Tandis que François Hollande, comme un despote qui craint le peuple, se barricade au palais de l’Elysée en interdisant la rue Saint Honoré aux voitures, son gouvernement aux abois s’emploie à multiplier les mesures tendant à museler l’expression des Français et jusqu’à leur conscience avant que ne sonne l’hallali. Il faut s’opposer à toutes ces attaques !
religion
Il n’y a pas de mesure miracle pour vaincre le terrorisme. Tout le monde le sait. Même ceux qui protestent aujourd’hui contre l’inefficacité du gouvernement plus empressé à être présent…
Prenant prétexte des risques de radicalisation islamique dans certains établissements, la ministre de l’éducation nationale a annoncé le 9 juin une modification radicale pour les établissements hors contrat, avec le passage d’un simple régime de déclaration à celui d’une autorisation préalable. Une nouvelle attaque contre la liberté scolaire, alors que toutes les études de l’IREF démontrent le lien étroit qui existe entre liberté scolaire et efficacité des services éducatifs.
La manifestation du 11 janvier fut une vraie réussite qui a permis peut-être de faire prendre conscience à quelques terroristes que leurs actes étaient contre productifs. Le président de la République en fait son miel pour se draper dans une aura retrouvée malgré une union nationale brisée par son sectarisme. Tous n’étaient pourtant pas Charlie ce dernier dimanche car beaucoup ne pouvaient pas oublier que les journalistes frappés par ces crimes abjects se comportaient sans décence à l’égard des autres et que la plupart d’entre eux étaient les fils d’un communisme qui a si longtemps endeuillé la planète et le fait encore dans quelques pays attardés. Et sans être Charlie, ou peut-être parce qu’ils ne l’étaient pas justement, nombreux ont exprimé, chacun à leur manière, leur compassion pour toutes les victimes et leurs familles.
Puisse cette année nouvelle apporter un peu plus de liberté à tous et dans tous les domaines. Bien sûr, il faut la souhaiter à tous ceux qui vivent dans des pays totalitaires, sous le joug de Daech ou sous celui des tyrans du Venezuela, de Corée du Nord ou d’ailleurs. Mais il faut aussi en faire le vœu pour bien d’autres qui vivent en liberté surveillée. Parce que la liberté ne se divise pas et ne se confond pas non plus avec ses caricatures dévoyées. La liberté suppose tout à la fois la démocratie en politique, la liberté d’expression et de croyance autant que la liberté d’entreprendre, de voyager, de commercer… A cette aune il y a encore beaucoup de faux pays libres
Le Centre d’Ethique Economique de l’Université d’Aix publie une brochure consacrée aux relations entre la doctrine sociale de l’Eglise et la science économique. Les contributions de Jacques Bichot, Pierre Coulange,…
L’antilibéralisme, la vraie exception française
Les Bonnes feuilles de l’ouvrage de Nicolas Lecaussin, L’Obsession antilibérale française, sont proposées par le quotidien Les Echos avec une présentation de Daniel Fortin.
En ce temps de Noël, il paraît opportun d’évoquer le message du Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013. Avec beaucoup de force, il annonce la joie de l’Evangile, une joie qui doit rayonner au cœur de tous les hommes. Avec beaucoup d’humanité, il exhorte, précisément chacun d’entre nous à redoubler d’attention aux pauvres et à œuvrer en leur faveur. Heureux rappel, y compris au sein même de l’Eglise, heureuse exhortation à l’attention de tous et notamment de ceux qui ont des responsabilités économiques. Hélas, et par une confusion que nous aurions aimé ne pas rencontrer dans un texte de cette qualité, il s’en prend en même temps à l’économie de marché.
Il est vrai que c’est la grandeur et la force de l’Eglise catholique que de laisser en son sein le débat ouvert lorsqu’il ne s’agit pas de questions doctrinales tranchées ex cathedra par le Pape. Au demeurant le Pape François reconnaît lui-même qu’il n’est pas expert en matière d’économie. Le savoir économique n’est pas article de foi, et les quelques pages de cette Exhortation qui portent sur l’économie ne sont qu’accessoires à ce texte riche d’enseignement par ailleurs.
Comme un grand nombre de commentaires ont laissé entendre que le Pape François virait au socialisme, voire au marxisme, il est du devoir de tout catholique (car l’exhortation s’adresse par priorité aux catholiques, ce n’est pas une Encyclique) de relever les « surprises » du texte, qui l’éloignent de la réalité économique, et de rappeler ce que la doctrine sociale de l’Eglise Catholique professe dans le domaine de « l’économie de libertés », suivant l’expression de Jean Paul II.
Tea Party Catholic, The Catholic Case for Limited Government, a Free Economy and Human Flourishing
Ouvrage de Samuel Gregg, Crossroad Book, 2013
Avec une introduction de Michael Novak, cet essai rappelle quelques vérités. Les électeurs catholiques américains sont nettement divisés: ceux qui ont voté pour Joe Biden, le vice-président démocrate en faveur de plus d’interventionnisme étatique dans l’économie, et ceux qui ont préféré Paul Ryan, le malheureux candidat républicain, défenseur des libertés individuelles et du moins d’Etat.
L’antichristianisme est un sport très répandu, particulièrement en France. Médias, politiques, « grands spécialistes » bombent le torse en affirmant leur laïcité et leur mépris pour toute forme de religion. Pour eux, il existe bien un terrorisme islamiste mais aucune autre religion ne vaut pas davantage. Et comme il est plus facile de critiquer l’Eglise, ils ne s’en privent pas (le philosophe Michel Onfray voit dans les textes bibliques la source de millions de morts…). De toutes façons, l’Eglise ne leur lance pas des fatwas assassines. Et pour cause. La Bible est une mine de libertés.