A la veille des élections de midterm l’économie américaine montre une extraordinaire santé et affiche des statistiques qu’on n’avait pas vues depuis des décennies. Les derniers chiffres concernant l’emploi, publiés fin octobre, le confirment. Plus de 250 000 emplois ont été créés le mois dernier, plus que prévu par les analystes. Le taux de chômage est à 3.7 %, un taux inédit depuis 49 ans et qui équivaut pratiquement au plein emploi. En même temps, le salaire horaire moyen a augmenté de 3.1 % par rapport à la même époque de l’année dernière, la plus forte hausse depuis 2009. Le salaire horaire moyen dans le privé a augmenté de 5 cents en octobre et se situe à 27.30 dollars. En France, le salaire horaire moyen dans le privé est à 18 euros brut.
réforme
À l’approche de la grande réforme des retraites qui nous est promise, on voit les principaux acteurs commencer à avancer leurs pions et à se positionner avantageusement, qui pour tirer le maximum de profit de la mutation à venir, qui pour éviter d’y laisser trop de plumes. Cela fait certes partie du jeu démocratique à la double condition:
2 255 316 000 000 €, c’est le montant de la dette qui sera transmise à nos enfants. Impossible de concevoir un tel montant. Cela représente 33 567 € par Français. Une fatalité ? Nos voisins européens nous montrent que non.
A l’occasion des 60 ans de la Constitution de 1958, on a beaucoup écrit et commenté dans les médias. La plupart des analystes semblent se réjouir de ce texte qui avait mis fin à l’instabilité politique de la IVe République. En effet, mais c’est une Constitution construite essentiellement autour du pouvoir présidentiel, pas sur la défense des libertés et des droits individuels.
On s’émeut beaucoup de la pauvreté en France qui concernerait 8,8M de personnes et aurait augmenté de 820 000 personnes sur la période 2006/2016. Mais c’est le socialisme qui est la cause de cette pauvreté et de son augmentation. Aux États-Unis, la pauvreté est restée stable sur la même période, voire s’est réduite.
Ce n’est pas le Français qui est réfractaire au changement mais les politiques et la caste du public
Lors d’un voyage au Danemark, le président Macron a affirmé : “Ce qui est possible ici (au Danemark) est lié à une culture (…) Et ce peuple luthérien qui a vécu les transformations des dernières décennies n’est pas exactement le Gaulois, réfractaire au changement.”
Emmanuel Macron se trompe. Une nouvelle fois.
L’IREF défend les vraies réformes, les droits de l’individu, la société civile et les entreprises !
Il y a un an, nombreux étaient ceux qui nous reprochaient d’être un peu trop sévères avec le nouveau pouvoir, de ne pas lui laisser le temps de mettre en place ses réformes. Pour l’IREF effectivement, la tendance vers toujours plus d’Etat se faisait davantage remarquer que la volonté réelle de réformer. Cette rentrée semble marquer, même parmi ses admirateurs, la fin de l’état de grâce pour le président Macron et pour le gouvernement. Il est un peu tôt un verdict définitif et – qui sait ? – peut-être assistera-t-on cet automne à une salve de réformes sans précédent. Mais le passé nous a montré que si rien n’était fait dans les 100 jours, la suite est alors connue …
La retenue à la source, qui entre en vigueur au 1er janvier 2019, devait être neutre. En fait elle coûtera cher au contribuable, sous diverses formes.
A peine avions-nous attiré l’attention de nos lecteurs sur l’ambiguïté de la promesse électorale du Président Macron: “Pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous”, qu’un nouveau tweet présidentiel vient démontrer une fois encore combien, dans son souci de complaire à tous, la parole présidentielle est confuse et ambivalente.
Ça ne pouvait être qu’un nouveau « big bang », comme la plupart des réformes d’Emmanuel Macron présentées dans les médias. Pour le moment, c’est plus un « pschitt bang » qui soulève beaucoup d’inquiétudes.