Interview avec Michel Kelly Gagnon, président de l’Institut Economique de Montréal
réforme
La grève qui s’éternise à la SNCF prouve, une fois de plus, que les syndicats français sont les plus dignes représentants de l’exception française. Ils bloquent le pays afin de protester contre une réforme qui ne touche nullement au statut des agents et n’affecte en rien le service public du rail. Au contraire, le projet de loi stipule clairement qu’il s’agit de «préserver le service public du ferroviaire piloté par l’Etat», ce qui signifie qu’en réalité cette réforme ne va pas résoudre les gros problèmes de la SNCF, en faisant baisser la dette (39 Mds d’euros) de l’entreprise publique, ou les subventions (12 Mds d’euros par an) dont elle bénéficie. La SNCF coûte ainsi plus de 1 000 euros par an à chaque contribuable français soumis à l’impôt sur le revenu, qu’il prenne le train ou non !
Le premier ministre italien, Matteo Renzi, souhaite diminuer le nombre de préfectures de 106 à 40, ce qui représente une division par 2.65. Si l’on faisait la même chose en…
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, est l’invité (11/06) de l’émission “Carrément Brunet” sur RMC afin de débattre des réformes en France. Ecoutez l’émission.
Le taux d’emploi au Royaume-Uni a atteint 72.7 pour les 16-64 ans.
Les allègements des charges proposés par Valls ne feront pas baisser le chômage
La présente étude s’attache à prévoir l’influence des allègements de charge sur les entreprises annoncés par Manuel Valls lors de son discours devant l’Assemblée mardi 8 avril (20 milliards d’euros d’allègement au titre du CICE, et 4,5 milliards d’euros au titre de la suppression des cotisations URSSAF pour les salariés au SMIC et de la baisse des cotisations pour les salariés jusqu’à 1,6 SMIC).
Les prévisions de l’étude reposent sur des hypothèses conjoncturelles très optimistes :
– Une baisse réelle du coût du travail, c’est-à-dire une absence de répercussion de la maîtrise des déficits publics sur les entreprises
– Une anticipation de croissance de l’ordre de 1% de la part des entreprises et des consommateurs pour l’année 2014
– Un besoin d’emplois proportionnel à la croissance (1%), c’est-à-dire une utilisation optimale du capital et du travail et une absence de substitution entre les facteurs pour 2013 et 2014
– Une productivité stable entre 2013 et 2014
Conclusions
– Un effet réel sur l’emploi …
Dans les hypothèses précédentes, les allègements annoncés par Manuel Valls devraient permettre de créer entre 106 000 et 137 000 emplois d’ici la fin de l’année 2015.
– … mais à l’impact mitigé sur le chômage
Néanmoins ces créations d’emplois seront presque totalement compensées par la hausse de la population active (+120 000 entrants par an).
En conséquence, les allègements annoncées par Manuel Valls n’auront qu’un effet très limité sur le taux de chômage, qui restera stable (10,5%) si la croissance s’établit aux alentours de 1% en 2015 ou baissera légèrement (10,2%) si la croissance atteint 1,5% en 2015.
Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est intervenu aux Rencontres parlementaires sur la fiscalité (20 mai) à propos des réformes fiscales dans les autres pays européens. Voir le programme.
C’est ce qu’a dit l’ancien maire de New York, Mike Bloomberg, à propos de l’absence de réforme concernant les avantages sociaux dont bénéficient les employés de la mairie. Entre 2001…
Excellente initiative prise par le quotidien l’Opinion (6 mai) de faire un sondage sur la perception du libéralisme par les Français. Au moment où le pays a besoin de se réformer en profondeur, il était opportun de voir si ses habitants étaient prêts à faire le grand saut vers une révolution libérale.
Le moins que l’on puisse c’est que les résultats du sondage sont très contradictoires.
Comme le montre l’Etude de l’IREF[[à paraître le 16 mai prochain]], entre 2010 et 2013, les collectivités locales anglaises ont supprimé 100 000 postes de fonctionnaires. Sur la même période…