1. Les pays qui s’en sortent aujourd’hui sont aussi les pays qui ont fait des réformes Quels sont les points communs entre l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, les…
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Les débats actuels et le contenu des programmes de la majorité des candidats à la présidentielle prouvent que les politiques français n’ont rien compris. Sont-ils à ce point autistes ? Ne voient-ils pas que le monde change et que pratiquement tous les pays – riches et démocratiques – ont réformé leur Etat et redressé leurs fondamentaux économiques ? Ne voient-ils pas que les taux de chômage dans ces pays sont deux à trois fois moins élevés qu’en France ? On se demande s’il n’y a pas une sorte d’inconscience chez eux… On espère se tromper, sinon la France aura du mal à s’en sortir.
La commission européenne classe la France dans les mauvais élèves et demande plus de réformes
Tous les ans, la Commission européenne publie un rapport détaillé sur la situation économique des Etats membres et sur leurs déséquilibres. Certes, tout n’est pas indiscutable dans ce document, mais il s’en dégage une évidence : la France fait partie des mauvais élèves et elle est montrée du doigt pour « déséquilibres excessifs ».
Comment se fait-il que le gaullisme est devenu aujourd’hui la référence suprême de toutes les personnalités politiques ? De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par François Bayrou, tous, presque sans exception, se réclament du général. Dans un brillant essai, Eric Brunet explique les dangers de cette vénération injustifiée et ses dangers pour la France.
A-t-on du mal à réformer en France ? Alors, donnons la possibilité aux Français de choisir. Education, Santé, Assurance chômage, Logement… accordons le droit aux Français de pouvoir choisir entre plusieurs systèmes afin de mesurer celui qui répond le mieux à leurs exigences.
Les socialistes français devraient profiter de ce moment pour faire leur « risorgimento ». C’est le moment de la naissance – enfin – d’une gauche française réformatrice, débarrassée des vieilles lunes marxistes. La France a besoin d’une gauche moderne qui reconnaisse la faillite du modèle social et qui propose des réformes « blairistes ».
Lors du dernier débat entre les deux candidats à la primaire de droite, une question a été posée concernant le régime de retraite des parlementaires. Les deux candidats ont vite balayé le sujet en soutenant qu’une réforme avait été faite et que beaucoup de fantasmes circuleraient autour de la retraite des parlementaires. Les journalistes sur le plateau n’ont pas réagi et le sujet a vite été évacué. Pourtant, les deux candidats n’ont pas exactement dit la réalité. Il ya eu effectivement une « réformette » en 2010 qui a aligné le régime de retraite des parlementaires sur celui des…fonctionnaires. Tout en gardant leurs privilèges.
Notre Institut est indépendant et a pour habitude de ne pas prendre ouvertement position en faveur de tel ou tel candidat. Cette neutralité n’empêche pas d’informer régulièrement nos lecteurs et tous ceux qui nous soutiennent et de faire des évaluations des programmes économiques et fiscaux qui nous sont proposés.
Dans une interview accordée au journal Les Echos le 2 novembre dernier, Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, a soutenu que « les retraites étaient à l’équilibre et qu’il n’y avait donc pas besoin d’allonger les durées de cotisation ». Cette affirmation démontre que Mme Touraine ne connaît pas la situation du système de retraite français et veut faire croire qu’il n’y a nullement besoin d’une réforme. Elle se trompe. Voilà pourquoi :
La perspective des élections l’an prochain, en France et en Allemagne, incite chacun à regarder dans le jardin du voisin. Pour les Français, l’Allemagne leur apprend qu’on s’en sort mieux avec un équilibre budgétaire et des réformes, plutôt qu’avec des déficits publics et une absence de réformes, et qu’il vaut mieux baisser les impôts plutôt qu’augmenter les dépenses publiques !