de la société bobo américaine que nous propose Bret Easton Ellis. Celle de la côte ouest des Etats-Unis, la Californie, avec les riches villes de San Francisco et de Los Angeles. Précisons tout de suite que l’auteur est homosexuel et de gauche (démocrate) et qu’on ne peut pas le soupçonner d’être à la solde d’un quelconque lobby conservateur ou extrémiste.
Ailleurs, leur nom est gravé à l’entrée des monuments, donné aux hôpitaux, aux universités ou aux laboratoires qu’ils ont financés. En France, on les insulte parce qu’ils ont donné.
On s’émeut beaucoup de la pauvreté en France qui concernerait 8,8M de personnes et aurait augmenté de 820 000 personnes sur la période 2006/2016. Mais c’est le socialisme qui est la cause de cette pauvreté et de son augmentation. Aux États-Unis, la pauvreté est restée stable sur la même période, voire s’est réduite.
Lutte contre la pauvreté : et si la redistribution n’était pas la solution ?
Si tous les gouvernements proclament naturellement leur attachement à la lutte contre la pauvreté, peu comprennent visiblement ses ressorts. En témoigne la persistance de l’idée que ce problème ne pourrait être traité qu’à travers le prisme exclusif de la redistribution. Les social-démocraties occidentales souffrent à cet égard d’un authentique paradoxe. Ces dernières sont conscientes de la nécessité de s’appuyer sur une économie de marché productive sans laquelle leurs ambitions redistributives sont irréalisables. Mais il est précisément illogique d’imputer le recul de la pauvreté avant tout à la redistribution si la création de richesses lui précède.
Emmanuel Macron présentera le 13 septembre prochain son Plan pauvreté pour la France où, selon les données officielles (ministère de la Santé), 8,9 millions de personnes vivaient en 2015 sous le seuil de pauvreté, soit 14,2% de la population. En France dont les dépenses sociales dépassent celles des autres pays, 4,15 millions de personnes étaient allocataires de minima sociaux fin 2016 (RSA, AAH, minimum vieillesse, ASS, etc.). 20% des allocataires du RSA le sont depuis 10 ans et 49% depuis au moins 4 ans. De nombreuses études ont déjà montré que l’assistanat rend les gens dépendant des allocations. Dans ces conditions, un nouveau Plan pauvreté sans une véritable réforme ne changera strictement rien. Il faudrait tout revoir et l’IREF a plusieurs propositions :
La théorie du ruissellement (trickle down en anglais) expose que l’enrichissement de certains rejaillit à terme sur les autres. C’est William Jennings Bryan, candidat démocrate à la convention présidentielle américaine le 9 juillet 1896 à Chicago, qui a sans doute pour la première fois utilisé ce terme pour rejeter « ceux qui croient que si vous légiférez uniquement pour rendre les riches prospères, leur prospérité ruissellera sur ceux se trouvant dessous ».
Seulement 13 héritiers sur les 50 personnes les plus riches au monde
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Tribune du Figaro – La France ne connaîtra pas la renaissance économique et le progrès social si elle ne surmonte pas son aversion pour les riches, argumentent Jean-Philippe Delsol et…
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L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans le quotidien Les Echos du 24 avril. Lire.