Les islamistes et les partis de gauche manifestent contre l’islamophobie. Une droite pétitionne pour qu’Eric Zemmour puisse s’exprimer. Le voile fait débat et beaucoup voudraient l’interdire. : Les sectateurs de la PMA empêchent Sylviane Agacinski de prendre la parole à l’université de Bordeaux. Pendant ce temps des églises subissent des outrages : en France, 1063 actes contre des églises ont été perpétrés en 2018 dans une certaine indifférence tandis que le moindre préjudice à une mosquée suscite des cris d’orfraie de toutes parts. L’islamophobie recueille manifestement plus d’attention de part ou d’autre que la christianophobie.
religion
Ce livre n’est pas tout à fait récent puisqu’il a été publié en 2015. Mais il est d’une actualité totale après que la presse de l’été s’est faite l’écho de nouveaux constats alarmants concernant les ressources d’eau dont la planète devrait manquer prochainement. La Banque mondiale a sonné l’alarme dans un rapport du 20 août dernier. Un quart de la population mondiale, vivant dans 17 pays, se trouverait en situation de pénurie hydrique grave, proche du « jour zéro » et vingt-sept autres États, dont la Belgique et l’Espagne, présenteraient une « pénurie hydrique élevée », estime l’institut World Resources –WRI- dont le président Andrew Steer, s’inquiète des conséquences qui « prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d’instabilité financière ».
95 % de croyants et 90 nouvelles églises par an !
Tandis que la France tourne le dos à la religion chrétienne pour diverses raisons, dans les pays sortis du communisme elle fait son grand retour.
Ailleurs, leur nom est gravé à l’entrée des monuments, donné aux hôpitaux, aux universités ou aux laboratoires qu’ils ont financés. En France, on les insulte parce qu’ils ont donné.
L’unité de l’Eglise s’impose dans le domaine spirituel, mais une certaine diversité des opinions a toujours prévalu dans les aspects sociaux et politiques. L’IREF n’est évidemment pas confessionnel, mais il nous a paru important et intéressant de relayer la vision libérale de Joseph Ratzinger/ Benoît XVI qui permet aussi d’expliquer et conforter notre analyse critique à l’encontre de certaines positions économiques et parfois politiques du pape François, très éloignées de celles de son prédécesseur.
Dans cet ouvrage excellemment traduit de l’américain, le père Sirico n’hésite pas à considérer que le libéralisme est le meilleur moyen d’accomplir le message du Christ au plan social. Un discours osé en ce XXIème siècle progressiste quand il n’est pas agnostique. Il ne s’agit pas pour lui, bien sûr, de vouloir la liberté du renard libre dans le poulailler. « La liberté, en dépit du désir qu’elle inspire aux hommes, n’est ni un but, ni une vertu en elle-même. Nous disposons de la liberté pour autre chose…La liberté est un objectif instrumental… L’objectif de la liberté doit être la vérité… ». Et pour lui qui après bien des péripéties est devenu prêtre catholique, cet objectif ne peut être que celui de « la Vérité dans toute sa plénitude » (pp. 237/238).
Rencontre pour la sortie du livre du Père Robert Siroco
6 septembre 18h – 20h
Paris Story, 11 bis rue Scribe, Paris 9 (métro Opéra)
Un nouveau texte vient d’être publié, ce 17 mai 2018, par le Vatican avec la pleine approbation du pape François : Oeconomicae et pecuniariae quaestiones, Considérations pour un discernement éthique sur certains aspects du système économique et financier actuel. Ce document, ci-après le Document, conçu par le dicastère pour le développement humain intégral et la Congrégation pour la doctrine de la foi, tranche avec celui de l’encyclique Evangelii Glaudium de 2013 qu’un penchant idéologique conduisait à dire de l’économie de marché qu’ « Une telle économie tue »[[Evangelii Glaudium, 53]]. Là, les propos paraissent plus mesurés et pondérés.
Qu’y a-t-il de plus important ? Trouver une famille d’accueil pour les enfants démunis, ou la politique identitaire? A Philadelphie, la question soulève une crise aggravée par la réponse de la gauche, dans une ville qui laisse des centaines des enfants quasi à l’abandon dans des centres de placement.
L’ouvrage de Pierre Bentata est d’une grande ambition et il cherche à y satisfaire avec un vrai talent. Il ne veut pas moins que réconcilier Lumières et anti-Lumières, ce qui le conduit à recommander de vivre d’une certaine sagesse tragique dans un retour à une vision de la Grèce ancienne dont il exhume les mythes pour nous faire comprendre les contradictions de l’éternel humain. Bel exercice pour un économiste qui s’aventure avec intelligence sur les terres de l’histoire, de la religion et de la philosophie.